Le Chasseur de lapins

Le ministre (sadique) des Affaires étrangères est assassiné, chez lui, lors d'ébats sexuels avec une escorte. On redoute une cellule terroriste voulant agir sur le territoire de la Suède.
Mais mais mais Joona Lima (héros récurrent), celui qui pourrait le plus aider, est en prison, sous haute sécurité et donc, n'est plus policier. Qu'à cela ne tienne, les autorités politiques et judiciaires se mettront d'accord pour trouver un arrangement afin de faire participer Joona à l'enquête. On a trop besoin de ses lumières ici. Car, il y a d'autres morts et tout aussi sanglants que barbares.
J'ai toujours cru qu'il devait être bien difficile d'écrire à quatre mains mais ce couple (Alexandra et Alexander Ahndoril) qui se fait appeler Lars Kepler maîtrise très bien la technique. C'est fluide, une construction dramatique toute en montée et en densité, des personnages complexes que l'on aime découvrir et/ou retrouver.
Toutefois, l'histoire n'est pas inédite. On l'a déjà lue/vue. de plus, on nous sert beaucoup d'indices, de gros indices faisant en sorte que l'on devine le punch final et on suppose de quoi il retourne et pourquoi.
Néanmoins, le chasseur de lapins nous garde bien réveillé, à un bon rythme de lecture avec une fin qui laisse entrevoir une autre aventure avec notre héros Joona Lima . Un sympathique prochain rendez-vous.

Après l'immense déception de Playground et la petite baisse de régime de desaxé, j'ai retrouvé avec plaisir l'ecriture et l'ambiance des romans de Lars Kepler.
On retrouve Joona en prison, mais suite au meurtre d'un ministre et aux risques de terrorisme, il s'avère que lui seul peut mener à bien cette enquête grâce à laquelle il pourrait bien obtenir une grâce totale.
C'est vrai, il y a quelques raccourcis et quelques facilités pour nous remettre Joona dans la situation qui était la sienne avant sa déchéance des deux derniers romans. Je le concède volontiers.
Mais le rythme est toujours là, les enquêtes sont prenantes et bien ficelées, le roman est agréable à lire. En tout cas, je me suis laissée embarquer dans l'histoire et je n'ai pas lâché le livre une fois ouvert.
Un roman de bonne facture à confirmer avec le prochain, en effet la fin est prometteuse.

Alexander et Alexandra Ahndoril alias Lars Kepler nous livre ici un thriller écrit à quatre mains qui tient la route mais qui n'apporte rien de bien nouveau au genre. En effet, l'intrigue ainsi que sa construction ont déjà été utilisés à maintes reprises dans d'autres thriller.

Dans les livres écrits à quatres mains, je lui préfère la série W3 écrite par Jérôme Camut et Nathalie Hug. Mais ceci n'engage que moi !

Toutefois, ceci ne m'empêchera pas de revenir vers Lars Kepler car j'ai malgré tout passé un très agréable moment de lecture avec " le chasseur de lapins".

Des crimes abominables - mais perpétrés sur des salauds et sauvés in extremis du morbide par la variation quasi surréaliste de la mise à mort: éviscération, taillade de la veine jugulaire, tir dans les yeux, pendaison (« Il ne sait pas pourquoi il tient à le pendre, lui en particulier. C'est une idée qui lui est venue en observant James pendant la chasse : il aimerait le voir pendu. »). Du sexe borderline mais finalement éthique : tant que tout le monde est consentant, y'a pas de mal à se faire du bien. Des fausses pistes qui s'amusent à rappeler que Zlatan Ibrahimović fut en son temps un réfugié. Un style précis sans fioritures. Bref, c'est plutôt de la belle ouvrage qui fait oublier qu'il s'agit là de la énième variation sur le méchant psychopathe vs la rédemption par l'amour des gentils héros malmenés par la vie quoique plutôt gâtés par la nature.
La fin est clairement du grand n'importe quoi en guise d'appât pour le prochain tome. Mais là, ce sera sans moi. C'était bien, j'ai dévoré ; mais plus, ce serait de la gourmandise.

Pour les initiés de Lars Kepler, nous avons ici le retour attendu de Joona, et de la magnifique Saga.
Pour les autres, il vous sera difficile de bien entrer dans les personnages.

Un retour qui se fait quand même en douce car on préfère suivre les victimes et bien sûr le tueur.

Un tueur dont on pourrait presque s'attacher, tant sa cause est « noble ».

La fin par contre, ne se fait pas en subtilité sur l'intention de l'auteur : il y aura une suite l'an prochain.

Je suis déjà impatient

J'aurai eu envie d'aimer beaucoup plus ce roman... d'autant que ça faisait longtemps que j'attendais la suite des aventures de Joona Linna... L'écriture est toujours aussi rythmée et les chapitres sont encore une fois très courts... L'introduction au roman était glauque à souhait, dérangeante et percutante... mais bon, ça s'est vite essoufflé... Beaucoup de personnages, sans grands intérêts, j'ai trouvé que beaucoup de chapitres étaient de trop et servaient pas nécessairement l'histoire, qui aurait tellement gagné en intensité s'ils n'avaient pas été présents. Mais gros point positif pour les personnages de Joona et Saga, que je trouvent absolument merveilleux... J'attendrai tout de même avec impatience la suite de l'histoire...

Le ministre des Affaires étrangères est sauvagement assassiné, malheureusement il ne sera pas le seul...
Des hommes influents sont tués ! Par qui ? Pourquoi ?
Joona Linna est de retour malgré sa peine de prison. Saga Bauer est également de la partie !

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de roman de Lars Kepler.... Pourquoi ? Mystère. ...
Car une fois encore je me suis régalée !
Une traque à vous glacer le sang, un assassassin que je n'avais pas vu venir ! Des chapitres courts qui donnent du rythme !
Tout est tellement bien décrit, qu'on peut s'immerger aisément.
J'ai frissonner lors de cette enquête, systématiquement ce couple me coupe le souffle par leur ingéniosité ! Leur côté sombre !
Bref un livre bien flippant à ne pas mettre entre toutes les mains !

Le succès des thrillers venus du nord ne ce dément décidément pas et il est mérité.

On remercie Stieg Larsson d'avoir ouvert cette brèche littéraire tout à fait plaisante.

Parce qu'on les aime ces thrillers. On aime le froid, les grands espaces un peu hostiles. Les villes aux rues balayées par les méchants et les intérieurs douillets surchauffés. Les bars louches, les gens louches, les policiers en taule, les meurtres sanglants qui n'ont rien à envier à certaines scènes de Game of Thrones. Les noms aussi imprononçables que les meubles du dernier catalogue Ikea.

Il y a tout cela dans ce roman. Et en plus un scénario original et haletant qui rappelle (je ne spoile rien) l'ambiance de Shining. de quoi se faire délicieusement peur au fond d'un bon canapé ou sur une plage en plein été.

Alors faut-il le lire ? Oui. Valeur sûre du monde du thriller. Et si ce n'est déjà fait, visionnez-vous Shining dans la foulée.

Le duo d'écrivains suédois Alexander et Alexandra Ahndoril, alias Lars Kepler nous convie à la sixième aventure de Joona Lina.

Si vous n'avez pas lu les précédents, ce n'est pas un problème, il est tout à fait possible de prendre cette série en cours.

Joona Lina purge une peine de quatre ans dans une prison de haute sécurité. Saga Bauer son ex-binôme est inspectrice à la Sapo (sécurité nationale suédoise), elle a 29 ans. Elle est alertée car le ministre des affaires étrangères vient d'être assassiné.

Une mort lente et sauvage suivant ses ébats avec Sofia Stefanson, une prostituée épargnée par l'assassin, elle a été témoin du meurtre.

Très vite la piste terroriste est privilégiée, des liens avec un homme incarcéré et un réseau de terroristes se dessine. C'est pour cette raison que l'on va demander à Joona de collaborer et de mener l'enquête. Un vrai plaisir de retrouver ce fin limier hors du commun.

Mais pourquoi Sofia a-t-elle été épargnée ? et puis il y a cet autre élément étrange; une comptine enfantine entendu juste avant le meurtre... Elle parle de dix petits lapins et de leur terrier ...

Bizarre tout cela... Bienvenue dans l'univers de Lars Kepler. Je vous préviens c'est très noir, glauque. Certaines scènes concernant des animaux ou humains écorchés sont limite insoutenables.

Un récit parfois inégal, avec quelques longueurs à mon sens, mais une écriture qui accroche dès le départ, les pages tournent assez vite, il s'agit tout de même d'un pavé de 568 pages.

Quelle intensité et comme toujours un excellent thriller psychologique.

J'ai passé un excellent moment de lecture, merci à Actes Sud pour ce mystérieux envoi.

Ma note : 8/10

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

Un chasseur de lapins, qui me ramène à des souvenirs d'enfance … un cri dans la rue « chiffons … peaux de lapins » … le même cri qui se répète … voilà le chiffonnier (1) qui passe me disait mon grand père … la vie reprenait tranquillement son cours.
Tout au long de ce récit, alors que le chasseur de lapins imaginait des scénarios différents pour les dix petits lapins … j'ai cru que j'allais assister en direct au dépiautage d'un individu car le livre ne nous offre guère de solutions élégantes pour se débarrasser d'un cadavre … à chaque fois, il y a une surenchère dans le macabre, le glauque, l'horreur.
Le suspense est au rendez vous, nous sommes tenus tout au long de la lecture en haleine, et on tourne tourne les pages et même si l'identité du chasseur de lapins sera dévoilé avant la fin et que nous aurons pu le deviner seul, nous irons jusqu'au bout à la fois pour nous rassurer avec un happy end et découvrir l'introduction à l'intrigue suivante.
Une écriture à quatre mains toujours aussi professionnelle, pour ma part j'aurais souhaité approfondir un peu plus la personnalité de Joona Linna, personnage attachant qui même s'il est au coeur de l'enquête, ses sentiments sont mis de côté et c'est bien dommage car son histoire jusqu'à présent le rendait très attachant.
Il faudra attendre le prochain volume de la série peut être pour le retrouver plus présent en temps qu'individu.

(1)
Un chiffonnier est une personne dont le métier consiste à passer dans les villes et villages pour racheter des choses usagées et les revendre à des entreprises de transformation.
Avec la réglementation de plus en plus serrée du système de ramassage des ordures entreposées dans des poubelles hermétiques, enlevées par des sociétés spécialisées, ce métier a progressivement disparu dans les sociétés occidentales. Exercé en France jusque dans les années 1960 (par exemple par les chiffonniers d'Emmaüs), il continue à l'être par des personnes dans une situation économique de grande précarité ainsi que dans de nombreuses régions du monde.
À l'origine, le chiffonnier collecte :
* les vieux chiffons pour les papeteries,
* les peaux de lapin pour les industries de fourrure ou pour faire de la colle de peau utilisée en ébénisterie ou pour la marqueterie,
* les os pour la fabrication de colle, de gélatine comestible ou pour les films photographiques,
* La ferraille pour la métallurgie,
* Les boîtes de conserves pour l'industrie du jouet,
* le verre,
* le papier pour la cartonnerie,
* Les mégots dont ils faisaient commerce pour le tabac.