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sur 750 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mirage, comme son nom l'indique, est un roman en trompe-l'oeil..

Un polar? Non, pas vraiment et même vraiment pas: l'énigme du- mari -qui- n'est- pas -celui -qu'on-croyait-avoir-épousé est vite oubliée, elle s'enlise dans les sables sahariens, et perd tout intérêt pour l'héroïne, et pour nous..

Un roman psychologique? Pas plus: Robyn, l'héroïne, NE PEUT PAS CHANGER , elle est insubmersibe, inoxydable, indécrottable... Après son périple "initiatique" en terra incognita (j'y reviendrai) , elle reste et demeure inébranlablement... une expert-comptable américaine qui croit que tous les bienfaits se rendent par une belle somme d'argent versée à ceux qui ont risqué leur vie pour elle, que tous les pièges tendus par des méchants assez peu convaincants (ils lui offrent le gîte et le couvert, et la "livrent"...à l'ambassade américaine en dernier ressort, on ne fait pas plus galant!) se détricotent à coup de tractations financières.. et qui obtient toutes les complicités ou les aides nécessaires à coup de bakchiches...

Cette propension américaine à dégainer le dollar est d'autant plus gênante qu'il s'agit d'un périple au Maroc, et qu'elle a donc de forts relents colonialistes et impérialistes......

Alors, peut-être, MIRAGE, un roman initiatique, un de ces récits de voyage, qui vous font rêver? Moi aussi, je suis allée plusieurs fois au Maroc..;et j'ai eu l'impression en lisant Mirage de voir se déplier un prospectus touristique: tout y est, et rien n'a le son ni le goût du vrai..Pas même une note exacte pour Essaouira le grand port sardinier, qui brille de tous les feux de la sardine au soleil..Cette ville , dessinée par un prisonnier français sans doute plein de nostalgie, est en fait un fort à la Vauban...Un coin de Bretagne aux couleurs du Portugal, adossé au désert, balayé par les vents de l'Atlantique et plutôt aéré! Maroc, terre de contrastes! Donc, pas un roman de voyage non plus. Mieux vaut lire une pub du défunt club Méd'...

Mais un voyage, c'est aussi la rencontre, en pays étranger, des hommes et des femmes de ce pays , me direz-vous.!!

Pas plus! Tous les clichés humains sont au rendez-vous: les affreux violeurs du désert sont "compensés" par les berbères au coeur sur la main, le vilain gay -obèse -escroc (n'en jetez plus!) est "rééquilibré" par le gentil et timide marchand berbère pauvre mais honnête. Notre expert-comptable indemnisera ce dernier une première fois, place Jmaa- el-Fnaa, en vendant à un joaillier ( juif ) le diamant (de Tiffany) offert par le vilain mari fugueur (mais artiste coté) et la montre (Rollex ) de papa - même en plein désert, traquée par tous et abondamment violée, une expert-comptable américaine a toujours de la ressource, comme on voit!

Le seul mirage vraiment volontaire du livre est ce mari disparu et en fuite que la narratrice et héroïne aperçoit plusieurs fois sur sa route, et même en plein New York, à son retour, et qui soudain se dissipe comme si le paysage saharien ou urbain l'avait avalé...Ce n'est donc pas dû à une insolation marocaine de notre expert-comptable déboussolée...

Un soupçon de fantastique dans Mirage?Que nenni: la dimension Stephen Kingienne du récit elle aussi se perd dans des sables inexpliqués..

J'avais lu avec plaisir deux ou trois autres livres de Douglas Kennedy, il y a longtemps. Je n'ai hélas pas retrouvé ce plaisir cette fois-ci, et j'en suis désolée pour les Editions Belfond et Masse critique de Babélio, que je remercie de nous associer à une lecture critique en toute liberté.

MIRAGE, pour moi, s'est dissipé sans laisser de traces, une fois le livre refermé...
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Douglas, tu débutas ta carrière littéraire en fanfare de didjeridoo.
Quand Gourou te rejetteras-tu dans « le » bouche féroce de l'écriture acérée ?
Là, tu nous as laissé dans un « Cul de Sac » avec ton « Mirage ».
« Rien ne Va Plus », dans « Cinq Jours » va paraitre ton nouvel opus, à « Cet Instant là » j'irai l'acheter en espérant aller « A la Poursuite du Bonheur » de te lire.
En attendant « La femme du V ème » avec qui j'ai eu « Un relation Dangereuse » va « Quitter le Monde », elle non plus n'a pas cru au « Mirage ».
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Lecture faite principalement dans le train lors de mes trajets quotidiens pour le travail.
Le livre est épais avec une belle couverture aux couleurs des dunes du désert.
Ce livre se lit facilement j'ai mis moins de 15 jours pour le lire. On suit Robyn dans ses aventures.

Le couple qu'elle forme avec Paul semble au départ couler des jours heureux malgré les différences d'âges et de caractères des deux tourtereaux.

D'ailleurs quand j'ai commencé le livre , tout ce bonheur étalé, cet amour fou me paraissait bien trop mis en avant... Je me croyais dans une bluette... Un peu cliché quoi ... Trop idyllique, trop mirifique ... Tout ça sonnait faux et vide....
Puis tout déraille, tout bascule.

Paul n'est pas l'homme que connaît Robyn. Sa face cachée refait surface lors d'un séjour Marocain. C'est la débandade, la fuite. Paul disparaît dans d'étranges conditions... du sang, des traces de luttes et plus rien ... Et Robyn une coupable idéale.

Alors, Robyn fuit elle aussi, partant à la recherche de son mari. Elle ne sait plus si elle l'aime, si elle le déteste. Elle ne sait plus qui il est... Ni qui elle est ...

Je me suis un peu lassée de la quête de Robyn qui dit ne plus aimé son mari et qui va au bout d'elle même pour le retrouver... Sa recherche d'un mirage semble vaine ...
Ses découvertes concernant son mari sont accablantes et pourtant en dépit de tout elle court à sa poursuite.

Folle et rocambolesque poursuite, un peu tout "much" selon moi.

L'argent tient dans cette histoire une énorme place, sans doute trop. On monnaye, on marchande, on échange de l'argent pour des sentiments. Je n'ai pas aimé que l'argent soit au coeur de trop nombreuses relations humaines. Et le Maroc en prends pour son grade... Même le désert son beau Sahara n'est pas très bien valorisé, ou si peu.

La fin est un revirement pour le moins incroyable...

Bon je m'arrête là, je me rends compte que ma critique est dure... Je ne me suis néanmoins pas ennuyée à suivre la trépidante course poursuite de Robyn après son mari, avec quelques personnages secondaires marquants comme Ben Hassan.

Mais je n'ai pas trouvé très subtile l'écriture de Douglas Kennedy dans ce roman là...

Il peine à nous dire ce qu'il pense du couple. de plus Douglas Kennedy nous guide dans un Maroc très cliché.

Je prêterais ce livre à une amie qui est d'origine Marocaine pour voir ce qu'elle en pense.

Quant à vous et bien lisez le pour vous faire votre propre avis,
votre propre Mirage ! Pour ma part ce livre n'a pas su m'envouter...

Merci à Babelio pour ce partenariat privilégié et aux Editions Belfond
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Parfois, on préfèrerait que personne ne nous prête de livres.
Du coup, je me pose une question, pourquoi est-ce que je me sens toujours obligée d'accepter de lire un titre alors que je sais d'avance qu'il ne me plaira pas ? Ce n'est pas l'effet confinement et la peur de manquer de lecture, j'ai toujours agi comme cela ; mais c'est difficile de refuser quand on vous dit, "tiens, lis ça, c'est super, tu verras..."
Bon, il est grand temps que j'apprenne à dire non, enfIn non merci ! ça passera peut-être mieux.
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Ce que j'aime chez Douglas Kennedy, c'est son habileté à camper des personnages, une atmosphère et surtout à instaurer un certain suspense qui fait que l'on a envie de tourner les pages pour connaître la suite du roman. Cela se lit très bien, en général. Là j'ai été un peu déçue, j'ai eu du mal à m'intéresser à l'intrigue tellement elle me paraissait rocambolesque et invraisemblable.
Robyn et Paul sont mariés depuis 3 ans, très différents l'un de l'autre, leur couple est basé sur une bonne entente sexuelle. Ils vivent à Buffalo où Robyn, presque 40 ans, est experte-comptable tandis que Paul, 58 ans, enseigne tout en ayant une activité artistique. Sur son initiative à lui, ils décident d'effectuer un séjour au Maroc où Paul a déjà vécu il y a plusieurs années.
Suite à la découverte d'un énorme mensonge de Paul puis d'un autre sur son passé, le couple vole en éclat. Paul disparaît et Robyn est alors suspectée. On passe d'un roman d'amour à une sorte de thriller, avec courses poursuites, vol, viols sur fond de désert marocain.
Beaucoup de clichés également comme si on lisait un guide touristique sur le Maroc. Donc, au final, ce n'est pas le meilleur de Douglas Kennedy, loin de là !
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D'habitude c'est avec plaisir que je lis le dernier Douglas Kennedy, ici ce ne fut malheureusement pas le cas ...

Je ne vais pas m'étendre sur cette histoire pleine de clichés et de rebondissements qui n'en sont pas vraiment.
Quand on lit un Kennedy ce n'est pas pour son écriture assez simple mais pour ses intrigues, son analyse psychologique assez fine de ses personnages et des couples en particulier. Avec "mirages" je n'ai rien retrouvé de ce qui m'avait tant plus dans "L'homme qui voulait vivre sa vie" ou "A la poursuite du bonheur".
Je me suis également lassée de la mention d'argent qui est constante dans ce roman, alors certes l'héroïne est experte comptable mais j'ai trouvé ses calculs permanents assez agaçant !

Bon voilà, un mauvais cru en somme, espérons que le prochain sera meilleur !
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J'ai lu avec plaisir plusieurs titres de Douglas Kennedy mais à mon sens Mirage n'est clairement pas le meilleur !

Le pitch : Robyn, une expert-comptable américaine de 40 ans, s'envole pour des vacances au Maroc auprès de son second mari, qu'elle connaît finalement bien peu puisque ce dernier lui cache plusieurs secrets.

L'héroïne est donc cette fois une femme… qui comme tous les autres héros (habituellement masculins) de Douglas Kennedy, se retrouve happée dans un engrenage fatidique…
Sauf que cette fois, ça ne fonctionne pas !
Alors oui, on explore le pays (Essaouira, Casablanca, Tata, Marrakech, le désert, …) à bord de bus au confort sommaire ou de taxis improvisés, on séjourne dans des hôtels plus ou moins confortables ou chez des autochtones plus ou moins accueillants, on goûte la nourriture locale, on explore les souks et les ruelles et on frôle quelques dangers.
Mais bon. J'ai surtout eu l'impression de parcourir un dépliant touristique bourré de clichés. Il y a les « méchants » qui contrecarrent les plans de Robyn ou lui veulent du mal et les « gentils » qui l'aident à se sortir d'affaire. Et l'argent, qui permet d'acheter, de corrompre, de dédommager, de remercier,…

Pour moi Mirage est un flop, mais je pense relire bientôt d'autres titres qui je le sais ne me décevront pas.
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Paul et Robyn Leuen sont mari et femme et pourtant tout les oppose. Robyn, comptable de profession, est une personne très cartésienne, organisée et prévoyante. Paul, artiste peintre, est lui tout son contraire. Bohème, de caractère léger et dispendieux, il ne pense guère au lendemain et se laisse vivre comme bon lui semble, sans penser à l'inconséquence de ses actes. Mariés depuis trois ans à peine, Robyn et Paul s'aiment mais les différences qui autrefois les avaient attirés l'un l'autre, les amènent cette fois-ci au bord de la crise conjugale. C'est alors que Paul propose à Robyn un dépaysement total afin de raviver la flamme de leur amour : un voyage au Maroc où enfin Paul pourrait peut-être retrouver l'inspiration qui lui fait défaut et où Robyn pourrait enfin se décontracter et se laisser vivre.
Robyn se laisse tenter. En effet, cela pourrait être enfin l'occasion pour elle et son mari de faire cet enfant tant désiré.
Une fois arrivés au Maroc, dans la petite ville médiévale d'Essaouira, il semble enfin que les souhaits de Robyn se réalisent. Au gré des couleurs et des images qui l'entourent, Paul retrouve l'inspiration et se remet à peindre, tandis que la jeune femme découvre un pays enchanteur. le couple est en communion, leur passion à nouveau vivace. Tout semble se dérouler de manière idyllique… Jusqu'au jour où Robyn découvre un terrible secret sur son mari, si terrible qu'il fait voler en éclats toutes ses illusions. A partir de cet instant, le voyage enchanteur se transforme pour Robyn en un périple dangereux où de nombreux secrets se dévoilent les uns après les autres.


Je pense que je vais me faire huer par les Babeliomaniacs fan de Kennedy mais pour moi, « Mirage » restera un mirage dans les oeuvres de Douglas Kennedy. Très heureuse de recevoir ce livre par Babelio et les éditions Belfond (que je remercie), j'avais hâte de découvrir le dernier roman de cet auteur américain prolixe, dont j'ai déjà par ailleurs lu d'autres titres –que j'ai beaucoup appréciés. Mais cette fois-ci, l'histoire de Robyn et de Paul ne m'a pas convaincue du tout. Et c'est peu de l'écrire…
Pour ceux qui n'auraient pas encore lu ce livre, ne lisez pas la suite.

Pour commencer, comme c'est souvent le cas dans les romans de Douglas Kennedy, il a fallu attendre la page 119 pour qu'enfin quelque chose d'intéressant se passe. le récit de leur voyage au Maroc est entrecoupé de flashbacks retraçant la vie passée du couple, le caractère de chacun, leur rencontre et leurs premières années communes. Une fois « le tableau en place », on peut se lancer dans l'histoire proprement dite qui débute avec leur arrivée à Casablanca. Mais là encore, la patience est de mise. Les descriptions de la lune de miel exotique que s'offrent Robyn et Paul m'ont terriblement ennuyée et plus je faisais connaissance avec ce couple, moins je m'y attachais.

En effet, je n'ai pas cru un instant à leur histoire. Paul m'apparaît dès le début comme un adolescent attardé, inconséquent et égoïste, bien content d'avoir trouvé une femme responsable qui pourra réparer ses bêtises. Puis, au fil des découvertes que Robyn fait sur lui, il apparaît comme une personne de plus en plus lâche, qui ne brille pas pour son courage ou sa moralité. Robyn, personne censée et responsable, se lance ensuite dans une quête invraisemblable pour le retrouver dans un pays inconnu. Mais pourquoi ? La culpabilité est souvent mentionnée. Mais de quoi se sent-elle coupable ? du mot qu'elle lui laisse ? Incompréhensible. de plus, outre ses talents d'artiste, on a l'impression qu'elle ne trouve comme réelle qualité à son mari que son don pour le sexe qui la fait grimper aux rideaux quatre ou cinq fois de suite. J'ai cru lire durant les cent premières pages un roman de la collection Arlequin (que je ne dénigre aucunement). Quand on lit un Arlequin (et j'en ai lu), on sait à quoi à s'attendre ; quant on lit un Kennedy, on s'attend à autre chose. Je ne suis pas une adepte des romans à l'eau de rose et le début de cette histoire y ressemblait beaucoup. Tant pis pour moi…

Quand enfin les choses se précipitent suite à la découverte du secret de Paul, on peut s'attendre à des péripéties rocambolesques comme Kennedy sait nous les inventer. Et là bien sûr, nous ne sommes pas déçus. Mais cette fois-ci, alors que la magie opérait très bien dans les autres romans de Kennedy, tout tombe dans le caricatural et la facilité. du personnage de Ben Hassan, le parrain de l'histoire (un méchant gentil ?) au bijoutier juif M. Abbou qui intervient à la fin tel un ange tombé du ciel, en passant par la gentille famille berbère… je n'ai pas accroché. L'omniprésence également du « fric » dans cette histoire est assez impressionnante : le lecteur est sûr de maîtriser le dirham à la fin de sa lecture (je n'ai pas compté le nombre de fois où ce mot est utilisé mais cela doit être assez considérable).
Surtout, je n'ai pas compris cette quête menée par Robyn, totalement inconcevable quand on pense au caractère même de ce personnage. Son mari se révèle de plus en plus méprisable, elle le déteste ou bien l'aime encore... Non, décidément, tout est fini entre eux mais elle continue à lui courir éperdument après. Moi-même je ne sais plus où j'en suis dans cette histoire. Il est clair que son mari est le « mirage » du titre : un homme, une histoire, sur lesquels elle a projeté tous ses rêves et qui au final se révèlent dans toute leur vérité plus que médiocres. le tout situé au Maroc qui au final, à part les scènes du Sahara, n'en ressort pas grandi. Kennedy, qui voulait sûrement mettre en avant la beauté de ce pays, a manqué son objectif.

J'ai dû sûrement moi aussi manquer quelque chose à la lecture de ce roman, qui par ailleurs se lit très bien, avec un style toujours très fluide et très simple. Connaissant tout le talent de Douglas Kennedy, il va s'en dire que cela ne sera pas le dernier que je lirai de lui… mais « Mirage », je vais très vite l'oublier.
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Un livre qui se lit tout seul. Aventure amour trahison. On va de rebondissements en rebondissements. Elle n'a quand même pas de chance cette héroïne et un certain penchant pour chercher les ennuis ou les attirer. Un livre de vacances agréable sans difficulté particulière.
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Robyn, experte-comptable, se rend au Maroc avec son mari, artiste peintre, Paul. Alors qu'ils essayent d'avoir un enfant depuis quelques temps, Robyn découvre que Paul a subit une vasectomie peu de temps auparavant. Après cette découverte, Paul disparait dans de mystérieuses circonstances. Robyn est alors tout de suite soupçonnée. Elle réussit à échapper à la vigilance des policiers et après avoir fouillée les affaire de Paul, elle décide de partir à sa recherche. Elle va, ensuite , aller de révélation en révélation...

Avoir l'occasion de lire le dernier Douglas Kennedy ne se refuse pas... et pourtant cette fois j'aurais du m'abstenir ... Ayant bien aimé "L'homme qui voulait vivre sa vie" et adoré "La poursuite du bonheur" du même auteur, j'étais contente de découvrir son dernier roman, mais cette fois, la sauce n'a pas pris du tout...

Tout d'abord, j'ai eu du mal à accrocher aux deux personnages principaux : que ce soit Robyn la narratrice ou son mari Paul. Dès le départ, on sent que quelque chose cloche, que leur relation n'est pas faite pour durer et qu'il y a énormément de non-dit dès le départ. Et puis la révélation de l'opération de Paul et sa mystérieuse disparition, n'ont pas reussit à m'entrainer plus profondément dans le récit. On peut ainsi dire que je suis restée de marbre, du début à la fin...

J'ai trouvé l'histoire trop alambiquée. Je n'ai pas du tout cru aux diverses tentatives de fuite de Robyn et la manière dont elle arrive (quasiment à chaque fois) à s'en sortir... Je ne dis pas qu'elle n'a rien subit, mais cela me parait trop "gros", trop stéréotypé...

Même s'il y a plusieurs rebondissements (je ne peux pas le nier), j'ai trouvé le rythme trop lent. Je n'ai pas réussit à être captivée...
Concernant le style d'écriture, je n'ai pas retrouvé la patte de Douglas Kennedy. Il m'a semblé y avoir aussi pas mal de répétitions (on va le savoir qu'elle est expert comptable...).

Bref, une déception pour moi... Dommage !

Je remercie Babelio et les éditions Belfond !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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