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3,66

sur 883 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans les hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy aborde un sujet très grave, l'IVG, entre les opposants qui n'hésitent pas à être violents et les associations qui aident les personnes dans la détresse totale et qui n'ont pas d'autres recours.
Les premiers chapitres m'ont paru un peu longuet mais ensuite quand on entre dans le vif du sujet c'est passionnant et bouleversant par moment.
Un sujet de société abordé avec justesse dans l'Amérique d'aujourd'hui.
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Très bon sujet abordé, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un douglas Kennedy, son style est toujours agréable à lire. le personnage de Brendan manqué de caractère par contre les personnages d'Elise et de Klara avaient de l'aplomb par rapport à leurs convictions ce qui rajoutait un peu d'énergie dans cette histoire.

Je suis resté un peu sur ma faim par rapport à la fin de ce roman.
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Un roman bien écrit, criant de vérité.

Un roman poignant rempli d'actions et de rebondissements même si par moment j'ai trouvé que les choses étaient amenées trop rapidement.

Un roman percutant à la résonance particulière vu l'actualité aux États-Unis au moment de ma lecture.

J'ai trouvé les personnages et leurs interactions très intéressantes.

Comme d'habitude, rien à redire sur la plume et le style de l'auteur

En bref, un conseil lisez le
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Un roman passionnant sur les pro et anti ivg aux États-Unis. Un chauffeur de taxi prit dans ses contradictions qui met son grain de sel prit entre deux feux. Un livre pétri d'humanité qui fait du bien. A lire de toute urgence. Douglas Kennedy en grande forme.
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Los Angeles. Brendan, ingénieur électricien, 56 ans devient chauffeur de taxi pour Uber après avoir perdu un emploi de directeur des ventes. Pour joindre les deux bouts, il est obligé de travailler 7 jours/7, pour gagner à peine plus que le salaire minimum.
Enfant d'immigrés irlandais, élevé dans les quartiers pauvres, Brendan est ce qu'on appelle un « bon gars », un homme qui s'est plié toute sa vie à faire ce que l'on attendait de lui Il peut en ce sens incarner facilement l'américain de la classe moyenne du XXIe siècle.
Sa conscience sera vivement interpellée quand l'une de ses courses l'amène à déposer Élise, une ancienne professeure à la retraite devant un bâtiment qui, devant ses propres yeux, sera la cible d'une attaque meurtrière au cocktail Molotov. Il s'avère que c'est un centre médical qui pratique – en toute légalité- des interruptions volontaires de grossesse et que sa passagère y est doula bénévole, c'est-à-dire qu'elle accompagne des femmes qui ont besoin de support dans cette épreuve. Brendan réalise qu'il y a des personnes soi-disant pro-vie capables d'actes terroristes et de tuer pour imposer leurs croyances. Sa propre femme Agnieska et la meilleure amie de celle-ci appartiennent à la droite religieuse et sont elles-mêmes militantes pro-vie.
Cet événement va obliger Brendan à faire des choix et sa vie va prendre une toute autre saveur. La suite des événements l'amènera à mettre sa sécurité et celle de sa propre fille, Klara en danger et la finale de leur aventure sera … surprenante. Elle constitue, selon moi, le point faible du roman.
Car ce thriller m'a maintenue en haleine jusqu'à la dernière page et j'ai apprécié la façon nuancée dont Douglass Kennedy aborde les thèmes sociaux tels les droits des femmes à disposer de leur corps, la violence envers les femmes, la corruption et le pouvoir de l'argent qui peut – ou du moins qui veut- tout acheter. En rentrant dans l'intimité de différents personnages Douglass Kennedy illustre les motivations qui permettent l'émergence d'une droite religieuse et de fanatiques prêts à tuer ceux qui ne partagent pas leurs opinions.
Roman d'une cruelle actualité puisque la cour suprême des USA a retiré – après la parution du livre- l' amendement Roe vs.Wade de la constitution et qui nous dresse un portrait amer et inquiétant de l'Amérique actuelle (les USA)
C'est le premier roman que je lis qui aborde le fanatisme religieux sous un autre angle que celui de l'islamisme radical…C'est un acte nécessaire qui nous rappelle qu'il nous faut être vigilants, que nos droits ne sont jamais acquis, que tous les extrémismes se valent et qu'il y a de quoi avoir peur de ce qui prend forme dans la soi- disant plus grande démocratie du monde.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un Douglas Kennedy , ayant été assez déçu de mes dernières lectures ; là, j'ai retrouvé un peu l'auteur des débuts avec une bonne intrigue, un peu d'originalité… C'est prenant, bien écrit et cela se lit rapidement ! Je recommande ce livre
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« Les hommes ont peur de la lumière » de Douglas Kennedy aux @editionsbelfond

Ce que je peux tout de suite reconnaître à ce roman : l'addiction. Il est vrai que j'ai fait défiler les pages à toute vitesse, avec une volonté farouche d'en connaître le dénouement.

Ce roman traitant du droit à l'avortement a évidemment une résonance particulière du fait de l'actualité Outre-Atlantique qui permet d'appréhender les points de vue de chaque partie entre les pro-vies et les pro-choix. Depuis 1973, du fait de l'arrêt Roe Versus Wade de la Cour suprême, le droit à l'avortement était autorisé au niveau fédéral car considéré comme relevant du droit à la vie privée. Depuis le 24 juin 2022, cet arrêt a été abrogé laissant chaque État libre de fixer ses règles en la matière. Ce roman si situe à la jonction de ces deux dates charnières.

L'interaction entre les personnages est très intéressante, cependant j'ai regretté un côté un peu trop manichéen .

Un récit haletant où il m'a peut être manqué un peu de nuances et un je ne sais quoi de plus pour clore cette histoire mais qui m'a permis de passer un très bon moment et me donne envie de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur
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j'ai su le comprendre. Je ne parle pas du fait que je suis d'accord avec lui ou non, juste d'empathie. Les émotions sont parfaitement décrites, elles nous serrent le coeur et nous assistons impuissants à son existence qui se délite au fil des pages.

Les quelques personnages présentés sont parfaitement bien construits et permettent à l'histoire d'être aussi crédible qu'effrayante. Les pro-vie d'un côté avec l'ami (ou pas) religieu, la femme de Brendan, sa meilleure amie et les autres, celle qui se battent pour les droits des femmes : Élise et sa fille. Chacun a leur manière à son importance ici. Points de vue divergents qui finalement amènent aux questions que chacun doit se poser. Sans jamais vous dire quoi penser, l'auteur met le doigt là où ça fait mal.

Douglas Kennedy nous expose des faits sociétaux d'actualité avec une intrigue qui n'est pas négligée pour autant. C'est un livre court qui se lit tout seul, dynamique, fluide, il a tout d'un page-turner. Je sais que j'en garderai un très bon souvenir et je ne peux que vous le conseiller !

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Délicieuse impression d'avoir retrouvé Douglas Kennedy.
Avec "Les hommes ont peur de la lumière", l'auteur américain fait un come-back officiel. À travers une plongée dans un Los Angeles angoissant, étouffant. Presque suffoquant. La folie des ultra-conservateurs contre le droit à l'avortement. Leur hypocrisie également. Tout cela est magnifiquement dépeint.
Le personnage principal est un déclassé. Un oublié. Condamné à n'être plus qu'un numéro travaillant pour Uber. Avec un salaire de misère. Sans espoir d'évolution. Et face à des clients plus ou moins compréhensifs.
Il y a du "Rien ne va plus" dans ce nouveau roman. Mais en plus sombre. C'est l'époque qui veut ça. La peinture d'une époque tourne bien vite au thriller implacable.
Alors oui : Douglas Kennedy is back mais dans un monde de plus en plus aux abonnés absents...
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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Direction Los Angeles où nous suivons un Brendan, chauffeur uber, rongé par la peur des mauvaises notes de ses clients. Problème financier, problème de couple, ses seuls moments de répit sont auprès de sa fille Karla. Alors qu'il dépose une cliente devant une clinique pour avortement, il est témoin d'un violent attentat perpétré par des intégristes religieux pro-vie...

Sujet d'actualité au coeur de ce roman : le droit à l'avortement remis en cause récemment par la Cour suprême des États-Unis. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un roman moderne : sujet épineux, féminisme et extrêmisme religieux. Contente de retrouver la plume de cet auteur, j'ai tout de suite été prise par cette course contre la montre avec en toile de fond une fine analyse de la société américaine comme il sait si bien le faire. L'auteur nous livre ici une véritable fresque sociale où coexistent des idéologiques complètement opposées. N'oubliant aucun point de vue, il décrit avec brio la force des convictions d'un côté comme de l'autre, sans oublier la place des femmes concernées par cet acte médical. Et, au milieu de ce chaos, Brendan doit faire des choix et prendre partie sur un sujet dont il ne s'était jamais soucié. C'est un roman engagé qu'il fait bon de lire en ces moments de remise en question de droits fondamentaux !
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