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3,63

sur 509 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après Liv Maria qui ne m'avait pas provoqué le coup de coeur attendu, j'ai tenté Sauvage. Mais une nouvelle fois, je passe à côté du roman. L'écriture est jolie, fluide, agréable mais au fur et à mesure du roman, je ne peux m'empêcher de m'ennuyer et d'avoir de moins en moins d'empathie pour Ottavia.
Cette jeune femme qui ne sait jamais ou elle en est, qui elle est, qui elle aime, d'où elle vient et où elle va, ne me suffit pas pour susciter mon intérêt.
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Malgré une exploration audacieuse de la vie tumultueuse d'une héroïne en quête de liberté et d'authenticité, je n'ai pas réussi à m'immerger compléter dans l'histoire.
Parce que et même si le récit offre un voyage fascinant à travers diverses rencontres et aventures et parle constamment de plats succulents, rien ne m'a emporté par la main. J'ai trouvé les personnages et les événements, bien que dépeints avec habileté, parfois distants, et peinaient à me faire ressentir une quelconque empathie à leur sujet. Une déconnexion émotionnelle qui a terni mon expérience de lecture.
Aussi, le déséquilibre de la narration : le rythme du récit m'a semblé parfois assez irrégulier, avec des passages qui traînaient en longueur tandis que d'autres semblaient survoler des moments clés. Ce qui a rendu l'ensemble moins cohérent et engageant à mon goût.
Le style est sans fioriture, peut-être justement une petite touche artistique n'aurait pas été trop superflue.
Dommage !
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Ottavia Selvaggio est une femme forte et décidée. A 15 ans, elle décide de marcher sur les pas de son père, au grand dam de sa mère, et de se mettre à la cuisine qui devient une véritable obsession. Sa passion de jeunesse destructrice pour un jeune cuisinier, Cassio, sa rencontre avec Clem qui la hante, son mariage avec Bensch, un critique culinaire avec lequel elle a trois enfants, n'y changent rien : elle ne vit que pour la cuisine. J'avais beaucoup aimé Liv Maria de la même autrice en raison du personnage féminin mais, ici, l'alchimie n'a pas opéré en ce qui me concerne. Ottavia est vraiment trop égoïste. On se demande pourquoi elle a fait des enfants puisqu'elle n'a aucun temps à leur accorder. Elle a le même comportement que beaucoup d'hommes qui privilégient leur carrière à tout le reste et, si ça fait d'elle une femme forte, ça ne me l'a pas rendue sympathique.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Je ressors contratiée par l'histoire d'Ottavia.
Contrariée, parce qu'Ottavia est une femme indépendante, carriériste. Pourtant elle est aussi mère et épouse.
Julia Kerninon nous présente son héroïne comme une femme forte, une femme qui revendique le droit de se comporter comme un homme.

Je crois que c'est là que nos chemins se séparent ma chère Julia. Je t'ai pourtant tant aimé.

Mais voilà, dans ce roman, c'est ma propre vision du féminisme qui est confrontée à tout ce que je n'aime pas dans ce terme de "féminisme"
Ce n'est pas parce qu'un homme se comporte de façon exécrable que les femmes doivent faire de même. Bien sur qu'elles ont le droit de le faire, mais quel sens ça a? Reproduire ce qu'on dénonce? Qu'est-ce que ça dit de nous?

Je suis assez déçue de ce roman que j'attendais avec impatience.
L'écriture est parfaite, comme toujours avec Julia Kerninon. Elle maitrise à la perfection sa prose et chaque mot, chaque virgule est justifié.
Hélas, il m'a manqué l'attachement à Ottavia, dont je n'ai pas su percer la carapace et qui m'est restée inaccessible.

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Ce nouveau roman de Julia kerninon avait, me semblait-il, tout pour me séduire: l'Italie, la cuisine, une héroïne forte, libre et déterminée et une autrice dont j'avais beaucoup aimé le roman "Liv Maria".
Malheureusement le rendez-vous fut décevant. Ce portrait de femme ne pas convaincue. Ottavia est certes tenace et talentueuse mais je l'ai trouvée également assez peu attachante et égoïste. Je n'ai pas retrouvé l'élan romanesque de Liv Maria, la réflexion profonde sur la liberté, les choix de vie, les bifurcations et les rencontres qui nous construisent.
Ottavia grandit dans les cuisines de son père et va se construire professionnellement surtout contre lui. Il y aura des hommes dans sa vie, Cassio tout d'abord avec qui elle partagera sa passion de la cuisine, puis Clem relation brève et fulgurante et son mari Bensch. Ce dernier, critique gastronomique et universitaire, met tout en oeuvre et sacrifie beaucoup pour permettre à Ottavia de vivre pleinement sa passion. Mais rien n'accroche vraiment cette femme hormis son désir d'avoir son restaurant, d'être la meilleure. Même ses enfants ne semblent pas avoir grande importance dans sa vie. Son restaurant est une nécessité exclusive.
Déconvenue, donc avec ce récit qui restera pour moi une histoire assez banale, plutôt bien écrite mais qui ne m'a apporté ni enthousiasme, ni interrogation, ni réflexion nourrie sur le féminisme. Je l'aurai très vite oublié.
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Autant la première moitié du livre renvoie à une impression plutôt commune et habituelle d'une femme absorbée et même envoûtée par son métier de cuisinière, autant le reste du roman déboussole le lecteur, ne reconnaissant plus l'héroïne. L'effet de contraste est très certainement voulu, mais excessif peut-être…
Le style d'écriture est vif, agréable.
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Un roman exclusivement tourné sur la vie choisie d'une femme qui place sa passion de la cuisine avant tout.
L'amour va pourtant frapper a sa porte, et malgré tout cette femme placera toujours sa passion avant sa famille, ses enfants.
Ce constat c'est ce que j'interroge, car elle ne remet rien en cause et semble contentée par cette vie.
Une belle histoire marquante d'une femme qui se choisit avant tout.
A decouvrir
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La proposition est alléchante; la couverture, riche d'une éclosion presque explosive dont on se régale par avance; l'éditeur, un habitué de mes étagères en chêne; l'auteure, pleine de nouvelles promesses... et pourtant, je sors de cette lecture assez dubitative et encore sur le quai à attendre ma virée avec cette héroïne qui n'a de Sauvage que le patronyme.
L'univers avait tout pour me faire succomber, une jeune femme passionnée et "toquée", évoluant avec grâce dans ses quartiers culinaires au rythme d'un ballet bien orchestré, artisane subtile de mets incroyables ravissant nos papilles. On entrevoit assez aisément où l'auteure veut nous emmener : la recherche de l'équilibre entre un travail dévorant et la vie de famille avec tout ce qu'elle comporte, comment naviguer entre ces différents mondes, donner suffisamment de soi à chacun afin qu'aucun d'eux ne se sente lésé, sans toutefois s'oublier, s'abîmer... en clair, les questionnements existentiels des femmes (et sans doute pas que) de cette dernière décennie.
Alors je veux voir de plus près, goûter à ce tourbillon de saveurs et de déchirements introspectifs, exulter ! Mais la mayonnaise ne prend pas.
Les mots s'entremêlent avec finesse et une certaine poésie, la partition est travaillée, et pourtant je ne parviens pas à y trouver de la justesse, de l'authenticité, Ottavia me laisse aussi froide qu'un plan de travail en inox, là où d'autres protagonistes, pour ne citer que son époux ou sa mère, me touchent par leur sincérité et leur singularité. Ses états d'âmes et turpitudes amoureuses (oui, parce qu'Ottavia est une femme très convoitée) sonnent creux et finissent par envahir tout l'espace narratif. Là où j'attendais de voir une émancipation folle, un coeur battant à tout rompre, je suis coincée aux prises avec sa torpeur. La reine du bal ne daigne pas nous accorder une seule danse et semble rester figée, spectatrice de la vie qui s'agite autour d'elle.
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Je suis plutôt mitigée. J'aime beaucoup le style et la poésie de Julia Kerninon. Mais j'ai l'impression de déjà vu avec encore une femme avec un tempérament de feu, hors-cadre. Seuls la forme et les personnages changent… on retrouve encore ce conflit femme- épouse et femme-mère contre femme-libre. Mais les deux sont-ils vraiment incompatibles? On rencontre encore une femme noyée dans son passé avec les hommes qui ont débarqué à un moment dans sa vie: une femme qui tente de s'absoudre du regard masculin mais qui en a toujours besoin malgré tout…

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Depuis toute petite, Ottavia se passionne pour la cuisine, marchant dans les pas de son illustre père. Avec détermination et courage, elle se fera un nom et une réputation dans ce milieu essentiellement masculin. Comme tout tourne autour de la cuisine, son premier amour sera de ceux qui partagent les mêmes rêves. Puis, Ottavia partira à Paris pour étudier la cuisine française et y rencontrera Clem. C'est finalement Bensch, critique culinaire, qui finira de ravir son coeur et devenir le père de ses trois enfants.
Ainsi suit-on le parcours d'Ottavia, sa fougue, le feu qui l'embrase et consume tout, ses amours comme sa vie. Car elle ne connaît pas les compromis, les concessions. Et de s'interroger sur ses buts et ses aspirations. D'apprendre à se connaître, découvrir sa mère et la maternité.

Julia Kerninon nous présente encore une héroïne passionnée.
Un portrait de femme complexe et intense décrit par une plume entraînante et très imagée.

J'ai plus aimé la seconde moitié du roman, où les personnalités et les sentiments prennent davantage le dessus sur les descriptions culinaires. Un beau roman. 

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