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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Philip Kerr est le roi de la métaphore, je ne sais pas où il va les chercher toujours est-il que dans ce roman il y en a pléthore et dans la bouche de Bernie Gunther cela fait mouche. Une écriture vive et attrayante, un style truculent souvent drôle malgré le contexte. Enfin le personnage de Bernie Gunther est de plus en plus attachant.

Ce roman se déroule en Argentine, en 1950, Péron est au pouvoir et les nazis pourchassés en Europe y trouvent refuge.(au détour du récit on croise Adolf Eichmann, Joseph Mengele et sans doute le plus terrifiant d'entre tous Hans Kammler)

Une «douce flamme», est ce léger frémissement que les nazis ressentaient en présence de leur führer... L'auteur nous fait (re)découvrir l'histoire de l'Argentine de Juan Peron et d'Evita Peron et de leur implication dans l'histoire du Nazisme.

Une plongée dans les ténèbres de la dictature Argentine et la poursuite de l'auteur dans l'Histoire du Nazisme, ce cinquième opus est une grande réussite.

Ce livre m'a rappelé l'excellent film de Frank Schaffner en 1978, Ces garçons qui venaient du Brésil.(l'amérique du Sud, le Nazisme, et l'effroyable Dr Mengele interprété par le fameux Grégory Peck.) Voir aussi le livre de Ira Levin (que je n'ai pas lu, personne n'est parfait)
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Bernie Gunther n'a jamais adhéré aux thèses du nazisme mais il est allemand, il a fait partie de la police berlinoise et de la Wermacht. Compromis, il n'a eu d'autre choix que d'embarquer pour l'Argentine afin de sauver sa peau.
C'est donc en 1950 que le docteur Carlos Hausner arrive à Buenos-Aires. Son patronyme et son titre sont aussi faux que son passeport, tout comme le sont ceux de ses deux compagnons de voyage, Adolf Eichmann et Herbert Kuhlmann. Bernie, alias Carlos, compte bien profiter du soleil et du farniente dans ce pays qui accueille les nazis à bras ouverts, leur offrant une situation, une identité, une nouvelle vie. Mais son passé le rattrape. Flic il a été, flic il sera aussi en Argentine. Alors qu'il est reçu par Peron et Evita, il est repéré par le colonel Montalban qui l'enrôle contre son gré dans les services secrets pour une mission toute particulière. Une jeune fille a été tuée et éviscérée, une autre a disparu. le colonel soupçonne un allemand, le même peut-être qui sévissait à Berlin en 1932...Une enquête que Bernie avait menée à l'époque, sans résultat. C'est l'occasion pour lui de peut-être mettre la main sur son tueur. Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Sa réputation de talentueux détective est aussi arrivée jusqu'aux oreilles de la très belle et très juive Anna qui cherche en vain son oncle et sa tante, mystérieusement disparus depuis des années. La piste est froide mais Bernie ne peut résister à une demoiselle en détresse.

Encore un opus passionnant des aventures de Bernie Gunther. Autre pays, autre continent mais on n'est pas trop dépaysé. La corruption, la haine des juifs, et même les nazis sont bien présents dans le pays de Peron. Bernie a l'art de se mêler de ce qui ne le regarde pas et de se retrouver dans des situations ô combien périlleuses. Se frotter au dictateur argentin ou à ses compatriotes qui discrètement continuent leurs activités n'est pas sans danger. En Argentine, on élimine les opposants et les gêneurs en les jetant dans le fleuve depuis un avion. Malgré cela, Bernie de fait un devoir d'aller jusqu'au bout de son enquête. Il croisera le docteur Mengele, de sinistre mémoire, ou encore Hans Kammler, le concepteur des camps de la mort, comme dans une version miniature et ensoleillée du troisième Reich.
Son enquête le ramènera dans le Berlin de 1932, avant Hitler, mais déjà dans le tumulte des bruits de bottes. A-t-il affaire au même tueur, celui qui lui avait échappé à l'époque ?
L'Argentine lui apportera des réponses mais aussi la certitude que le vice est partout le même, que l'argent régit le monde et que les méchants s'en sortent toujours à la fin.
Mêlant fiction et faits historiques, Philip Kerr nous donne là une version non édulcorée du régime de Peron, de l'après-guerre et des compromissions des grandes puissances avec les nazis. Tout cela est ignoble et révoltant. Heureusement qu'on peut toujours compter sur le cynisme et l'humour de Bernie pour faire passer la pilule. A lire et à méditer.
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Cinquième épisode de la série Bernhard Gunther (La trilogie berlinoise, La mort, entre autre), encore une réussite.
C'est à Buenos Aires, en 1950, que l'on retrouve Bernie obligé de fuir l'Europe sous une fausse identité. Il retrouve sans grand plaisir en Argentine nombre de ses concitoyens au passé lourd de crimes nazis. Rapidement engagé par Perón pour enquêter sur des meurtres de jeunes femmes, il tente de se racheter une conduite. Il est vite rattrapé par ses vieux fantômes lorsqu'il fait la connaissance d'une jeune femme, juive, dont l'oncle et la tante ont mystérieusement disparu.
Ce roman, merveilleusement documenté, est l'occasion de s'imprégner de l'Argentine au passé trouble de Perón, un pays de dissimulation, de torture, un sanctuaire pour les anciens nazis. A travers deux enquêtes parallèles, Philip Kerr nous embarque encore une fois dans un récit glaçant et ironique dans lequel on s'ennuie pas une seconde. On suit avec un plaisir mêlé de dégoût les aventures de Bernie Gunther.
Encore un bijou du maître écossais !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Entre l'Argentine de 1950 et Berlin et Munich de 1932, Philip Kerr nous plonge dans une intrigue policière très bien documentée

J'adore le personnage de Bernie Gunther, ce détective privé, ancien flic berlinois, hostile aux Nazis et qui s'est pourtant retrouvé dans les SS à cause des aléas de la guerre.

L'histoire démarre à Buenos Aires en 1950 par l'arrivée de Bernie en compagnie d'anciens nazis qui fuient une Europe qui aimerait bien leur faire rendre des comptes.

Peu après son arrivée, Bernie Gunther est embauché par le colonel Montalban, chef des services secrets du président argentin, Peron. le colonel est un grand admirateur des talents de policier de Bernie après avoir séjourné à Berlin au début des années 30 où il avait suivi les exploits de ce dernier dans la quête d'un tueur. Il charge Gunther de retrouver une jeune demoiselle disparue, fille d'un riche banquier d'origine allemande ayant géré de très importantes valeurs pour le compte des Nazis. Au fur et à mesure de la progression de son enquête, Bernie se rend compte qu'il y a d'étranges similitudes avec des affaires de disparitions datant de 1932, suivies de mutilations à caractère sexuel opérées sur les cadavres des jeunes disparues. L'arrivée au pouvoir des nazis va empêcher Gunther de mener son enquête jusqu'au bout...

C'est de l'excellent Philip Kerr qui se lit quasi d'une traite, n'en déplaise aux grincheux et grincheuses qui trouveront toujours à redire quant à ce personnage très macho et quasi invulnérable malgré une accumulation de blessures. J'ai lu ce livre tout en contrôlant sur Internet ce que l'on croit savoir sur les nombreux personnages et lieux historiques intervenant dans l'histoire. L'auteur s'est admirablement documenté pour rendre plausible une pure histoire de fiction.
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Avec Philip Kerr il y a une certitude s'est que l'on va passer un bon moment, il a su construire autour de ce personnage Bernie Gunther aux cours des aventures un attachement à cet antihéros que se méfie de tous et qui est incapable de mener une petite vie ranger qu'il semble aspirer. Il est incorrigible et sans peur, plus l'antagoniste est puissant plus la blague et la satire sera percutante venant de Bernie. Je crois que c'est cette bravade et son côté incorruptible qui rend Bernie si intéressant.

Même caché en Argentine en 1950 par les groupes secrets SS sous une fausse identité Bernie se fait débusquer. Il devra collaborer avec la Police local pour mettre la main sur un kidnappeur et éviscéreur d'enfant, qui jadis avait été traqué par Bernie en Allemagne des années 30. Une fois pris dans l'engrenage Bernie fera exploser plusieurs vérité caché et peu reluisante de cet Argentine entaché.
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Nous avions laissé l'ex-détective Bernhard Gunther sur le bateau en partance pour l'exil vers l'Argentine (à la fin de « La mort, entre autres »), en compagnie de criminels de guerre nazis en fuite dont le sinistre Adolf Eichmann. Dans ce pays neuf où il croit pouvoir commencer, à cinquante ans, une vie nouvelle, le voici rattrapé par sa réputation de fin limier et, volens-nolens, conduit devant le dictateur Juan Péron et sa splendide épouse Evita, qui va le charger d'une nouvelle mission auprès de ses ex-camarades réfugiés. Car la colonie allemande est particulièrement prospère en cette année 1950. Beaucoup d'argent spolié aux Juifs est parvenu jusqu'ici, ou du moins, dort dans des comptes en Suisse, qui suscite bien des convoitises.

Sous couvert d'une enquête menée par la police secrète dans laquelle Bernie est quasiment enrôlé de force, il va se rendre auprès de ses ex-compatriotes, pour la plupart des anciens SS comme lui, pour en réalité tâcher de retrouver la trace d'une jeune fille disparue. Dans le même temps, le colonel Montalban (encore un !) qui le manipule (ou le traite, comme on dit dans les services secrets) lui reparle d'une ancienne enquête que Bernie Gunther a menée en 1938 à Berlin, sans parvenir à l'élucider. le meurtre d'une très jeune fille retrouvée éviscérée dans un parc. Il se trouve qu'hélas, la fille d'un ancien haut responsable nazi a aussi été retrouvée disséquée à Buenos Aires. S'agirait-il du même tueur qu'à Berlin, dix-huit ans plus tôt ? L'attitude assez détachée des parents de la jeune morte, par ailleurs handicapée, met mal à l'aise le détective …

De fil en aiguille, Bernhard Gunther va se retrouver, comme à son habitude, embringué dans une très sale affaire. Il va faire une merveilleuse rencontre, celle d'Anna, somptueuse créature qui lui demande de retrouver son oncle et sa tante disparus après avoir débarqué en Argentine trois ans plus tôt. Ils sont Juifs … Serait-ce la réponse à la question ?

Bernie saura se tirer d'affaire in extremis, manquant plusieurs fois de laisser sa peau dans ce pays où l'on pratique à grande échelle la traite des blanches, les avortements clandestins, où la population de l'intérieur du pays crie misère pendant que la femme du dictateur s'emploie à déverser elle-même des sommes fabuleuses à des mendiants qui font la queue devant le Ministère du Travail. Qu'est-ce qui est vrai dans cette histoire ? On ne sait plus très bien tant la documentation recueillie par Philip Kerr est fantastique. On rencontre dans ce bouquin des figures historiques comme Otto Skorzeni, le docteur Joseph Mengele, le général Hans Kammler qui fut en charge de nombreuses installations de camps d'extermination avant d'être exfiltré aux Etats-Unis pour travailler sur le projet de bombe atomique … Mais après tout, quelle importance ? C'est un roman, même si cela aurait pu se passer comme ça !

Mon étonnement : que pas un cinéaste ne se soit encore pointé pour réaliser une fresque épique autour de ce héros tellement sympathique !
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Une douce flamme

Voici à mon avis le meilleur de la série. Pourquoi ? Parce qu'il traite de deux enquêtes sur le même thème à dix-huit ans d'intervalle, en 1932 avant la guerre, avant l'élection et le coup d'état de Hitler, en 1950 en Argentine après la guerre avec les nazis en fuite et reconvertis. (et peu aussi avant l"réconciliation...)

Bernie Gunther prend du recul sur ces vingt ans et songe même au temps où en 1917 il devait tuer son premier ennemi dans les tranchées. Quelle destinée et quelle constance finalement dans son refus du nazisme et de la dictature, son mépris du populisme et sa haine de l'antisémitisme. La prison en Russie, un passage en enfer en Ukraine qui le hante (comment oublier) et un professionnalisme en temps qu'inspecteur que tout le monde lui reconnait comme pour mieux en profiter en l'aiguillant sur de faux objectifs.

Bernie le fureteur, promu inspecteur de la police secrète argentine, met toujours son nez où il ne faut pas et se sort du pire par son détachement, son cynisme acquit selon lui au sortir de l'utérus maternel… Après Himmler, il a côtoyé tous les voyous allemands comme Heydrich heureusement dégommé à Prague mais en Argentine c'est d'abord le couple Perón (Juan et Evita) dévoyé et tricheur, assoiffé de fric, et bien entendu les pires ordures comme mengelé, eichmann (dont le nom ne mérite pas la majuscule) qui sans aucun remord continuent leur oeuvre de mort et de destruction massive avec le reliquat juif réfugié en Amérique du sud. Sans parler des banquiers qui cherchent à récupérer leur trésor de guerre planqué en Suisse (des milliards et des milliards de dollars)… Horrible !!!

On nous a bien menti depuis 60 ans. Avec la complicité lucide et bienveillante du monde « civilisé » qui lâche quelques proies à Israël pour s'excuser d'exploiter l'incroyable richesse scientifique que représente cette galerie de monstres.

La mise en perspective des deux enquêtes qui montrent dans les deux cas, avec une volonté de dissimulation, le besoin impérieux des élites autoproclamées de faire le tri ethnique dans toutes les communautés. Un exemple bien suivi aujourd'hui encore devant le regard abêti des téléspectateurs de l'info 24/24.

Evidemment seul un britannique pouvait avoir écrit une telle épopée. « Les allemands n'auront pas trop de mille ans pour oublier » déclare Bernie le roi de l'humour noir.
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Cinquième opus (après l'extraordinaire Trilogie berlinoise et « La mort, entre autres ») des aventures de Bernie Gunther, détective privé cynique et désabusé. Cynique et désabusé, on le serait à moins. Bernie Gunther, dont les aventures chevauchent l'histoire allemande des années 30 à 50, s'est, en effet, retrouvé plongé (malgré lui, mais quand même) en plein coeur du système nazi. Ce qui, contrairement à ce que disait l'autre, est loin d'être un détail.
L'action de « Une douce flamme » se déroule après guerre, en Argentine, pays devenu la terre d'exil de nombreux nazis déchus. Sans oublier de nombreux flash-back dans le Berlin d'avant-guerre. Bernie Gunther y côtoie aussi bien des personnages de fiction (Anna, une jeune femme juive dont il tombe amoureux) que d'autres bien réels (et qui sont rarement les meilleurs). Eichmann ou Mengele, dans cet épisode, sans oublier Perón, le dictateur-hôte.
Style vif et alerte, intrigue prenante, ton caustique qui laisse la part belle aux citations chocs. Une réussite !
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Au seuil de l'Histoire, Gunther franchit le Perón

Suite directe de "La Mort, entre autres", "Une douce flamme" nous fait vivre l'exil argentin de Bernie Gunther, recueilli en même temps que nombre d'anciens nazis et SS par le régime de Perón. Les nazis chez les gaúchos, donc.

Dans ce pays d'adoption, il se fera un peu forcer la main pour continuer à exercer son métier de détective sur des affaires d'enlèvements qui ressemblent à des énigmes qu'il n'avait pu résoudre, 18 ans plus tôt, quand il était policier berlinois.

Son enquête va le conduire une fois de plus, aux portes de l'ignominie humaine, comme si la folie nazie ne connaissait pas les frontières.

C'est peut être un des meilleurs livres de Philip Kerr, à mon sens.

Nous n'avons certes plus la surprise du contexte particulier découvert à l'occasion de la Trilogie berlinoise, mais le personnage de Gunther est sans doute plus intéressant, encore plus complexe.

Il est toujours cynique et revenu de presque tout, mais possède encore l'étincelle d'espoir qui le maintient en vie et surtout, la morale qui le distingue de ses camarades perdus.

On croise ici les sinistres Eichmann, Skorzenky (le SS qui a libéré Mussolini), Josef Mengele, (le "médecin" d'Auschwitz), Joseph Goebbels et bien entendu, le couple Eva et Juan Péron.

Le récit oscille entre l''Allemagne de 1932 (superbe description des soubresauts qui vont conduire à l'effondrement de la République de Weimar et habituelles tirades assassines à l'encontre de Munich) et l'Argentine de 1950.

C'est cette dernière qui offre les passages les plus étonnants et les faits historiques évoqués (le réseau Odessa, la fameuse directive 11 ici complétée d'une imaginaire directive 12) jettent une lumière bienvenue sur les exactions commises par Perón et ses sbires.

Étonnant et passionnant.

Pour y prendre encore plus de plaisir, je conseillerais quand même de lire ce livre, après les 4 autres, car Gunther évolue, se construit au gré des épreuves qu'il traverse.
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Avec "Une douce flamme", Philipp Kerr signe un nouvel opus de la saga Bernie Gunther avec maestria. Cette "excursion" dans l'Argentine de l'après-guerre, refuge providentiel pour les nazis ayant réussi à échapper aux enquêteurs alliés, est peut-être l'une des enquêtes les plus politiques de l'oeuvre de Kerr. La tension des derniers chapitres est particulièrement saisissante et très intense tant le destin de Gunther et de son amie Anna ne tiennent qu'à un fil et que l'intrigue se dévoile sous les traits d'un projet machiavélique d'extermination des juifs d'Argentine.
On y découvre avec une crudité certaine alors tout un pan obscur de l'histoire péroniste dont les accointances avec les Nazis sont écoeurantes et abjectes. Et bien que l'auteur semble avoir émis des hypothèses pour bâtir son récit, certains aspects des pratiques horribles du régime du président populiste Juan Peron ou des ses successeurs du "régime des colonels" sont connues et avérées. Il est un temps où la lutte contre le communisme justifiait beaucoup de comportements ignobles.
Au travers d'une nouvelle enquête de son anti-héros l'ex-komissar Gunther, Philipp Kerr commet ici un livre particulièrement poignant et éclairant sur un passage historique un peu passé au second plan en Europe, la compromission de l'Argentine avec les crimenels nazis.
Un ouvrage à lire sans modération pour tout amateur de la saga et de l'Histoire avec un grand H.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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