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3,26

sur 752 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mirage, le titre de ce livre lui va comme un gant. En tant que lectrice, j'ai souvent eu l'impression d'être trompée par l'auteur, comme si des mirages m'apparaissaient et que je n'arrivai jamais à réellement comprendre la nature de cette histoire.
Les premières pages nous font penser à une histoire d'amour classique, de celle un peu difficile, où les personnages ne sont pas parfaits, mais qui démontrent pourtant un attachement l'un pour l'autre. On se dit donc que face à l'adversité rien ne pourra les empêcher de trouver leur bonheur ensemble.
Puis vient l'élément perturbateur, un document qui compromet leurs liens et qui surprend le lecteur autant que l'héroïne. Malgré tout je n'ai pas réussi à m'émouvoir de son sort, peut-être parce que Douglas Kennedy lui prête les traits d'une femme portant des oeillères, incapable de lire entre les lignes de son histoire d'amour malsaine.
Les événements prennent alors l'allure d'une enquête, presque policière, où la quête de la vérité sur le sort de son mari oblige l'héroïne à faire face à des péripéties parfois à la limite du bon sens.
D'une manière générale, j'apprécie l'écriture de Douglas Kennedy, certains de ses ouvrages m'ont même réellement conquis, mais celui-ci ne me laissera pas un souvenir impérissable. Un moment de lecture plutôt agréable, mais pas convainquant.
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Je connaissais Douglas Kennedy de nom mais pas l'auteur puisque je n'avais pas encore eu l'occasion de lire un de ses romans.
« Faute avouée est à moitié pardonnée » même si je viens de terminer son douzième opus publié en France en 2015 sous le titre de « Mirage ».
Pourquoi avoir choisi celui-là plutôt qu'un autre, me diriez-vous ? Simplement parce que on m'en a tant parlé que j'ai souhaité me forger ma propre opinion.
Au risque d'étonner, je me suis légèrement ennuyée et je dois avouer que c'est une petite désillusion.
Lorsqu'on ouvre ce livre, Robin et Paul sont mariés depuis trois ans et s'envolent pour un mois de vacances au Maroc afin de se « retrouver » et essayer de devenir parents.
Ces deux Américains que tout oppose, puisque lui est un artiste passionné, fantasque, dépensier au possible, alors qu'elle, de dix-huit sa cadette, est une experte-comptable rigoureuse, rationnelle, vont filer le parfait amour sous le soleil d'Essaouira dans la chaleur de juillet jusqu'à ce qu'une révélation choc provenant d'outre Atlantique balaye ce bonheur et conduise à la disparition de Monsieur.
Madame, se lance alors à sa poursuite. Dans une quête impossible ?
Qui va-t-elle rencontrer ?
Quelles seront ses découvertes ?
La traque sera-t-elle semée d'embûches ?
Se retrouveront-ils ou au contraire assisterons nous à un éloignement douloureux ?
Les réponses à ces questions qui ne sont pas exhaustives sont disséminées à travers ce récit…
La première partie où l'on est confronté aux problèmes de couple de nos protagonistes traîne en longueur. J'ai eu du mal à « rentrer » dedans.
La seconde moitié qui débute avec la découverte du secret est davantage captivante.
Je l'ai lue avec un plus grand intérêt et surtout du plaisir.
Le manque de suspens est le gros point négatif de cette intrigue.
J'ai deviné de nombreux évènements avant qu'ils ne se produisent et cela m'a insupportée énormément.
Au fil des pages, J'ai trouvé des approximations qui m'ont laissée perplexe comme le fait que notre personnage central débarque à Casablanca au petit matin, regarde l'heure quelques instants après pour constater qu'il est 18 h 45 (???) alors que la suite immédiate se déroule en matinée. Vous avez dit bizarre ? J'ai relu ce passage pour m'assurer que je ne délirais pas.
En fait, dans son ensemble, l'histoire est poussive, soporifique.
Elle manque de clairvoyance, de crédibilité.
Certains évènements ou rebondissements sont un peu « tirés par les cheveux ».
Je n'ai pas eu d'empathie particulière pour les personnages. Mis à part, peut-être, pour la famille de berbères.
J'ai trouvé notre héroïne naïve face au comportement de son « homme ».
Paul, est pathétique par son comportement enfantin et sa lâcheté.
Je me pose toujours autant de questions à son sujet. C'est frustrant !
Quant à la fin, quoi en dire ? Elle est floue. Elle me laisse dubitative.
C'est peut-être voulu par notre auteur pour permettre à chacun d'imaginer son propre dénouement ? Sait-on jamais…
Je ne sais pas si dans tous ses écrits on voyage autant, mais dans celui-là, j'ai apprécié cette balade au coeur du Maroc.
Les descriptions sont séduisantes et je me suis plongée sans mal dans cette ambiance locale.
Ne connaissant pas ce pays, je veux bien croire que D. K. a collé au mieux de la réalité dans son exposé.
C'est, à mon sens, la belle surprise de ce livre.
Ceci étant dit, les clichés concernant ce pays d'Afrique du Nord sont nombreux et gênants, comme l'omniprésence de l'argent. Avec les dirhams, tout s'achète et on s'en sort toujours finalement.
L'écriture est simple, facile à lire, à la portée de tous.
En définitive, cette lecture mi- sentimentale mi- policière n'est pas désagréable mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre.
Elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Comme le dit si bien le titre, c'est un mirage.
Je lirai prochainement un autre de ses bouquins pour me faire une idée plus précise de ses talents de romancier.

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Distrayant mais peu convaincant.
Une histoire sans profondeur qui s'enlise dans les sables du désert et dont le dénouement laisse nombre de questions en suspens. L'auteur lui-même ne semble pas accorder beaucoup de crédit à ce qu'il raconte.
Mieux que "La femme Ve" mais moins bien que "Piège nuptial" ou "Les charmes de la vie conjugale".
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Un peu ennuyeux. L'héroïne passe son temps à courir après son mari qui est vraisemblablement mort (d'où le titre). Rien de très palpitant, en fait...
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MirageDouglas Kennedy

Le dernier Douglas Kennedy que j'ai lu était "Cinq Jours" j'avais été déçu.

Eh bien avec "Mirage" je suis très très déçu, j'avais à peine lu 100 pages que j'entrevoyais déjà la fin.
C'est toujours aussi bien écrit, mais les histoires ne se renouvellent pas. Donc je pense que "Mirage" est le dernier que je lis
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Mirage... Ce livre porte bien son nom...
L'histoire est assez classique: un couple part en voyage pour se retrouver, madame y voit le moment d'accomplir son rêve de devenir maman et monsieur...est sur une autre planète.
Les personnages ne sont pas très attachant: Paul est un doux rêveur immature et Robyn une femme qui trouve toutes les excuses pour ne pas voir qu'elle va dans le mur...
Elle va donc y aller, dans le mur, en partant à la recherche de son mari qui un beau jour disparait.
Certains événements sont quand même un peu gros...
Je n'ai pas été emballée par ce roman.
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Douglas Kennedy fait partie de ces auteurs qui, sans en être spécialement "fan", occupent pas mal de place sur les étagères de mes bibliothèques. Rien de bien original d'une fois à l'autre, disons-le franchement, une marque de fabrique suffisante, même, pour que je me retrouve une fois ou deux à hésiter dans les rayons d'une librairie ("L'ai-je déjà lu ou pas?"), mais une plume qui constitue généralement la promesse d'un bon moment. Des romans dans lesquels "tout roule", qui m'embarquent dès le premier chapitre et dont les pages se tournent toutes seules. Des personnages bien décrits, bien ancrés dans l'histoire, au point qu'on a l'impression de les connaître depuis bien plus longtemps que les quelques dizaines de pages que l'on vient d'avaler.

Je n'ai pas lu Cinq jours, ni Murmurer à l'oreille des femmes, son recueil de nouvelles, je ne peux donc pas m'exprimer sur ses derniers ouvrages, mais je dois reconnaître avoir été déçue par celui-ci. Certes, la plume est toujours là, avec son pouvoir d'évocation, sa faculté à créer une ambiance, un décor, à faire ressentir au lecteur, en quelques phrases, la chaleur du désert marocain. Mais que cette intrigue est bourrée de clichés! Et comme Robyn est exaspérante, coincée dans son incapacité congénitale à admettre qu'elle s'est plantée et qu'elle ne pourra pas changer son mari. Il arrive un moment où la dévotion conjugale tourne davantage à la parodie qu'à la volonté de prendre sur soi. Et en ce qui me concerne, il n'aura pas fallu attendre les derniers chapitres pour atteindre ce point-là. Qu'elle m'a semblé énervante et peu crédible, cette femme qui, se découvrant trahie par un homme qui l'avait déjà tant déçue, se lance sur ses traces dans un pays inconnu, seule, au péril de sa vie, en se répétant qu'elle va de toute façon certainement le quitter ("Mais quitte-le et rentre chez toi, bon sang!"). Qu'elle est pénible, à s'obstiner à remettre son sort entre les mains d'un bandit notoire au lieu de se rendre à l'ambassade américaine (il est vrai que, dans ce cas, on perd la moitié du roman...). Je pense que, de toutes les décisions qu'il ne fallait pas prendre, elle n'en a pas ratée une seule. Tout comme elle n'a pas loupé une occasion d'arriver toujours 5 minutes trop tard, juste après le passage de son mari (en plus de mal choisir son mec, elle n'a décidément pas de chance). Bref, j'ai eu l'impression d'assister à un enchaînement de clichés, d'idées reçues et de caricatures, entre vilains pas beaux, arnaqueurs ordinaires, honnêtes Berbères et Américains pleins aux as (coups de pub au passage pour Rolex et Tiffany).

Les seuls vrais "plus" pour moi : les quelques chapitres passés dans le désert en compagnie d'une adorable gamine (scènes de solidarité féminine, non dépourvues de douceur, mais qui n'évitent pas non plus quelques facilités), et l'amour que Kennedy porte à la langue français et qui transparaît à plusieurs reprises.

En ce qui me concerne, il est loin, le temps de la poursuite du bonheur et des Charmes discrets de la vie conjugale. Rendez-moi "mon" Kennedy !



Merci, cependant, à Babelio et aux éditions Belfond, pour ce titre qui aurait pu, qui aurait dû, mais qui n'a pas pu...
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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J'ai lu ce roman jusqu'au bout car il y a une intrigue qui donne envie d'en connaitre le dénouement. Intrigue un peu tirée par les cheveux par ailleurs. Par contre je n'ai pas été séduit ni par l'écriture et ni par les nombreuses descriptions du Maroc , pays qui a visiblement séduit l'auteur. Dommage que pour les besoins d'un scénario caricatural de l'Afrique du Nord, un désert de dunes ait été inventé à proximité de Ouarzazate.
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Je ne suis pas fan de ce genre d'histoire ni d'héroïne : une femme qui cherche à travers le désert marocain son artiste de mari qui ne l'a mérite pas...elle se fait escroqué, volé, pipeauté, violé mais elle veut le retrouver et le comprendre. Non mais. Et pourtant je l'ai lu ce bouquin pour savoir jusqu'ou cela allait aller, quel était les secrets de cet homme, une étoile pour cela, mais pas plus.
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