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Citations sur La Symphonie du Hasard, tome 3 (61)

Mais la symphonie du hasard égrène toujours ses notes, et ses variations incessantes nous rappellent que tout ce que la vie a d'intéressant, de bon, de merveilleux, sera toujours contrebalancé par le mauvais, le tragique, l'effroyable. C'est le prix à payer pour ce cadeau extraordinaire, ce cadeau fou qui nous est fait : l'absence de certitudes.
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– … J'ai beaucoup lu Sénèque, Marc Aurèle et Epictète… J'avoue que j'ai tiré un certain réconfort de l'idée que c'est nous qui autorisons la tristesse à s'installer.
– Mais comment interprètes-tu ce qui t'est arrivé à Dublin ?
– Le hasard bête et méchant. D'une certaine manière, on devrait tous accepter que nos petites vies, tout ce qu'on fait, tous ceux qu'on rencontre, tout est temporaire, éphémère.
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Il faut que tu absorbes la vérité, Alice: ce qui t'es arrivé à Dublin fait maintenant partie de ton être. Tu vas devoir l'accepter, et accepter aussi les changements que ça a provoqués dans ton Essence. C'est une étape psychique importante. Il te faudra du temps pour l'intégrer à ta vision du monde. Mais, si horrible qu'ait été ce que tu as vécu – et même si tu as perdu l'homme que tu aimais –,il y a un miracle au sein de cette tragédie: tu as été épargnée. Le destin t'a laissée libre de poursuivre ta vie.
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_Qu 'est-ce que tu imaginais? Que je sauterais de joie à l'idée que tu mises sur l'arrestation et le ruine de notre frère pour faire remonter ta cote littéraire?
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_ C'est un livre génial, Peter. Il en dit long sur ce que c'est d'être américain et d'avoir une conscience; se rendre compte que, dans cette culture, il ne suffit pas de vouloir faire le bien et vivre en accord avec ses convictions. Parce que l'argent et le pouvoir faussent toujours tout.
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En pensant à Howie, je me suis dit que les amis, c’était le moyen que Dieu avait trouvé pour se faire pardonner d’avoir créé la famille.
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Je suis peut-être incapable de supporter l’idée du bonheur.— Tu en as bien fait l’expérience, une fois.— Quand on te l’arrache d’un coup, le bonheur devient comme l’Albanie : un pays aux frontières fermées.— Je suis sûr qu’il y a tout un tas d’Albanais prêts à renverser leur régime totalitaire pour se libérer.— Tu es en train de filer ma mauvaise métaphore, là ?— Le malheur est totalitaire, parce qu’il nous contrôle. Mais c’est un dictateur qu’on choisit.
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J'ai eu envie de répondre bien des choses, sur le passé, le présent, le futur. Mais une pensée ressortait plus que les autres : on ne peut jamais vraiment prévoir l'avenir ni savoir ce qui nous attend. On peut échafauder des projets, entretenir des espoirs. Mais la symphonie du hasard égrène toujours ses notes, et ses variations incessantes nous rappellent que tout ce que la vie a d'intéressant, de bon, de merveilleux, sera toujours contrebalancé par le mauvais, le tragique, l'effroyable. C'est le prix à payer pour ce cadeau extraordinaire, ce cadeau fou qui nous est fait : l'absence de certitudes... Sinon celle, absolue, que notre présence dans cet espace grand ouvert touchera un jour à sa fin.
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Mais je vais vous donner un conseil simple. Je suis sûr que vous le connaissez déjà, mais il vaut la peine d'être rappelé : tout le monde dissimule quelque chose. Tout le monde ment, à sa manière. Tout le monde a des secrets. La transparence est un mythe, un conte de fées. Surtout dans un couple, et à plus forte raison encore dans une famille. Personne ne dit jamais l'entière vérité, parce que personne ne le peut, et qu'il ne faut pas le faire. L'immense majorité d'entre nous en est encore à résoudre l'infini mystère de sa propre personnalité.
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J'avais passé ma vie à fuir mes problèmes familiaux sans jamais pouvoir m'en débarrasser. À présent, j'inaugurais une nouvelle approche : être là pour mes deux frères ennemis, et pour ma mère aux deux visages, l'un bienfaisant, l'autre destructeur. Jamais je ne les repousserais, du moins pas tant qu'ils ne commettraient pas l'impardonnable. En attendant, j'allais maîtriser cet art si indispensable dans le chaos propre aux familles, celui de ne pas s'accrocher quand tout devient trop sombre, trop difficile, impossible. L'art du lâcher prise.
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