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Philip Kerr conserve sa recette. Il nous instruit sur l'histoire contemporaine, ici celle de l'Argentine en 1950. Bien sur, il n'oublie pas l'Allemagne que nous retrouvons avec Bernie Gunther en 1932 à Berlin le temps de quelques chapitres pris en sandwiches avec ceux de Buenos Aires. Toujours ce ton ironique dans la bouche de Bernie, mais aussi dans celle de l'inévitable beauté fatale qui lui donne la réplique. Sa réputation d'excellent détective lui coûtera la tranquillité tant souhaitée. Naturlich, elle sera noch einmal confirmée.
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Suite des aventures de Bernie Gunther.
Il est cette fois en Argentine, comme de nombreux condisciples SS et est chargé par les plus hautes instances du pays de débrouiller une affaire de disparition.
Comme d'habitude, il devra s'accommoder des informations incomplètes voire fausses qui lui sont fournies. Et son caractère profondément indépendant et moral lui vaudra de sérieux ennuis.
On est, une fois de plus, pressé d'ouvrir le tome suivant pour découvrir où vont le mener les prochaines histoires.
C'est le 4ème tome de la série, qui en contient 12, du fait du décès de son auteur en 2018.
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Je cite :
C'est une sombre histoire, mais drôle aussi, et qui donne des frissons. Avec Bernie Gunther, l'auteur a créé un superbe spécimen de ce héros si populaire, le détective qui est le seul homme respectable dans un monde dominé par le mal.
The Daily Telegraph.
Je suis en tous points d'accord avec cette critique.
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Philip Kerr, qui avait annoncé arrêter les aventures de Bernie Gunter avec sa triologie berlinoise, a des années plus tard repris son personnage fétiche au sortir de la seconde guerre mondiale dans « La Mort, entre autres ». L'histoire (avec un grand H et un petit h) continue avec cette « Douce flamme ».
Les filières d'exfiltration des anciens nazis conduisent Bernie vers l'Amérique du Sud pour le début d'une nouvelle vie en Argentine. Mais rapidement l'ancien flic et privé berlinois est convoqué par le chef de la police de Buenos Aires pour apporter son expérience : une jeune fille est morte assassinée dans des circonstances qui renvoient à un crime non élucidé commis à Berlin en 1932. le même tueur est-il présent dans les nombreux nazis accueillis à bras ouverts par le régime de Peron ?
Bernie enquête donc sur ses compatriotes, tout en se remémorant ce qui s'était passé en 1932 sous la république de Weimar. Entre les autorités locales, dont la célèbre Eva Peron, et d'anciens « camarades » SS reconvertis mais toujours aussi violents, Bernie est de nouveau plongé dans un sac de noeuds.
Le personnage a vieilli et est sorti des camps russes encore plus philosophe, mais il garde toujours son franc-parler quasi suicidaire, son indépendance, son coté fleur bleue – sa dulcinée locale s'appelle Anna- et au fond de son être une certaine idée de la justice, bien mise à mal par tout ce qu'il a vécu.
Outre un éclairage historique très documenté, Kerr produit un nouveau thriller prenant.
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1950, Bernie Gunther, le héros de la trilogie berlinoise, à peine débarqué en Argentine avec tant d'autres nazis en fuite, est mis d'autorité sur une affaire, qui par sa méthode particulière, est relié à une vieille enquête irrésolue à Berlin en 1932. L'enquête redémarre donc dans le milieu des réfugiés allemands souvent peu recommandables voir particulièrement haïssables. Si certains se rachètent une conduite comme si le cauchemar était enfin terminé, d'autres prolongent leurs rêves brisés et leurs agissements de psychopathes.

Philippe Kerr nous propose une enquête passionnante à cheval sur l'Argentine de 1950 et Berlin de 1932. Comme d'habitude, mêlant les genres historique, roman et policier habilement, l'écrivain emmène son lecteur au sein d'une affaire compliquée pendant une période controversée avec toujours un recul étonnant.

De l'Or. Des Psychopathes. Un alliage détonnant ! de ce premier crime suivent des disparitions de jeunes femmes, des meurtres rituels, des tests mortels de médicaments, la découverte d'armes chimiques. Apparait alors la trace de l'argent du IIIème Reich.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Ça y est, j'ai fini les nouvelles aventures de Bernie Gunther. Quel plaisir ! on se ballade sans perdre le fil entre Berlin en 1932 et Buenos Aires en 1950. Bernie est toujours fidèle à lui-même impossible à arrêter lorsqu'il s'agit de se mettre dans des situations pas possibles.
J'ai vraiment apprécié l'écriture simple et facile et les références qui nous plongent dans ces périodes où tout n'était pas rose. L'intrigue est bonne et on ne s'imagine pas ce que Bernie va trouver à la fin. C'est quelque chose d'assez particulier.
Donc qu'on n'aime ou pas la période pré et post 2eme guerre mondiale, cette histoire se lit avec plaisir et j'attends à présent avec impatience le suivant ("Hotel Aldon" je crois) pour suivre à nouveau les péripéties de notre héros. Il a un coeur grand comme ça et je le trouve sympathique malgré son parcours un peu particulier.
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J'ai commencé la série des "Bernhard Gunther" par "Une douce flamme". Et je l'ai terminé en trois jours. Encore maintenant, je trouve qu'il est indiscutablement le plus réussi de toute la série.

L'intrigue est réelle et est plutôt bien menée. Elle est bien servie par un astucieux système de "flash-backs" et d'allers-retours entre 1932 et 1950. La bascule se justifie parfaitement et les transitions entre les deux époques sont bien assurées. Quelques twists inattendus, parfois peu vraisemblables mais j'ai envie de dire que c'est la loi du genre particulièrement avec Philip Kerr.

La narration est assez fluide. La verve du héros de même que le style assez fleuri de l'auteur fluidifient, plus qu'ils n'alourdissent le récit. le style est efficace et dynamique et l'auteur n'en fait pas trop. En bref, un excellent tempo. Rétrospectivement, je trouve que c'est dans "Une douce flamme" que Bernie gagne le plus en profondeur.

Une autre force du roman est indiscutablement le cadre (ou plus exactement les cadres) au sein duquel Philip Kerr campe son héros. On perçoit bien l'impression de huis-clos qui règne tant en 1932 (irrésistible montée en puissance du nazisme y compris au sein de la police) qu'en 1950 (avec le milieu en vase clos des exilés nazis en Argentine).

Il en résulte un une bonne maîtrise de la tension. Avec "La mort entre autres", "Une douce flamme" est certainement le roman où Philip Kerr parvient à créer un suspense réellement étouffant. On a envie de savoir comment cela va se terminer. Donc on tourne les pages parfois de façon frénétique.

Un excellent polar que je recommande à tous. L'apogée du polar selon Mister Kerr.
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En 1950, suite à ses mésaventures en Allemagne et en Autriche, Bernie Gunther est obligé d'embarquer pour l'Argentine, en compagnie notamment d'un certain Adolf Eichmann. A peine arrivé sur place, la police locale lui propose d'enquêter sur une double affaire de meurtre et d'enlèvement. Cette enquête semble avoir un lien avec une affaire sur laquelle il enquêtait à la kripo, mais qu'il n'a jamais pu résoudre. C'est peut-être l'occasion pour lui de se rattraper. Au fil du récit, il fait la connaissance du couple Perón, et d'anciens criminels de guerre nazis, nombreux en Argentine. Bernie doit enquêter sur ses compatriotes. Une nouvelle fois, il se retrouve au coeur d'une enquête, d'une aventure qui le dépasse une peu; où il se sent manipulé mais en a conscience et joue avec cela.

J'ai beaucoup aimé ce roman, comme d'habitude. Il y a toujours beaucoup de suspens, et le récit tient du début à la fin. Ici, on a de nombreux flashbacks au début des années 1930, époque où Bernie était encore à la kripo berlinoise. Ces deux enquêtes permettent de comparer deux régimes, à deux époques différentes, mais qui se ressemblent beaucoup. On a donc toujours ce lien important et très intéressant avec L Histoire. Une nouvelle fois, on en apprend un peu plus sur ce qu'il a pu se passer en Argentine à cette époque.

Si vous aimez les romans de Philip Kerr ou que vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir et lire ce roman.

Bonne lecture

Lien : https://elbooksmovies.wordpr..
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Un bon roman, tour y est :une intrigue, un héros mystérieux, un auteur talentueux
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Quel plaisir de retrouver notre cher Bernie !

Le tome 4 était un peu décevant, et bien le tome 5 se rattrape ! de l'action, de l'originalité dans l'histoire, des personnages intrigants (pour certains) et attachants (pour d'autres). L'aboutissement de l'enquête est amené très finement, on ne se doute pas du tout des rouages complets de l'histoire avant de les découvrir.

Je ne suis pas très polar, il en faut pas mal pour m'embarquer dans l'histoire. En général, je me lasse des rebondissements prévisibles et des caricatures de personnages vues et revues. Ici, c'est bien différent ! Tout est fait avec intelligence.

J'attends avec impatience le tome 6 (peut-être sous le sapin, qui sait ?). Philip Kerr est définitivement un auteur à suivre !
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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