Le Pacte

J'étais très intriguée par ce roman car j'avais lu des critiques très enthousiastes et parce que l'histoire se situe en Suède, un pays dont je ne sais pratiquement rien. Les romanciers nordiques ont beau être à la mode, je reconnais que mes lectures de 2 ou 3 romans de Arto Paasilinna, romancier finnois, ne m'avaient pas du tout donné envie d'en savoir plus sur ces contrées polaires ! Mais cette fois, je me suis dit qu'avec un livre policier je passerai un moment agréable : j'avais tort.
Même si l'histoire s'avère être intéressante de part son aspect politique, Lars Kepler n'a pas réussi à me captiver.
Il faut dire que ce n'est pas très bien écrit : il n'y a aucun style particulier, les métaphores sont lourdes (on lorgne vers la mauvaise littérature : "les langues de feu" pour parler d'un incendie), le vocabulaire est pauvre et les répétitions sont légion. le roman serait amputé d'une centaine de pages si les auteurs ne répétaient pas toujours les mêmes choses.
Toutes ces redites empêchent le livre de progresser d'autant plus que les auteurs font des digressions d'inégal intérêt. le roman devient intéressant dans les 100 dernières pages (il en fait 500) parce que les pièces du puzzle se mettent en place. On découvre ce qu'est ce fameux pacte et l'idée est révoltante. Dans les mains d'un autre écrivain (Stephen King, Patrick Graham), on en aurait perdu le sommeil mais avec Lars Kepler, on est simplement un peu écoeuré à cause de ce style mou du genou. Si on frissonne, c'est uniquement à cause de notre sens moral parce que tout est décrit faiblement, rapidement, sans suspense ni ressort dramatique.
La conclusion est du même acabit et l'épilogue sent le réchauffé.
Le Pacte n'est ni plus ni moins qu'un roman de gare _ à mes yeux du moins.

J'avoue que je ne l'avais pas venue venir, cette déception-là… Qu'on n'accroche pas à un roman d'un auteur qu'on apprécie, OK ça arrive de temps en temps, mais quand ça arrive seulement au second roman d'une longue liste, on est en droit légitimement de se demander si on va continuer avec lui (ou eux en l'occurrence ici) ou pas.

Que dire, à part que j'ai trouvé ce roman brouillon, manquant diaboliquement de structure et d'un fil rouge ne serait-ce que ténu auquel me raccrocher, ce roman qui aborde bien trop de sujets différents pour un seul et même bouquin : trafic d'armes, complots politiques, musique, génocide, tueurs à gage, ONG et j'en passe… Tout semble décousu, emmêlé à tel point qu'on a l'envie furieuse de lâcher l'affaire parce qu'on ne sait pas comment on pourrait s'en sortir d'un bordel pareil, les personnages sont bien trop nombreux pour qu'on s'y retrouve, pas assez exploités du coup forcément, les lieux et thèmes multiples nous perdent tant que je n'avais même pas envie de découvrir ce qui liait tout ça ensemble. Lassitude immense dans ma lecture que je n'ai fait que subir sans y prendre le moindre plaisir.

C'est dommage, car le début était vraiment prometteur, mais ça s'est effondré rapidement comme un soufflé sorti trop rapidement du four.

Je n'ai rien retenu de positif dans ce roman, je me laisse encore deux ouvrages de Lars Kepler pour me décider de continuer ou non car on m'a dit tellement de bien du roman le marchand de sable que j'ai envie de le lire, mais si tout le reste est à l'image de celui-ci, Lars Kepler et moi aura été le crush littéraire le plus éphémère qui ait pu exister entre un auteur et moi.

Au suivant !
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Je n'aime pas les suspense politique

J'avais été très agréablement surprise par "le Marchand de sable" et 'l'Hypnotiseur", des histoires très originales conduites par un enquêteur perspicace, et j'espère que leurs autres romans possèderont ces qualités. Cette intrigue (qui n'en est pas une) n'est sans doute qu'un faux pas dans la carrière en duo du couple Ahndoril.

C'est un peu comme un film engagé qui abuserait des effets spéciaux. On sent une prise de position, une défense de valeurs, mais on ne fait pas de l'art avec des bons sentiments.J'ai eu l'impression que les auteurs n'avaient pas grand chose de concret à raconter pour illustrer cette philanthropie branchée et ils en on fait des tonnes sur des événements décousus. Je me demande encore ce qu'apporte à l'intrigue l'intervention délirante et cruelle de l'ancien animateur télé vedette.

À la place de l'éditeur, je n'aurais tout simplement pas publié ce livre qui ne peut que porter préjudice à la littérature nordique que l'on commence tout juste à découvrir (avec bonheur).

En somme, mieux vaudrait faire l'impasse sur ce livre sans ôter sa confiance aux auteurs qui sont capables de belles intrigues. Mais ce n'est que mon avis. D'autres auront pu aimer... il faut essayer.

Comment dire ? Cela faisait des années que je n'avais pas arrêté un livre avant la fin. Je me suis pourtant accrochée, mais impossible : c'est très (trop) mal écris, il y a énormément de redites, de répétitions, de phrases 200% identiques.
A part les dialogues (convenus et bateau), le style n'est pas fluide, on n'arrête pas de se demander si c'est la traduction qui a pêché ou si les auteurs se moquent du monde et surtout comment la maison d'édition a pu publier ce roman qui à mon avis discrédite l'auteur.
L'histoire met du temps à se mettre en place, on accroche pas du tout aux victimes perdus dans une course poursuite sans fin dans la forêt dont on devine la fin. Les ficelles sont bien grosses. Et quand enfin, les choses se mettent en place, c'est trop tard, on a déjà fait une overdose de ce roman à mon avis inutile.

Déçue par ce second ouvrage à la lumière de la qualité du 1er. le Pacte est construit comme plus construit comme un scenario que comme un roman policier.Ses dialogues sont convenus, l' intrigue l'est tout autant et on regrette l'absence de portait psychologique des différents protagonistes (surtout Saga et le trafiquant d'arme). Approche trop manichéenne du fléau que constitue le trafic d'arme avec les bons et les méchants.
Vivement un troisième à condition qu'il soit de la même veine que "l hyptnotiseur".