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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1950, nous retrouvons Gunther en Argentine où beaucoup d'anciens nazis se sont réfugier avec l'assentiment des Peron. Dans cette nouvelle aventure, Gunther est chargé de retrouver une jeune allemande qui a disparu. Un crime commis à Buenos Aires le ramène à Berlin en 1932.
Dans ce livre, l'auteur nous replonge dans les prémices de l'arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne mais en nous parlant de l'Argentine des Peron qui a accueilli de nombreux nazis ....
Que dire de ce livre qui est aussi génial que les autres. J'adore la façon de Philip Kerr de nous décrire L Histoire. J'ai toujours l'impression d'apprendre de nouvelles choses. Les intrigues sont toujours bien ficelés et le personnage central toujours aussi sympathique!
Un bon polar à lire... J'attends la suite avec impatience...
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Poursuite de cette saga avec ce cinquième tome, qui alterne entre 1930 et 1950.
On découvre donc deux périodes historiques, deux lieux très différents (mais parfois avec beaucoup de similitudes)
J'aime beaucoup cette découverte de l'histoire du personnage central par tranches de vie, dans le désordre. Pour le moment, chaque tome conserve une continuité, tout en apportant de nouveaux éléments à l'histoire.
Si vous avez aimé les volumes précédents, vous allez adorer celui-ci, les enquêtes sont passionnantes, je ne vais pas divulgâcher l'intrigue, ce serait dommage de ne pas le découvrir par vous-même, aussi je ne peux que vous conseiller ce cinquième tome, que j'ai dévoré.
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Troisième roman de Philip Kerr et troisième éblouissement littéraire pour moi .
1950 , Bernie Gunther vient de débarquer en Argentine doté d'un faux passeport et d'un faux nom . Il découvre à Buenos Aires qu'il n'est pas le seul allemand rescapé et que certains de ses anciens « camarades » se sont plutôt bien acclimatés grâce à la bienveillance du Général Peron et de sa femme Evita . Embauché dans la police secrète argentine par le colonel Montalban il va être chargé de retrouver un criminel qui s'en prend à des jeunes filles et qui pourrait être un ancien nazi . Une enquête qui va lui donner l'occasion de se replonger dans celle qu'il a menée à Berlin en 1932 sur des faits similaires .Mais en menant ses investigations Günther va vite découvrir d'autres éléments plus troublants et mettre a jour des secrets bien cachés qui vont ébranler un peu plus sa confiance dans le régime péroniste .
Tout y est : des faits historiques rassemblés minutieusement auxquels s'incorporent parfaitement des récits de fiction diaboliquement construits comme une aventure trépidante garnis de personnages qu'on aime haïr ou auxquels on s'attachent vraiment . Un magnifique moment de lecture !
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Je cite :
C'est une sombre histoire, mais drôle aussi, et qui donne des frissons. Avec Bernie Gunther, l'auteur a créé un superbe spécimen de ce héros si populaire, le détective qui est le seul homme respectable dans un monde dominé par le mal.
The Daily Telegraph.
Je suis en tous points d'accord avec cette critique.
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Philip Kerr, qui avait annoncé arrêter les aventures de Bernie Gunter avec sa triologie berlinoise, a des années plus tard repris son personnage fétiche au sortir de la seconde guerre mondiale dans « La Mort, entre autres ». L'histoire (avec un grand H et un petit h) continue avec cette « Douce flamme ».
Les filières d'exfiltration des anciens nazis conduisent Bernie vers l'Amérique du Sud pour le début d'une nouvelle vie en Argentine. Mais rapidement l'ancien flic et privé berlinois est convoqué par le chef de la police de Buenos Aires pour apporter son expérience : une jeune fille est morte assassinée dans des circonstances qui renvoient à un crime non élucidé commis à Berlin en 1932. le même tueur est-il présent dans les nombreux nazis accueillis à bras ouverts par le régime de Peron ?
Bernie enquête donc sur ses compatriotes, tout en se remémorant ce qui s'était passé en 1932 sous la république de Weimar. Entre les autorités locales, dont la célèbre Eva Peron, et d'anciens « camarades » SS reconvertis mais toujours aussi violents, Bernie est de nouveau plongé dans un sac de noeuds.
Le personnage a vieilli et est sorti des camps russes encore plus philosophe, mais il garde toujours son franc-parler quasi suicidaire, son indépendance, son coté fleur bleue – sa dulcinée locale s'appelle Anna- et au fond de son être une certaine idée de la justice, bien mise à mal par tout ce qu'il a vécu.
Outre un éclairage historique très documenté, Kerr produit un nouveau thriller prenant.
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J'ai commencé la série des "Bernhard Gunther" par "Une douce flamme". Et je l'ai terminé en trois jours. Encore maintenant, je trouve qu'il est indiscutablement le plus réussi de toute la série.

L'intrigue est réelle et est plutôt bien menée. Elle est bien servie par un astucieux système de "flash-backs" et d'allers-retours entre 1932 et 1950. La bascule se justifie parfaitement et les transitions entre les deux époques sont bien assurées. Quelques twists inattendus, parfois peu vraisemblables mais j'ai envie de dire que c'est la loi du genre particulièrement avec Philip Kerr.

La narration est assez fluide. La verve du héros de même que le style assez fleuri de l'auteur fluidifient, plus qu'ils n'alourdissent le récit. le style est efficace et dynamique et l'auteur n'en fait pas trop. En bref, un excellent tempo. Rétrospectivement, je trouve que c'est dans "Une douce flamme" que Bernie gagne le plus en profondeur.

Une autre force du roman est indiscutablement le cadre (ou plus exactement les cadres) au sein duquel Philip Kerr campe son héros. On perçoit bien l'impression de huis-clos qui règne tant en 1932 (irrésistible montée en puissance du nazisme y compris au sein de la police) qu'en 1950 (avec le milieu en vase clos des exilés nazis en Argentine).

Il en résulte un une bonne maîtrise de la tension. Avec "La mort entre autres", "Une douce flamme" est certainement le roman où Philip Kerr parvient à créer un suspense réellement étouffant. On a envie de savoir comment cela va se terminer. Donc on tourne les pages parfois de façon frénétique.

Un excellent polar que je recommande à tous. L'apogée du polar selon Mister Kerr.
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En 1950, suite à ses mésaventures en Allemagne et en Autriche, Bernie Gunther est obligé d'embarquer pour l'Argentine, en compagnie notamment d'un certain Adolf Eichmann. A peine arrivé sur place, la police locale lui propose d'enquêter sur une double affaire de meurtre et d'enlèvement. Cette enquête semble avoir un lien avec une affaire sur laquelle il enquêtait à la kripo, mais qu'il n'a jamais pu résoudre. C'est peut-être l'occasion pour lui de se rattraper. Au fil du récit, il fait la connaissance du couple Perón, et d'anciens criminels de guerre nazis, nombreux en Argentine. Bernie doit enquêter sur ses compatriotes. Une nouvelle fois, il se retrouve au coeur d'une enquête, d'une aventure qui le dépasse une peu; où il se sent manipulé mais en a conscience et joue avec cela.

J'ai beaucoup aimé ce roman, comme d'habitude. Il y a toujours beaucoup de suspens, et le récit tient du début à la fin. Ici, on a de nombreux flashbacks au début des années 1930, époque où Bernie était encore à la kripo berlinoise. Ces deux enquêtes permettent de comparer deux régimes, à deux époques différentes, mais qui se ressemblent beaucoup. On a donc toujours ce lien important et très intéressant avec L Histoire. Une nouvelle fois, on en apprend un peu plus sur ce qu'il a pu se passer en Argentine à cette époque.

Si vous aimez les romans de Philip Kerr ou que vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir et lire ce roman.

Bonne lecture

Lien : https://elbooksmovies.wordpr..
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Beaucoup de flashback dans ce volume antre le Berlin de 1932 et le Buenos Aires de 1950.
Très bonne histoire encore une fois, Bernie vieillit mais continue dans le cynisme et l'ironie.
J'ai hâte de lire la suite !
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1950. Bernie a fuit l'Europe pour se réfugier à Buenos Aires dans l'Argentine de Perón.
Il n'y est pas seul, de nombreux « anciens camarades » ont trouvé refuge dans ce pays hospitalier. Il a fait le voyage avec Eichmann et rencontrera entre autre le bourreau Mengele.
Bernie, a son étonnement, est reçu par le chef de la police en reconnaissance de sa carrière de policier judiciaire à Berlin, avant-guerre.
Il lui est proposé de travailler officiellement pour la Police Argentine afin de résoudre une horrible affaire de meurtre d'une adolescente. Cela rappelle à Bernie une affaire similaire avec également d'affreuses mutilations sexuelles qu'il n'a pu résoudre. Les deux affaires seraient-elles liées ? L'une à Berlin, l'autre à Buenos Aires ?
Bernie décide d'accepter la proposition.
Il se lance également, à la demande d'une jeune femme d'origine juive, à la recherche de ses grands parents disparus sans laisser aucune trace il y a quelques années peu après leur arrivée en Argentine….et la « boue » remontera à la surface, des images qu'il croyait réservées aux camps nazis font leur réapparition.
Bernie comprendra qu'il en a trop vu et que sa vie ne tient même plus à un fil…il aura 24 heures pour fuir en Uruguay.
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Une fois encore, c'est avec un travail d'historien que Philip Kerr a écrit ce cinquième roman mettant en scène Bernard Gunther. On le découvre malade, moins alerte qu'auparavant, mais toujours subjugué par les belles femmes.
L'intérêt de cet opus, à mon sens, réside dans la fuite de tous ces criminels de guerre et dans l'accueil qui leur est fait en Amérique du Sud. Il est bien connu que c'est là bas que ce sont réfugiés bon nombre de criminels et que peu d'entre eux furent ennuyés par le régime en place. Et pourtant, ce que Gunther nous fait découvrir à travers son enquête fait bien froid dans le dos...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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