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sur 4900 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
27/100 Toshikazu Kawaguchi, « Tant que le café est encore chaud » 293 pages
Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve un café un peu perdu, qu'on semble trouver par hasard : il se nomme le Funiculi Funicula. Il fait partie des légendes urbaines. En son sein, on peut, paraît-il, retourner dans le passé pour quelques instants seulement : « tant que le café est encore chaud ». Si vous ne respectez pas cette règle -et quelques autres-, vous risquez de devenir un fantôme.
Quatre femmes vont vivre cette expérience et chacun de ces voyages se fera avec une délicatesse et une pudeur très charmantes. On y parle de la mémoire, du regret, des traditions, de la famille, du couple… Tout ceci se fait par touches subtiles, comme une mousse crémeuse sur un café. C'est joliment écrit et se lit très rapidement.
La presse nous dit que ce roman de Toshikazu Kawaguchi - adaptation de sa pièce de théâtre qui a remporté le grand prix du 10e Festival dramatique de Suginami -vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, a été traduit dans plus de trente pays et a touché les lecteurs du monde entier.
Il m'a également conquise, car j'ai été touchée par les différents personnages et par les situations vécues. Pour autant, je m'interroge aussi sur les « valeurs japonaises » qui y sont esquissées : le sacrifice ultime de l'enfant pour le bonheur de ses parents, la contrainte du mariage pour échapper au célibat un peu honteux pour la famille, le sacrifice de sa propre vie pour sauver un enfant à naître. de ce fait, l'histoire qui m'a plus le plus touchée est celle de ce couple frappé par la maladie d'Alzheimer.
Un beau moment de lecture, même si je n'ai pas été conquise au point de lire les romans qui lui font suite.
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Lecture ô combien singulière, hors du temps...

Lire Tant que le café est encore chaud est synonyme de renoncement. Faire abstraction de ses habitudes et accepter de plonger dans un univers singulier ou l'ambiance de huis clos capitonnée peut séduire comme rebuter.

Les pages s'enchaînent, j'ai eu l'impression d'avoir pris place à bord d'un train. Pas notre cher TGV avec ses performances exceptionnelles où à peine installé la destination finale nous tend déjà ses bras. Non, un bon vieux TER qui s'arrête à chaque bourgade isolée, pénètre la moindre vallée reculée. Serpente, encore et toujours l'isolement. le paysage défile lentement, il se mérite. Oublier que l'on est pressé, accepter de prendre son temps.

Les 4 histoires de femmes m'ont touché, certaines plus que d'autres. En revanche, j'ai beaucoup moins accroché à la notion de voyage dans le temps. Il m'a manqué d'un soupçon de magie pour adhérer pleinement. 

L'idée de pouvoir revenir en arrière sans toutefois pouvoir interférer sur le présent est belle, forte. Mais la présence du "fantôme" me l'a gâché, pas assez subtil peut-être.

Je retiens de cette lecture plus l'ambiance si particulière, ouateuse, cotonneuse, agréable au demeurant, que l'histoire en elle-même.

A lire sans être pressé. 

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Ce livre m'a paru une très belle porte d'entrée vers la littérature japonaise pour une novice en la matière comme moi.

J'ai apprécié ma lecture car ce livre est à la fois rafraîchissant, doux et poétique. Il questionne notre rapport aux temps à travers l'histoire de 4 femmes qui ont l'opportunité de voyager dans le temps et nous incite à profiter de chaque instant. Ces messages véhiculés ne sont certes pas très originaux et je regrette que chaque histoire ne soit pas approfondie.

J'aurais aimé aussi que l'adaptation en roman se détache plus de la pièce de théâtre. le café qui est le seul lieu du roman ainsi que la mise en scène y font un peu trop penser à mon goût.

Cette lecture reste un moment agréable mais sans doute pas un souvenir impérissable, tout comme la dégustation d'un bon café.
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Un roman plaisant mais qui ne restera pas dans les annales.

J'ai pris goût à la littérature japonais depuis une petite année et j'aime la douceur et la philosophie qui s'en dégagent.

Si l'idée de base de ce roman me plaisait, le déroulé de chaque histoire m'a légèrement lassée avec un goût de redite et une plume peut être moins douce et envolée que celles que j'ai découvertes jusqu'à présent.

On passe un agréable moment à découvrir ce café et ses clients, parfois mystiques.

Je m'attendais cependant à autre chose.

Je pense m'en retourner vers OGAWA Ito et son roman « la papeterie Tsubaki ».
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« N'oubliez pas de boire votre café avant qu'il ne refroidisse… », beaucoup de serveurs de bar interpellent de cette façon leurs clients, mais au Finiculi Finicula ce rappel revêt une signification bien particulière.
En effet selon le magazine des légendes urbaines, dans cet établissement et en respectant certaines consignes, le temps d'un café chaud, il est possible de retrouver son passé mais sans changer le présent.

L'ouvrage à travers quatre portraits, relate quatre expériences : une jeune-femme quittée, une femme dont le mari perd la mémoire, une femme qui veut revoir sa soeur et une femme enceinte.

L'écriture est plus que simple, voire plate (mais il s'agit d'une traduction du japonais…) et ne m'a pas touchée.

J'ai ressenti un grand vide lors de cette lecture et suis passée totalement à côté.

Alors je ne sais pas si la chaise du Finiculi Finicula change le coeur des hommes, mais cet ouvrage n'aura pas changé mon coeur de lectrice.
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Tant que le café est encore chaud, que peut-il bien se passer dans ce café nommé Funicula Funiculi ? Une dame étrange toute vêtue de blanc quelle que soit la saison occupe toujours la même place. Un vieux monsieur tourne inlassablement les pages de guides de voyage. Au comptoir, Kei la patronne et Kazu la serveuse observent, parfois accompagnées du patron, Nagare. Une ancienne infirmière, Madame Kôtake, vient régulièrement et surveille le vieux Monsieur Fusagi, perdu dans ses pages touristiques. de temps à autre arrivent des clients qui guettent le moment où la dame en blanc se lèvera pour aller aux toilettes et lui empruntent « sa » place. Il vaut mieux ne pas perdre de temps et faire très vite ce qu'on a à faire avant son retour : sinon, elle vous massacre d'un regard ! Alors, vite, prendre un café et, tant qu'il est chaud, partir pour un étrange voyage.

Car le Funiculi Funicula a une étrange réputation : celle de pouvoir vous faire retourner dans le passé.

Et en quatre actes, comme dans une pièce classique, nous voyons défiler une amoureuse éconduite, une soeur pleine de remords qui veut reprendre contact avec sa cadette décédée, deux vieux amoureux attendrissants, une mère et son enfant. Tous veulent reprendre un raté de leur vie, réparer peut-être ce qui peut l'être le temps d'un retour à l'instant T où les choses ont basculé.

Mais rien n'est simple au Funicula Funiculi, il y a tant et tant de conditions à remplir, et surtout, que le café ne devienne pas froid dans la tasse ! Mais à chacune des histoires, l'auteur offre un moment d'émotion tendre et jolie, une occasion de réfléchir sur soi-même et son rapport à la vie, un moment de douceur et de paix malgré la vie qui manque cruellement de gentillesse. Un instant de méditation sur le sens de notre vie, sur notre rôle actif et notre emprise sur l'événement. Agir, ne pas être agi. Et relativiser.

Une écriture sensible, de jolis moments d'émotion, un livre tout en délicatesse. Et que notre bonne vieille logique aille au diable !
Merci à Babelio pour cette Masse critique.
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Dans un café de Tokyo, il y a une place réservée qui permet de revenir dans le passé sans perturber le présent, et à condition de commander un café et de ne pas attendre que celui-ci refroidisse, à condition aussi que la place soit libérée par une personnalité hors du commun. Dans ce café donc connu pour cette place de choix, plusieurs personnes vont montrer un intérêt à régler quelque part de leur histoire.  


Tant que le café est encore chaud est une histoire charmante qui connaît un succès public important!. La version audio de ce roman le rappelle en quatrième de couverture  : plus d'un million d'exemplaires vendus au Japon, je n'ose imaginer ce qu'il en est ici en France et dans les autres pays libres du monde. Parce que finalement cette histoire est transposable à tout sol respectant le droit des femmes à disposer de leur corps, à exercer une profession, à être autonome : dans ce récit, il n'y est pas question de culture purement japonaise. Ainsi l'auteur Toshikazu Kawagushi accède d'une certaine façon à l'universalité de son histoire et renforce l'envie toujours présente pour un humain de revivre une scène passée pour la compléter, d'oser dire ce qui a été tu. Ici, la contrainte imposée porte la frustration à son comble : on a le droit de revenir sur un moment vécu dans ce café, on a le droit de compléter ou de questionner, mais à condition de ne rien perturber du futur de ce passé, c'est-à-dire du présent. Alors on pourrait se dire : à quoi bon cela sert-il de revenir sur ce qui fut ? le roman répond en partie à cette question fort judicieuse.
Dans Tant que le café est encore chaud, on y découvre de personnalités féminines intéressantes qui font des choix affirmés ou les subissent, mais montrent aussi une ouverture d'esprit, un cheminement. Sans rien dévoiler de cette intrigue, Tant que le café est encore chaud explore les relations de couple amoureux et/ou installé en proie à une forte évolution, de filiation, de sororité. C'est un récit classe, délicat où la relation humaine est apaisée, malgré les divergences. 
Voilà j'aurais pu être enthousiaste, j'ai passé un moment sympa de lecture, mais j'ai été stupéfaite par la version audio de cette oeuvre originelle. Je n'ai pas compris le choix éditorial d'un lecteur pour un roman à fortes expressions féminines. Philippe Spiteri a une bonne diction et défend le texte avec conviction et engagement mais ses "aigus féminins" m'ont paru dérailler un peu et j'ai trouvé qu'il manquait des nuances entre les différentes interventions féminines. Bref je n'ai pas été convaincue par l'oral et je précise bien l'oral parce qu'heureusement le texte rappelle régulièrement le nom de chaque protagoniste pour qu'on ne s'emmêle pas les pinceaux. 

Tant que le café est encore chaud a une suite. Mais je vais en rester là. 
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Une découverte…
Je n'y connais quasi rien en littérature asiatique donc je voulais tester ce roman dont j'avais entendu beaucoup de bien.
Ce fût une lecture en demi-teinte pour moi, j'ai été émue par certaines histoires mais l'espèce de distance voulue par la culture japonaise m'a un peu mise à l'écart et j'ai donc ressenti peu d'empathie pour ces personnages.
J'aurais quand même pris le temps de réfléchir à ce que j'aimerais changer ou faire différemment dans mon passé.
Et vous, prêt.e.s à faire un voyage dans le temps ?
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A Tokyo, dans un café, on raconte que si on boit un café délicieux, on peut retourner dans le passé. Mais des règles s‘imposent.
C'est un conte très bien écrit mais un peu nunuche. le livre se lit vite. le thème est intéressant mais le livre est ennuyeux et devient lassant. Moyen !
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Une histoire un peu fantastique dans un café où l'on peut remonter le temps. Tout se passe dans un huis clos ou presque.
J'ai trouvé qu'on ressentait un peu trop que le livre était à l'origine une pièce de théâtre, dommage.
Les personnages ne sont pas assez approfondis, encore une fois pour un roman.
J'ai par contre apprécié de découvrir à travers cette lecture, un peu de la culture japonaise que je ne connais presque pas.
Le livre est agréable à lire et l'histoire originale.
Il manque juste un peu de cet attachement aux personnages et de l'approfondissement des situations qui ne se retrouve que partiellement dans les passages en feedback.
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