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3,69

sur 1532 notes
 Livre en plusieurs parties, toutes très touchantes. En lisant ce livre on se dit que Jane ne peut rien vivre de pire jusqu'à ce que le pire arrive et on se bat avec elle à chaque moment 
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ce roman est le premier livre de douglas Kennedy que je lisais et je l ai dévore de bout en bout , Je le conseille vivement a tous
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Quitter le monde a été une bonne lecture même si je la qualifierai d'assez irrégulière.

La première partie, environ les 150 premières pages, m'a bien plu, mais sans plus. Je me suis rapidement attachée à Jane et j'ai aimé découvrir sa famille et sa première histoire d'amour. Cependant, je ne trouvais pas l'histoire palpitante qui, en plus, est très ralentie par les (trop) nombreuses descriptions, à propos de livres, du monde de la finance ou de tout ce qui entoure Jane. Selon moi, une partie de ces descriptions est inutile et ne fait qu'alourdir le texte.

Après une première partie un peu mitigée, j'ai été totalement prise par la suite des événements. Toute la partie concernant la rencontre de Jane et de Theo, le nouveau job de Jane et ce qui s'en suit (si vous avez lu le livre, vous savez de quoi je parle), m'a passionnée de A à Z. J'étais incapable de m'arrêter de lire tellement j'avais hâte de connaître la suite. de plus, pendant cette partie, je me suis rendue compte que je n'avais jamais autant détester des personnages : les parents de Jane sont absolument ignobles et j'aurais aimé entrer dans le roman pour leur coller des baffes. Theo, que je n'appréciais déjà pas beaucoup au début, m'a également dégoûtée. Et là, alors que mes yeux filaient d'une page à l'autre, il se passe un truc... un truc de dingue, il n'y a pas d'autres mots. J'ai été choquée par cet événement, auquel je ne m'attendais pas du tout.

Si ce dernier point a marqué l'apothéose de la quatrième partie (si mes souvenirs sont bons), il a aussi eu la conséquence de ralentir considérablement l'action. C'est pourquoi la suite de l'intrigue est un peu retombée à mon goût; la reconstruction de Jane, quoique très bien décrite par l'auteur, ne m'a pas passionnée. Puis la cinquième et ultime partie change complètement de direction et le livre prend alors l'allure d'un thriller. Je n'ai pas vraiment compris son intérêt, pour dire la vérité. Enfin, oui, j'ai compris le lien entre l'enquête et Jane, mais je pense qu'on aurait aisément pu se passer de cette partie.

En conclusion : J'ai parfois eu l'impression qu'il y avait trop de choses, et qu'on perdait l'essence première du livre. Cependant, j'ai passé un très bon moment en suivant Jane, et j'ai hâte de lire d'autres livres de l'auteur.
Lien : http://livresquement.blogspo..
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Douglas Kennedy ne raconte pas une simple histoire. Il nous raconte la vie de Jane qui le soir de ces 13 ans déclare qu'elle ne veut pas d'enfant et qu'elle ne se mariera jamais. Cette simple phrase change le cours de sa vie. Suite à ses paroles, son père qui n'a jamais aimé sa mère s'en va. sa mère ne l'aime pas assez pour ne pas lui en vouloir. Elle la déteste et Jane doit apprendre à se construire sans l'amour de ses parents. En effet, elle ne revoit plus son père.

Jane est une héroïne vraiment forte, la vie ne m'épargne pas. Ses parents ne se soucient pas d'elle. Elle est brillante et réussit quand même à entrer à l'université. Elle trouve l'amour auprès de David, un de ses professeurs. Malheureusement, là encore cela ne va pas durer. Je me suis beaucoup attachée à Jane, et c'est difficile de voir la vie s'acharner contre elle. A sa place, je ne suis pas sûre que j'aurai eu sa force. Douglas Kennedy nous fait aimer Jane et c'est dur de lire toutes les épreuves qu'elle doit subir. On se demande si un jour elle va s'en sortir.

Dans ce livre, Jane perd tout ce qu'elle possède. Elle est tour à tour trahie par des personnes qu'elle aime et touchée par des tragédie. Elle part ensuite à la quête d'elle même, on la suit pas à pas tout au long de sa vie. Tout au long de sa vie, il n'y a que peu de personnes auxquelles Jane va pouvoir se fier. Beaucoup vont la décevoir. Il était dur d'apercevoir une lueur d'espoir dans ce roman.

Le style de Douglas Kennedy est vraiment envoutant. J'ai eu du mal à lâcher le livre, je voulais toujours savoir ce qui allait se passer ensuite, je m'inquiétais pour Jane, je souffrais avec elle. C'est rare qu'un auteur me fasse ressentir cela. J'ai déjà lu de l'auteur Piège nuptial et surtout Les charmes discrets de la vie conjugale. Ce livre est mon préféré de l'auteur, c'est celui avec lequel j'ai eu le plus de sentiments. J'ai à la fois ri et pleuré en le lisant. J'ai aussi été révoltée par certaines choses qui lui arrivaient.

Un coup de coeur, pour un livre qui ne vous laissera pas indifférent!
Lien : http://www.monantrelitterair..
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Jane Howard, brillante universitaire diplômée de Harvard, semble vouée dans sa vie personnelle à l'échec. Fille unique de parents divorcés, ses différentes histoires d'amour se finissent toujours dans le drame. Côté professionnel, ce n'est guère mieux, quel que soit le milieu où elle tente de se faire un nom. Un jour, au fond du trou, elle décide de "quitter le monde". Mais même ça, elle ne le réussit pas...

Un assez bon Douglas Kennedy, qui m'a un peu agacée au début (j'ai toujours du mal à me défaire de cette impression qu'il nous sert un texte tout droit sorti d'un atelier d'écriture!) mais qui m'a peu à peu happée et captivée. le personnage de Jane est assez intéressant et malgré son profil stéréotypé (jeune femme indépendante, brillante mais peu douée dans les relations personnelles), Kennedy parvient à la rendre attachante, touchante même. Je n'ai pas trop aimé la dernière partie du livre, qui pour le coup m'a semblé bien rapide et complètement déconnectée du reste du livre (elle aurait pu faire l'objet d'un roman à elle toute seule, un polar!) mais au final, cet opus m'a paru bien meilleur que d'autres !
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Ouf.... Ca y est je suis arrivée au bout de ce livre long de 694 pages !!!
Un livre poignant et touchant... " (;;;) l'un des meilleurs romans de cet écrivain américain. " déclare François Busnel, le meilleur que j'ai lu en tout cas.
C'est l'histoire d'une jeune femme qui commence mal sa vie dans une famille qui de déchire rapidement et dont sa propre mère lui reprochera sa vie durant la responsabilité de cette déchirure. le romans commence quand l'héroïne n'a que 13 ans et déclare, en constatant la mésentente continuelle de ses parents, qu'elle ne se mariera jamais et qu'elle n'aura jamais d'enfant. le lendemain son père les quitte et sa mère lui dira à longueur de temps que cette phrase a tout détruit.
Jane essayera néanmoins de se construire malgré un père absent, qui s'intéresse que peu à sa vie et une mère présente mais qui se désintéresse tout autant de ses sentiments et de son bonheur. Les choix qu'elle fera ne seront pas toujours les bons. Son sentiment de culpabilité ne va cesser de s'accroitre, elle va vivre des moments douloureux, des découvertes déroutantes et, enfin, un bonheur immense qui va lui être ôté bien trop tôt...La fuite sera la seule solution qu'elle envisagera mais la vie est plus forte et malgré elle elle trouvera une raison de continuer.
J'ai aimé la lecture de ce livre, malgré certaine fois le longueur du récit. Les sentiments exprimés sont profond, on les ressens vraiment, ils nous touchent et nous bouleverse autant que l'héroïne elle-même.
Ce qui est déroutant c'est que ça ne s'arrête jamais, les évènements s'enchainent et durent dans le temps. Une lecture qu'il ne vaut mieux pas envisagée si on vie déjà des choses douloureuses dans notre vie personnelle, je pense...
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Critique:
J'ai trouvé ce roman très réussi. C'est d'abord une étude sociale, ethnologique: relations compliquées entre parents et enfants, entre mari et femme, corruption (même si c'est simplement au sein d'une université), puis, à plus grande échelle, Douglas Kennedy décrit le comportements d'autres personnes, les traders, et d'une manière générale, de groupes de gens mis en présence... A travers la vie de Jane, il nous montre une palette de comportements fascinants, effrayants, différents, et cela sonne terriblement juste.

Tout comme dans «Les charmes discrets de la vie conjugale», la mère et la fille ont une relation conflictuelle. le personnage de la mère n'évolue pas. Elle reste engluée dans sa petite vie médiocre, et garde son esprit étroit. Elle refuse de se remettre en question, et accuse Jane de tous les maux. Comment peut-on, lorsqu'on est adulte et lucide, reprocher à sa fille une phrase qu'elle a eue à treize ans, et qui n'était que le résultat de ce qu'elle observait: ses parents en train de se déchirer?
[...]
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Fichtre ! Cette Jane a véritablement la scoumoune ! Voilà donc une analyse, certes pas des plus profondes, qui m'a tenaillée tout au long de ma lecture.

Je ne détaillerai pas ici tous les malheurs de Sophie, pardon, de Jane, l'héroïne de ce roman, pour ne pas dévoiler l'histoire aux futurs lecteurs, mais sachez que cette pauvre Jane ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit de se mettre dans des situations abominables. Elles les enchaînent encore et encore, les unes après les autres. Et justement, c'est presque trop pour être crédible, d'autant plus que très souvent, la naïveté de Jane confine à la stupidité, ce qui, pour une doctorante d'Harvard pose question !

Lors de la lecture de ce roman, j'avoue également avoir décroché sur les nombreuses références d'auteurs de livres et de films américains dont je n'avais jamais entendu parler, et sur les explications du fonctionnement des placements boursiers qui relèvent pour moi, du chinois. Heureusement, les malheurs de Jane ne sont jamais loin pour relancer l'histoire !

"Quitter le monde" est un roman qui se lit agréablement, et qui donne à réfléchir sur plusieurs thématiques importantes : l'amour, la perte, le deuil, la mort... Et nous, comment aurions-nous réagi dans les situations traversées par Jane ?



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Un roman sur la destinée et les évènements qui la façonne sous forme de la fausse autobiographie d'une jeune américaine du XXème siècle.
Construit autour d'une introduction et de cinq parties jalonnées par les rebondissements du destin de l'héroïne . le lecteur est tenu en haleine et passe par toutes les émotions.

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Un livre agréable, plaisant à lire, une héroïne qui attire la poisse, à qui l'on s'attache et dont on veut connaître les aléas qu'elle subit.

4 périodes qui permettent de poser le personnage, d'en décrire la biographie, cependant les liens entre ces différentes parties sont parfois si ténus, qu'elles semblent indépendantes ; les premières périodes auraient pu être plus courtes sans que le roman n'en souffre car il ne décolle vraiment que dans les deux derniers épisodes.
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Les thèmes chers à Douglas Kennedy : le destin, la culpabilité, le poids d'un instant sur une vie, le monde universitaire, l'écriture, la descente aux enfers…

Si j'effectue un classement de mes lectures de Douglas Kennedy, Cet instant-là arrive en tête, ensuite son recueil de nouvelles « murmurer à l'oreille des femmes » suivi de cet ouvrage et ensuite en dernier lieu la Femme du Veme.
Comme tout écrivain prolifique, son oeuvre est parfois inégale.
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