Les séries littéraires... quand on les affectionne, on a souvent plusieurs raisons. En ce qui me concerne et pour la série de
Lars Kepler je suis attachée au style d écriture évidemment, au personnage principal- Joona Lina- presqu exclusivement, et à la qualité des intrigues.
Lire un nouveau tome est donc chaque fois une excitation mais aussi une prise de risque. Jusque là je n ai jamais été déçue... mais arrive
le Chasseur de Lapins.
Déjà quand je commence ma lecture, j ai cru avoir raté un opus mais non, c est bien la suite de
Desaxés. Passé la surprise de retrouver mon personnage fétiche dans cette situation, le début est plus que prometteur. Les 335 premières pages me régalent.
La 337 ème me fait tomber. En effet, quand on lit des polars fréquemment, il y a des intrigues qu on retrouve souvent (bam) et des schémas faciles à identifier (re bam). Et là un indice , un seul , mis avec les éléments précédents et vous avez la solution de l énigme : pourquoi il tue ! le souci c est qu il reste au moins 260 pages à lire.
Je me dis alors que je vais poursuivre et qu'au contraire cette thématique va être traitée différemment mais page 388 ça confirme votre sentiment : non cette fois les auteurs sont tombés dans la facilité.
Tristesse ... comment finir ce polar quand à près de 200 pages de la fin on a déjà tout démasqué ?
La qualité d écriture aide, il faut l'avouer. Mais si en plus pendant près de 100 pages votre personnage fétiche passe au second plan (oui c est cohérent avec l histoire mais quand même) ça devient difficile. Je m accroche. Je finis comme habituellement sur un hang over en espérant retrouvé mon flic dans un prochain volume et une enquête surprenante. On ne peut pas vraiment en vouloir aux auteurs d avoir une baisse de niveau mais il ne faudrait pas que ça se répète.