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3,88

sur 633 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai aimé les non-dits, la pudeur, les émotions , la douceur de cette histoire.
J'ai relevé de très jolies phrases qui resteront dans mon esprit longtemps après avoir fermé ce livre.
Mais je n'emporterai pas ce livre sur une île déserte. Trop de saké, trop de lenteur même, envie de secouer l'héroïne et parfois j'ai dû me forcer un peu pour continuer ma lecture. Quelques très jolis passages poétiques, puis rien pendant plusieurs pages, surprenant , je n'ai pas suffisamment accroché.
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Une très belle histoire où on voit les liens entre Tsukiko et le maître se resserrer un peu plus à chaque rencontre, mais aussi à chaque absence.
Un très beau roman d'une immense douceur qu'on aime retrouver chaque jour et qu'on quitte à regret.
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Ce roman japonais de près de 300 pages a été couronné par le prix Tanizaki en 2001, prix ô combien important qui récompense les romans d'auteurs ayant déjà fait leurs preuves.
Hiromi Kawakami distille tout au long de 14 petites histoires qui se suivent de façon chronologique la rencontre entre deux êtres, un homme, professeur de japonais à la retraite, et une femme, son ancienne élève plus jeune de 30 ans.

Au fil des saisons personnifiées par les éléments naturels (soleil, pluie, vent et neige), nous assistons à l'évolution de leurs relations qui de respectueuse et amicale, devient platonique puis sentimentale.

Elle, c'est Tsukiko, autrement dit "enfant-lune" qui possède un caractère cyclothymique, insaisissable, tantôt autonome et libre, tantôt dépendante de son entourage et qui n'aime pas montrer sa fragilité.

Lui, le maître, incarne la sagesse, la melancolie, la nostalgie des temps passés tout en ayant gardé une belle dose d'espièglerie et de malice.

Tout l'imaginaire nippon est présent dans ces pages. du saké aux différents plats de poissons crus, des cerisiers en fleurs à la lune, les étoiles, les forêts, les rêves, les futons et autre base-ball.

Le rythme est lent ; il nous permet de rentrer à pas feutrés dans cette culture orientale à travers ses us et coutumes, de prendre toute la mesure d'une des qualités premières des habitants de cet archipel, à savoir, se contenter et tirer profit de chaque jour qui passe, être heureux avec peu de choses, un contact humain, une promenade, une cueillette de champignons, un après-midi passé à converser sous des cerisiers en fleurs.

Ce livre, édité chez Picquier Poche, est le premier roman japonais que je lis et il ne m'a vraiment pas déçu. J'ai aimé sa douceur, son insouciance, ses descriptions. Il me rappelle l'ambiance du récent film d'Abbas Kiarostami "Like Someone in Love" qui mettait en scène la jeune Akiko et un écrivain solitaire.

La qualité première de ce livre est qu'il permet d'appuyer sur la touche "pause" de ce temps qui passe si vite !!

Bonne lecture
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La narratrice, Tsukiko, jeune femme de 37 ans, rencontre par hasard son ancien professeur de japonais dans un troquet. Il a une trentaine d'années de plus qu'elle. Il est veuf, elle célibataire endurcie et tous deux ont les mêmes goûts culinaires. Ces deux âmes esseulées vont nouer une singulière amitié faite de rencontres de hasard dans les bars où tous deux aiment boire du saké. Puis, le maître, comme l'appelle Tsukiko, lui propose des balades pour aller au marché, ramasser des champignons, admirer la floraison des cerisiers... Les saisons passent, la nature s'éveille, s'endort sous les ciels changeants et Tsukiko et le maître restent dans des échanges retenus, pudiques, emplis de non-dits même lors de quelques moments plus intimes lorsque tous deux s'enivrent. Mais Tsukiko nous laisse deviner assez vite qu'elle ne peut pas se satisfaire plus longtemps de cette relation figée...

Un roman d'une grande mélancolie, à lire par temps de pluie ou quand le vague à l'âme vous guette...

Challenge multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
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Tsukiko revoit son ancien prof de japonais dans le bar où elle va tous les soirs après son travail. Peu à peu, une habitude se noue entre les deux âmes solitaires, sans que jamais rien ne soit vraiment avoué. Une complicité naît même de ces rencontres un peu informelles se transformant en sentiments plus tendres.

Un roman lu sans déplaisir, mais sans plaisir excessif non plus. Il fait partie de ces livres qu'on lit sans aucun ressenti, sans savoir s'ils vous plaisent ou non et que pourtant vous lisez sans vous ennuyer. Quel étrange expérience, n'est-ce pas ?

Comme dans de nombreux romans japonais, les sentiments sont tout en retenue. Les personnages vivent d'une manière polissée, très maitrisée. Pourtant, Tsukiko est un peu différente, parfois énervante, avec des comportements un peu puérils et parfois attachante pour cette raison. le maître, lui, est un homme plus âgé, très respectable, professoral, et pourtant, on le sent très ému par la compagnie de Tsukiko et ses attitudes parfois un peu enfantines. Ils partagent des activités aussi simples que la cueillette des champignons, la fête des fleurs ou un tour au marché et Hiromi Kawakami réussit à nous montrer le bonheur qui peut se dégager de ces activités.

C'est un roman qui ne me laissera pas un souvenir durable, je pense, même si certains passages m'ont beaucoup plu et que certaines phrases m'ont particulières interpellées mais pas suffisamment pour éveiller des sensations et des interrogations en moi. Ou même pour me faire m'évader durablement.
Lien : http://www.chaplum.com/les-a..
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📚 Les années douce de Kawakami Hiromi

La vie passe rarement calmement. Elle nous précipite souvent dans ses méandres sans bouée à laquelle s'accrocher. Et parfois, sans crier gare, le calme revient.
Les relations deviennent des échanges. Les rencontres apportent des réponses. La vie passe avec douceur, elle se contemple... Et le coeur bat au rythme qu'on lui donne. Doucement.

Ce roman, c'est l'histoire d'un professeur de Japonais et de son élève, Tsukiko. C'est un partage de quotidien entre deux générations. Une promenade sous la lune, une discussion au bar, un ramassage de champignons, une fête des fleurs,... Des liens qui se resserrent. Une histoire de deux vies dans un Japon où se mélange traditions et modernisme. Ce sont simplement les saisons qui passent, le temps... La vie qui vit au rythme de deux coeurs, jusqu'au silence.

Ce roman vous rappelle qu'un simpe échange autour d'une tasse de thé ou de saké peut changer quelques années de votre vie ou la vie.
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Plus ça va, plus je pense que pour vraiment apprécier un roman de littérature japonaise, il faut être dans un état d'esprit qui correspond au livre. C'est à dire que je pense qu'on apprécie beaucoup plus un livre comme celui-ci si on est en vacances, détendu, dans un hamac par exemple. de cette façon, on peut vraiment apprécier le lent déroulement de l'histoire au fil des pages.
Pas de bol, j'ai commencé ce roman dans les transports, énervée, en speed, et du coup je dois dire que j'ai eu du mal à apprécier le début de l'histoire.

Nous suivons Tsukiko et "le maître", une ancienne élève et un professeur à la retraite, qui se retrouvent après de nombreuses années. Petit à petit un lien un peu étrange se tisse entre eux. Sans se donner rendez-vous, sans prévoir quoi que ce soit, ils se retrouvent, se rencontrent. On suit l'évolution de cette "relation", sans trop savoir où elle va nous mener, ce qui est assez agréable, car intriguant. On ne peut vraiment pas dire avec ce roman qu'on aura tout à fait deviné la fin.
L'ensemble de ce roman est douceur, jusqu'au bout.

Pour en revenir à mon point de départ, j'ai beaucoup plus apprécié la deuxième moitié de ce roman, que j'ai lu dans un état d'esprit et un contexte différent (plus dans le stress matinal des transports).

Un moment de poésie pour lequel il est important de choisir le bon moment pour le découvrir.
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C'est un livre dont j'ai réparti la lecture en plusieurs semaines. J'ai découvert les chapitres doucement, comme un bonbon lentement dégusté, entre d'autres romans au style plus alerte, plus incisif, plus dévorant. le lire en une seule traite m'eût semblé ennuyeux. Tandis qu'ainsi, petit à petit, je rejoignais un rendez-vous agréable, zen, reposant et y ai passé de bons moments. Voilà aussi qui change d'une certaine littérature japonaise remuante et dérangeante. Douceur, douceur et encore douceur de la vie qui s'écoule, soudainement mise en suspension grâce à la rencontre de Tsukiko avec "le Maître", son ancien professeur de japonais. Ils partageront certes beaucoup de saké et de nourriture mais surtout les émotions subtiles, le quotidien porteur de richesses insoupçonnées, les questionnements d'apparence légère sur eux-mêmes, les haikus et la nature, la découverte de l'amour pour elle et l'acceptation de s'y laisser aller pour lui, malgré l'âge qui le retenait. Livre délicat qui semble ne rien raconter de fondamental si ce n'est que l'important est la relation unique qui peut s'établir entre deux êtres dans la discrétion des heures et des jours, voire des "Années douces".

"Si c'était un grand amour, il était primordial d'en prendre soin, comme d'une plante à qui on donne de l'engrais ou qu'on protège de la neige. S'il s'agissait d'une autre espèce d'amour, inutile de s'inquiéter, il suffisait de le négliger en attendant qu'il se déssèche."

Ce que fit Tsukiko avant de se rendre compte...

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Je me souviens d'avoir apprécié le temps qui vient, le temps qui va de la même autrice. Histoires ou des vies s'imbriquaient les une aux autres. J'avais apprécié cette histoire, pour les années douces, j'ai un peu moins aimé, mais j'ai aimé quand même.

Les années douces porte bien son nom. Les 283 pages que comportent le format poche nous l'indique clairement. C'est une histoire qui va au ralenti. Tellement, au ralenti, que nous ne sommes plus habitués à ralentir. Les années douces, c'est littéralement le temps qui passe, les choses courantes de la vie, loin du faire, ici on est dans le être. Les simples mouvements de la vie sont décrits avec une infinie poésie et le travail de traduction n'y est pas pour rien. Mais les années douces, c'est surtout une histoire d'amour qui va à son rythme, on avance lentement, mais surement. C'est littéralement l'adage de l'amour n'a pas d'âge qui domine dans ce roman bien que cela est peut être perçu comme déroutant ou dérangeant de prime abord .

Ce qui a parasité ma lecture est justement cette lenteur de l'histoire, d'un autre coté si j'ai lu lentement cette histoire, je me dis que peut-être saisi l'essence de l'histoire et que je l'ai lue comme elle devrait être lue. J'aime beaucoup les romans contemplatifs, mais là, j'ai trop contemplé. Malgré tout, j'ai eu des tendances à l'assoupissement lors de mes lectures et probablement à cause du saké bu par les protagonistes de l'histoire. D'ailleurs, j'ai bien fait lorsque j'ai lu la fin qui a provoqué une sensation douce de tristesse.




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Au détour d'un café qu'elle fréquente régulièrement, Tsukiko rencontre son ancien professeur de japonais. Grâce à lui, son quotidien de trentenaire solitaire s'anime. Elle redécouvre le monde qui l'entoure. Au fil des jours, des semaines puis des mois, se noue entre eux une relation faite de conversations, de repas dans des petits restaurants et de balades dans la nature. Une relation où les frontières de l'amitié s'effacent pour laisser place à un autre sentiment…
Dans ce roman, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une adaptation en manga par Taniguchi, l'auteur tisse avec délicatesse le destin de deux êtres sensibles, tous deux en quête de bonheur. Dans cette histoire frappante de simplicité, le temps semble suspendu comme pour permettre aux personnages de savourer les moments qu'ils partagent.
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