Naissance d'un pont

Je vous invite à découvrir ma dernière chronique vidéo, où je présente Naissance d'un pont et Réparer les vivants de Maylis de Kerangal.
Lien : http://www.youtube.com/watch..

On traverse ce pont avec plaisir ...on plonge dans ce récit avec tranquillité et amusement ...Une écriture fluide .des personnages attachants avec comme fond la naissance de ce pont .....

Difficile à dire, on n'a un peu d'empathie pour Diderot qu'au moment ou il se fait casser la gueule. le style , pseudo original, est quand même quelquefois pesant, comme la queue du paon dans une basse-cour littéraire qui s'ennuie.
Il y a quand même de bon moments, mais l'enthousiasme retombe assez vite.
Kerangal sait surement mieux faire, plus épuré, moins maniéré.

j'ai lu ce livre en 2011, remerciant un ami pour ses conseils literraires. on embarque dans un unnivers étranger, celui de humour noir, le regard que porte l'auteur sur notre monde est épic.
j'ai aimé ce livre comme une part de gateau au chocolat, une dégustation réguliere mais lente afin de faire durer le plaisir des mots. l'auteur est un acrobate, moderne, il nous voyager à travers des mots 'opposant aux extremes
ce livre est un bijou de la litterature francaise
jje suis toujours triste de finir un bon roman, heureusement que leur re lecture est infinit.
bonne lecture

Tranches de vie des différents participants à la construction d'un pont destiné à relier deux rives d'un fleuve, deux mondes que tout oppose et qui ne veulent pas se rejoindre.
Les personnages, du simple ouvrier venu chercher du boulot au chef de chantier mondialement reconnu, se croisent et interfèrent les uns avec les autres dans une succession d'évènements qui vont marquer la naissance du pont de la ville imaginaire de Coca, que l'on devine dans l'ouest américain.

Côté style, c'est très "parlé". C'est un livre qui pourrait se lire à voix haute tant l'auteur use de la syntaxe de l'oral plutôt que de celle de l'écrit. Ce phrasé est souvent très agréable et très fluide, mais son efficacité est assez inégale d'un chapitre à l'autre et c'en devient parfois gênant.

Dans l'ensemble, ça reste très original, que ce soit le style ou le thème, et sympa à lire dans la mesure où on s'attache à tous ces personnages qui mènent leur vie sur le chantier. Pas besoin de rebondissements dans tous les sens pour qu'on ait envie de tourner les pages, et c'est une très bonne chose.

j'ai aimé les premières pages. un style particulier demandant un effort pour s'accrocher........ et puis tout s'est effiloché. Je ne suis pas sure d'être assez attachée aux personnages pour le lire jusqu'à la dernière page.

ou Comment la mégalomanie d'un homme est source de portraits d'hommes et de femmes à la dérive.

Mon avis :
Voici un livre qui a reçu le Prix Médicis et que j'ai lâchement abandonné....
Je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'écriture, certes très travaillée, mais sans doute un peu trop.
de plus, les problèmes des chantiers de construction ne m'ont pas passionnés, ni la vie des travailleurs du chantier racontées de façon trop alambiquée à mon goût.
J'ai été d'autre part déroutée par la touffeur et la moiteur du roman qui, pour moi, se situe plus dans un pays d'Amérique latine qu'en Californie.
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Ma fille m'anmonce qu'elle veut devenir ingénieure en Génie Civil. Un peu perplexe, je me plonge dans ce roman : rien de tel que la littérature pour connaître la vraie vie !
Remarquablement documenté, même si j'ai finalement trouvé le récit un peu ennuyeux. C'est en revanche un des rares romans sur ce sujet.
J'ai été bien plus captivée par les autres romans de Maylis de Kerangal