Le Lac

Recette pour faire un roman japonais:
Prendre un héros plus très jeune, laid, désabusé, oisif.
Ajouter de fraiches jeunes filles attirantes;
Mettre aussi une geÏsha, des prostituées, un bébé abandonné, un vieux lubrique;
Saupoudrer de pétales de cerisier,
Compléter avec une intrigue inexistante, des souvenirs d'enfance, une fin en queue de poisson;
Ne pas oublier un lac, une maison abandonnée, une cage avec des lucioles,
Une séance très sensuelle dans une maison de bains,
Un amour très pur, des désirs violents, des actions répréhensibles.

Remuer lentement avec un grand Kawabata et laisser mijoter.

Déguster de préférence avec des baguettes, thé à volonté, un verre de saké pour digérer.

Gimpei Momoï est un homme vieillissant et perturbé. Il est dégoûté par l'aspect de ses pieds, qu'il juge simiesques. Gimpei est très attiré par les jeunes femmes, voire même le adolescentes. Ancien professeur, il a été renvoyé car il avait eu un comportement inacceptable avec l'une de ses élèves.


"Pour Gimpei, le moment parfait incarné dans l'adolescente ne pouvait être qu'éphémère. Et quel secret, quand les autres jeunes filles ont si tôt fait d'ensevelir sous la poussière des manuels scolaires, le subtil parfum du bouton à peine éclos, conférait à celle-là sa beauté, son inégalable perfection ? Quelle lumière, propre à elle seule, lui donnait se rayonnement, cette transparence ?"


Dans ce roman, l'auteur nous fait voyager à travers l'histoire de son personnage principal. Un voyage à travers le temps selon un ordre aléatoire renforçant cette perception que l'on a de la perturbation mentale de Gimpei. Ce personnage qui ne peut résister à l'attirance que provoquent en lui les très jeunes femmes. Cette perversion est représentée métaphoriquement par la vision que Gimpei a de ses pieds. Des pieds difformes, simiesques qui se mettent à suivre quasiment de leur volonté propre les jolies jeunes filles.


le lac est un roman perturbant, autant par les thèmes abordés que par sa forme. Un premier contact très particulier avec cet auteur, prix Nobel de littérature. J'ai été séduit par la construction du roman, beaucoup moins par l'ambiance générale et le style de l'auteur, malgré quelques très beaux passages. Peut-être n'ai-je pas choisi le meilleur texte pour un premier contact avec l'oeuvre de Kawabata. Ne voulant pas rester sur cette première impression, je renouvellerai l'expérience avec une autre oeuvre.

Gimpei est un professeur trentenaire aux pieds difformes. Son plaisir est de suivre les jeunes filles, et cela depuis son enfance. Cela a démarré avec sa cousine germaine Yagoï avec laquelle il aimait se promener au bord du lac. Puis son élève Hisako (une adolescente mineur ?) avec laquelle il aura une relation compliquée qui lui fera perdre son emploi (l'âge de la majorité sexuelle au Japon a été fixée à 13 ans) , Miyako qui lui jettera son sac plein d'argent à la figure en prenant la fuite, et Machié qui promène son chien pour aller voir son amoureux en cachette.

Ce comportement louche de Gimpei et ses émotions d'extase face à la beauté autant des filles que des paysages ou des cerisiers en fleur, vont parfois jusqu'au morbide, au meurtre ... Personnage malsain, étrange, torturé, que l'on a du mal à cerner et à s'identifier ...

Les constants flash backs rendent la lecture difficile. Un livre énigmatique qui par son coté parfois hallucinatoire me fait penser à Philip K Dick. Les personnages traversent la vie comme des spectateurs de leur propre déchéance.

Encore une fois, Yasunari Kawabata parvient à créer une ambiance étrange, presque malsaine, qui m'a rendu mal à l'aise parfois. Cependant le style d'écriture est magnifique, les émotions et les relations humaines sont merveilleusement interprétées et décrites. le lecteur suit les obsessions et les souvenirs de Gimpei, un homme d'une trentaine d'année, et ses relations avec plusieurs femmes.

Tout d'abord je tien a remercier Osmanthe, qui a écrit une critique sur le livre et grâce à cette personne et a sa critique, cela m'a permis de mieux comprendre le livre et ses intentions.
Je l'ai déjà dis, mais merci encore.

Je me suis procuré ce livre, un peu au hasard dans un librairie qui proposait de la littérature asiatique.
Alors par curiosité, j'ai pris ce bouquin.

J'ai eu du mal à suivre l'histoire, ne comprenant pas vraiment l'intention de l'auteur, où il voulait m'emmener, et ce qu'il voulait me dire.
J'ai trouvé l'histoire un peu brinquebalante, allant du présent au passé sans transitions.
J'ai passé quelques moment sans trop bien comprendre.

Ce qui m'a fait tenir, c'est l'écriture de l'auteur, et la traduction aussi.
Le choix des mots, les tournures des phrases m'ont beaucoup plus, et c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'à la fin !

C'est un court roman glauque, dérangeant. Peu de pages, mais j'ai peiné à aller jusqu'au bout. Une de mes amies qui le relisait en même temps m'a confié avoir ressenti les mêmes sentiments.  J'ai poursuivi pourtant, à la recherche de la poésie japonaise, ou parce c'est Kawabata, à moins que cela tienne à l'histoire finalement ?

   Gimpei est professeur. Il aime suivre les jeunes filles à la peau blanche dont il recherche la beauté. Peut-être à cause de ses pieds immondes ? Il va séduire une de ses élèves. 
Lien : http://partageonsnoslectures..

Méditation sur la beauté, le bonheur, la poésie et leur caractère relatif. Lecture très agréable et pourtant ne restant pas longtemps à l'esprit, comme beaucoup d'oeuvres d'auteurs extrême-orientaux, malgré les qualités du roman, de sa traduction (Michel Bourgeot) et le prix Nobel de littérature de son auteur.

A la fois léger poétique et cruel malsain.
Personnellement, je n'en suis pas tombé ni amoureux ni tombé de ma chaise. Sans doute vite oublié.

Ambiance sombre et brumeuse qui met parfois mal à l'aise. L'écriture est tellement poétique, et le japon joliment imagé. le lac est mon premier contact avec Kawabata et surement pas le dernier.