AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 341 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai refermé ce livre avec un sentiment de malaise.
J'ai aimé et je n'ai pas aimé : Ce livre pour moi, est un ovni!
Inclassable et presqu'inénarrable tant il est bizarre.
Pour faire simple,l'histoire:
Nous sommes en 1890,en Belgique,un géomètre de renom: Pierre Claes,va être mandaté par le roi Leoplold II,pour démanteler l'Afrique: le Congo en particulier,et faire de nouveaux tracés ,de nouvelles cartes des terres Africaines inconnues.
Après un voyage éprouvant, il quitte Léopolville pour se diriger vers le Nord,à bord du bateau : Fleur de Bruges.Naviguant sur le fleuve Congo,il est accompagné de travailleurs Bantous et d'un personnage très atypique: Xi Xiao.
Xi Xiao est un maître tatoueur et un bourreau spécialisé dans la découpe humaine ,oui vous avez bien lu! Et alors là ,l'auteur va nous embarquer dans un délire sanglant et ésotérique .
Cela aurait pu être une gentille petite histoire d'explorateurs ,mais viennent se greffer de nombreux personnages ,qui font que parfois ,l'on perd le fil de l'histoire!
Les nombreux retours en arrière sont aussi gênants, je m'y suis perdue! C'est le côté negatif du roman, trop de disgressions " ça se barre souvent en vrille" .
Un ésotérisme avec beaucoup de scènes d'une violence inouïe,pas toujours du plus bel effet m'ont mises mal à l'aise.
Un roman un peu brouillon car trop riche par milles facettes évoquées, mais,désolée ,le kaléidoscope n'a pas eu l'effet escompté sur moi ,sauf que ce roman interpelle par son étrangeté et son atmosphère envoûtante et je dois avouer qu'il me suivra longtemps.
L'auteur ,pour un 1er roman,à écrit un drôle d'opéra où érotisme,ésotérisme,violence se côtoient c'est pourquoi je vous invite ,par curiosité, à ouvrir ce roman mais attention : âmes sensibles s'abstenir.
Après du Ernst Wiechert j'ai pris avec ce roman ,un virage à 90°.Bonne journée et belles lectures.


Commenter  J’apprécie          170
Bilan mitigé pour ma part.

Alors oui, le style est excellent mais je m'attendais à un grand récit d'exploration dans la nature sauvage du Congo. Si la première partie est parvenue à m'accrocher, la seconde en revanche m'a rapidement lassé, se perdant dans une espèce de délire mystique assez étrange.

Au final, je ne suis pas certain d'avoir totalement compris où l'auteur voulait en venir. Je laisse le soin à d'autres d'apprécier ce livre à sa juste valeur.
Commenter  J’apprécie          70
Les critiques élogieuses, que je me décidais à suivre pour une fois, étaient-elles fondées pour ce livre articulé en deux parties ?
Je dirais oui pour la première partie de l'histoire de ce géomètre, Pierre Claes,chargé, fin 19ème, par Léopold II de tracer les frontières du Congo.
On y suivra également l'histoire de Vandendorpe, une sorte de médecin maudit, mais aussi et surtout de Xi Xiao, tatoueur et bourreau chinois, maître dans l'art du lingchi. Et puis certains destins de se croiser au long de la 1ère mission de Pierre Claes chargé de découper un pays comme on charcute un corps. de longues phrases, une belle écriture, un scénario construit... ça marche plutôt bien.
Et puis la seconde partie, correspondant à la seconde mission de Pierre Claes,
plonge dans un univers onirique, parfois absurde, mélangeant torture, délire, plaisir et sexe. Cette seconde partie plus morbide, plus sombre, plus surréaliste m'a dérangé. Je peine à suivre l'auteur et ses héros dans leurs histoires qui lient dissection, amour, plaisir et extase, réalité et quasi-mysticisme...
En résumé, je vais ramer à contre-courant en faisant part d'un sentiment mitigé...
Commenter  J’apprécie          60
Fin XIXe. Pierre Claes est un jeune géomètre mandaté par Léopold II pour cartographier les limites du Congo que le souverain belge s'est approprié. Témoin de l'innommable, Claes croisera au cours de son expédition plusieurs personnages, dont Xi Xiao bourreau chinois et grand romantique qui découpe les chairs humaines comme d'autres les terres africaines, guidé par les étoiles.
Ce roman a le mérite de se démarquer complètement de la production littéraire actuelle québécoise (et plus largement francophone). Il surprend autant par le sujet qu'il aborde (les ravages du colonialisme en Afrique) que par son écriture (très lyrique) et ses nombreuses références aux auteurs du XIXe, Conrad, Balzac,... Il m'a aussi beaucoup fait penser au roman de Mirbeau, le jardin des supplices. Si j'ai été prise dans l'environnement suintant et quasi mystique pendant la première partie, mon intérêt s'est amenuisé dans la seconde, plusieurs ressorts de l'intrigue étant annoncés à l'avance. Malgré ces petites réserves (très personnelles), l'auteur dont c'est le premier roman est à suivre, c'est certain. On dirait bien qu'il a participé à sa façon au déboulonnage de nombreuses statues en Belgique et ailleurs cette année.
Commenter  J’apprécie          50
Sous des atours bien-pensants, c'est encore une Afrique de clichés et de vieux fantasmes bourgeois, qui ferait passer Conrad pour un post-colonial acharné. Lisez plutôt Au coeur des ténèbres, auquel ce roman n'apporte que d'inutiles digressions, ou le Vorrh de Brian Catling, qui pousse la fantaisie bien plus loin.
Commenter  J’apprécie          40
Le style et l'écriture desservent le roman. Trop de parallèle passé, présent avec les personnages. Ils sont décrit 3/4 du livre ne laissant que trop peu de place à l'intrigue comme si l'auteur avait dû finir vite et bâclé l'ouvrage. L'histoire en elle même est forte, puissante et intéressante. Mais tous les artifices d'écriture en fond une lecture laborieuse. Pas pour moi, dommage !
Commenter  J’apprécie          32
Fin du 19e siècle, Congo. Pierre Claes, jeune géomètre belge promis à un bel avenir, est chargé de délimiter les frontières du pays. Il pénétré dans un' monde inconnu de lui, largement inconnu, puisque ce périple africain devient la porte vers son univers intime.
Alors que ce grand territoire se rétrécit à l'échelle de l'esprit de l'homme, ce dernier au fil de ses rencontres singulières révèle la profondeur du drame de sa propre vie. En effet, les personnages périphériques cachent des drames et de sombres destinées ; ils sont les catalyseurs de la trajectoire de Pierre Claes.
Peut on faire le parallèle entre l'inextricable nature des profondeurs du continent, en cours d'exploration, et la profondeur des pensées sombres et inavouables des destins que Pierre Claes abritent derrière son infinie tristesse ?

Roman singulier à l'écriture aussi dense que la forêt équatoriale, aussi langoureuse que les eaux qui la traversent.
Commenter  J’apprécie          30
Avec, pour toile de fond, l'ignominieuse colonisation belge du Congo au 19. siecle, on navigue entre poésie et roman, entre "Les Fleurs du Mal", "Voyage au Bout de la Nuit" et "Au Coeur des ténebres", avec un zeste de réalisme fantastique mais, a mon sens, sans véritable souffle épique. La fascination pour la mort et l'extase sexuelle sans la distanciation salutaire de l'humour m 'a laissé un gout amer.
Commenter  J’apprécie          00
Premier livre que j'ai lu de Paul Kawczak, j'ai tout de suite été absorbé par son style d'écriture. L'humour, si peu présent, était tellement bien intégré dans la trame narrative qu'il surprenait à chaque touche d'absurde et humoristique présentée. Cela m'a fait rire a quelque bonne reprises.
le titre, correspond bien au thème du livre, celui-ci étant énoncé métaphoriquement parlant au cours de l'histoire et en mettant l'emphase sur ce ténèbre au fur et a mesure que le crescendo dramatique et infernal de l'époque coloniale se précisait dans les lignes poétiques de l'auteur . Même si la trame devenait de plus en plus dispersée dans les affres poétique absolument mémorifique de l'auteur, tout se suivait relativement bien jusqu'à la fin, malgré toute ces dispersions artistique, je comprenais ce qu'il fallait comprendre.

Les personnages primordiaux s'était bien développés mème si les personnages secondaires restaient relativement statiques dans leurs personnalisation, ceux-ci mettant en valeur justement le/les personnages principales qui se transformait plus en plus sombrement. le coté originale est la prose puissante de l'auteur selon moi. Chaque ligne était différentes mais revenaient thématiquement accentués les thèmes horrifique et presque surréaliste du maestro. La fin, la chute de l'histoire est absolument originale et digne d'un grand écrivain pour moi.

Objectivement, puisque j'ai seulement recommencé à lire récemment d'une manière officielle, je ne sais pas si c'est un : moyen, bon , ou un très bon livre. Pour moi, cependant, ca ne peut pas être un mauvais livre. le roman est une histoire réaliste, devenant surréaliste, poétique, représentatif, métaphorique, cauchemardés, violentes, saignantes d'une époque en pleine perdition dans son élan de conquête.

En lisant de plus en plus , je donnes , en modifiant mon commentaire , une note de 3 étoiles au lieu de 5. Cependant ma vrai note personnelle, reste celle d'un peu bon de 6.5 sur 10.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (711) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Afrique dans la littérature

Dans quel pays d'Afrique se passe une aventure de Tintin ?

Le Congo
Le Mozambique
Le Kenya
La Mauritanie

10 questions
289 lecteurs ont répondu
Thèmes : afriqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}