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3,88

sur 634 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La littérature japonaise, pour moi, c'est avant tout Haruki Murakami et Yoko Ogawa. J'aime leur onirisme et leur manière décalée de raconter la réalité et de nous la faire percevoir. Ici, rien de tout cela. de la douceur, oui, certes. Une histoire d'amour, mais en soi, totalement banale. Je ne suis pas rentrée dans cette saoûlographie au saké. La toute dernière phrase du livre sauve un peu le tout. Mais ne compense pas l'ennui du cheminement. Même si vu la cote du livre sur le site, je dois être une des seules à ne pas avoir été gagnée par cette histoire.
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C'est grâce au Club des Lectrices que j'ai pour la première fois entendu parler de ce roman. Cela m'avait donné envie d'en savoir plus, mais je n'étais tombée que sur le manga en deux tomes repris par Jiro Taniguchi à la bibliothèque.


Je l'avais tout de même emprunté (je pense que cela va faire presque deux ans) et lu. J'avais beaucoup aimé et les dessins et l'histoire. Et je m'étais toujours dit qu'il me faudrait lire le roman un jour.


Je les acheté en tout début d'année, un peu sur un coup de tête et comme vous le voyez, je n'ai pas mis longtemps à le sortir de ma PAL.


J'ai retrouvé l'émotion du manga, l'écriture est très douce et paisible, très poétique aussi. J'ai beaucoup aimé cette atmosphère calme et lente que l'histoire dégage. Ce fut donc un plaisir de lire ce roman!


Le titre japonais est , ce qui veut littéralement dire « La sacoche du professeur ». Même si je trouve le titre français très doux et décrivant parfaitement le roman, le titre original est encore mieux, tout en nuance.

C'est une histoire très simple en fait, il n'y a pas vraiment d'action, où alors tellement lente qu'on la voit venir à des kilomètres. Vous le savez, j'aime beaucoup ce genre de romans, très calme, axé sur les pensées des personnages. Et là, j'y ai trouvé sans souci mon compte.

C'est tout de même une très jolie histoire d'amour toute délicate, dont la fin est tout de même un peu abrupte, comme la fin d'un rêve. Tsukiko est un personnage assez étrange…elle ne sait pas ce qu'elle veut exactement, on a l'impression qu'elle se contente de de « vivoter » depuis plusieurs années, n'a pas d'amis, d'amants, à peine de la famille.

Il y a une différence d'âge assez importante entre Tsukiko et le « maître », ce qui donne parfois un petit côté « fille/père » à leurs discussions et cela peut être un peu perturbant. Mais cela renforce l'intérêt à l'histoire (il n'y en aurait pas vraiment sinon…).

—————————————–

Un livre fort agréable, sans surprise, que j'ai lu tranquillement, calmement avec plaisir. Je ne peux que le conseiller.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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En général je ne déteste pas les livres descriptifs où l'action est assez réduite mais là cette succession de rencontres dans des petits resto japonais où les personnages vident coupe de saké sur verre de bière ne m'a pas enthousiasmée.
Ce n'est plus lent, c'est carrément immobile. Pas seulement dans les actes mais dans l'esprit des personnages. Je sais que les japonais sont en général ( du moins dans les livres, je n'ai pas eu l'occasion de vérifier ) tout en retenue et ce n'est pas mon premier roman nippon, mais vraiment je me suis demandé où on allait.
Lu peut-être à un mauvais moment.
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L'auteur

KAWAKAMI Hiromi est née en 1958 à Tokyo et elle a remporté en 2000 le prix Tanizaki pour"Les Années Douces" (l'équivalent de notre Prix Goncourt). Elle a écrit d'autres nouvelles et romans, qui ont beaucoup de succès au Japon.

Le livre (présentation de l'éditeur)

Tsukiko croise par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais, qu'elle appelle "le maître". Elle est, semble-t-il, une célibataire endurcie, quant à lui, il est veuf depuis de longues années. Et c'est insensiblement, presque à leur coeur défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux.

Ce que j'en ai pensé

Conseillé par le Club des Lectrices pour qui ce livre a apparemment été un coup de coeur, j'ai pourtant été déçue à cette lecture. J'ai l'impression de n'avoir fait que survoler le texte, ne parvenant pas à y rentrer.

Peut-être est-ce dû au malaise que j'ai ressenti face à ces deux êtres perdus qui ne savent que boire (tiens d'ailleurs ça m'a donné envie de goûter du saké, c'est très bon !) et dont les relations sont, d'après moi, rien moins que malsaines : le maître m'a agacé avec ses manies et ses grands airs, Tsukiko m'a énervé à ramper devant lui et par son manque d'énergie, d'ambition, de vie !

On y retrouve pourtant un exemple typique de l'écriture japonaise, que j'avais tant aimé chez Yoko Ogawa (La marche de Mina, dont pourtant l'histoire était très ténue) et Murakami, autant ici je me suis un peu ennuyée. Un peu trop de douceur, de retenue peut-être ? ou alors ce n'était pas la bonne période, alors que mon esprit a besoin en ce moment de "nourritures spirituelles fortes" pour vaincre la monotonie de la vie qui m'habite actuellement ? difficile à dire.

Au final, je l'ai lu rapidement et je ne pense pas qu'il m'en restera grand chose ... Comme quoi, les goûts littéraires peuvent énormément différer, y compris entre personnes très proches. Mais je m'en voudrais de décourager d'éventuels lecteurs plus sensibles que moi à cette écriture tranquille. Pour avoir d'autres avis, vous pouvez lire ceux de Delphine ou George.

Je serai cependant curieuse de lire le manga qui en a été adapté ...
Lien : http://wp.me/p1Gkvs-st
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Tsukiko rencontre par hasard son ancien professeur de japonais. Une relation va s'etablir au fil des années par des petits moments passés ensemble. Ce sont ces parenthèses qui nous sont contes au fil des années.

Un peu déçue par ce roman dont j'avais lu tant de critiques élogieuses. Je pense que j'ai été déstabilisée par la personnalité de Tsukiko, jeune femme au caractère bien trempée, solitaire voire asocial. le déroulement du récit m'a semblé anormalement ralenti, voire franchement interminable. La relation avec le professeur m'a semblé "bizarre", et je n'ai pas réussi à y trouver la moindre sentimentalité. Bref, je suis passée à coté de ce roman dont je reconnais la qualité d'écriture, fluide et délicate.
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J'abandonne après 30 pages. Un seul mot vient immédiatement à l'esprit : insipide.
C'est totalement vide. Les personnages ne sont pas particulièrement intéressant, il ne se passe rien, c'est écrit de manière minimale sans grand talent. Ce n'est ni poétique, ni sensible, ni contemplatif. Juste insipide avec des listes de ce qu'ils mangent, les choix sur les menus des restaurant, la taille de boites etc.
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Je n'ai pas apprécié ce roman, non pas que je l'ai détesté mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose, de la profondeur sans doute, J'ai trouvé les personnages plutôt terne et sans charme et l'histoire un peu trop superficielle voir même niaise. C'est vrai que c'est un roman plein de délicatesse et de poésie mais je m'attendais à plus que ça après de toutes les critiques élogieuses que j'avais lut.
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
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J'attendais bcp de ce livre dont les critiques élogieuses sur Babélio m'avaient incitée à le découvrir .
Je ne suis pas tombée sous le charme. le livre se lit facilement, mais j'ai trouvé l'histoire terne, ennuyeuse. Et j'ai focalisé sur les verres de saké ingurgités par les protagonistes.
Je crois que la version BD est à la bibliothèque municipale de ma commune, j'y jetterais un coup d'oeil histoire de voir.
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Férue de littérature japonaise, je m'attendais à nouveau à être bercé dans un univers doux et plein de poésie. Mais ce roman ne m'a pas emballée. Dès les premières pages je n'ai pas sentie ce petit quelque chose qui habituellement me plonge immédiatement dans l'histoire. Ce n'est pas le manque d'action ou d'événements notables qui me dérange, mais c'est le fait que je ne trouve pas les personnages attachants. On accède assez peu à leur psychologie et leurs affects, ce qui est bien dommage. de plus, les scènes se succèdent et se ressemblent. La plupart du temps les personnages sont au bar à boire encore et encore du saké, au point qu'on frôle l'overdose…
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Sans rien déflorer puisque tout est écrit en 4e de couverture, Tsukiko tombe doucement (mais alors très doucement…) de son ancien prof qu'elle nomme le maître dans tous le roman. Mais avant ça, nous est décrit par le menu leurs différentes rencontres, principalement chez Satoru le tenancier d'une taverne où les deux protagonistes vont régulièrement se retrouver autour d'un verre de saké. D'ailleurs à se demander s'ils ne sont pas un peu alcooliques puisque cette occupation est des plus récurrentes dans ce roman. Sinon, ben pas bien grand-chose d'autre pour être honnête.  

Vous avez pu comprendre que je n'ai pas accroché, c'est un peu le style de littérature japonaise quelque peu "sirupeuse" ou pour être un peu plus ouverte d'esprit plus poétique avec lequel j'ai vraiment beaucoup de mal, c'est lent, il ne se passe pas grand-chose, je m'y ennuie.  

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