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Un autre Philip Kerr que j'adore... J'ai même l'impression qu'ils sont meilleurs plus il en écrit.

Sauf qu'il est fidèle à son personnage de Gunther: cela finit mal pour notre héros.

Ce roman se déroule en deux parties. La première partie couvre le deux tiers du livre. Cela se passe à Berlin en 1934. On y prépare les Jeux Olympiques et le monde entier retient son souffle pour savoir si les USA accepteront d'y aller. Car le partie nazi est au pouvoir. Ils sont partout et l'oppression est commencé. Les juifs sont à l'index. Et un meurtre d'un juif mettons que les policiers ne font pas trop de zèle...

Bernie Gunther refusa d'être nazi et de poursuivre sa carrière dans la police. Il devint un simple inspecteur dans l'Hôtel Aldon. À peine un gardien de sécurité...

Dans ce roman il s'oppose à un gangster américain voulant arnaquer les nazis pour faire du blé avec les Jeux Olympiques...

J'ai adoré cette première section du livre. L'effroyable climat de peur dans l'Allemagne nazi est très bien décrit!

La deuxième partie du livre se passe à Cuba avant Castro en 1954. Cela se passe après le dernier roman de Kerr en Amérique du Sud. Gunther se cache à Cuba sous une nouvelle identité. Malheureusement il croise à nouveau le fameux gangster qu'il a rencontré en 1934. D'où la continuité...

...et encore Cuba est bien décrit: la capitalisme à outrance, la corruption à tous les niveaux... Bernie est ami...de Emmingway! Hi!Hi!Hi!

...et oui cela se termine mal pour lui mais je vous laisse la surprise!
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J'adore ce détective...encore un de lu...je suis angoissé à l'idée que la série sur Bernie cesse un jour...cette fois ci c'est l'ambiance Cubaine qui est parfaitement retranscris...j'espère que le suivant sera du même niveau...C'est mon Marlowe Teuton...alors encore des aventures de Bernie SVP !!!!
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Nous en sommes au sixième tome des enquêtes de Bernie Gunther.
Berlin, 1934. Bernie Gunther est responsable de la sécurité de l'Hôtel Adlon. le patron d'une entreprise de construction est assassiné dans sa chambre après avoir passé la soirée avec un homme d'affaires américain véreux, ami de hauts dignitaires nazis. Une séduisante journaliste, chargée par le Herald Tribune d'enquêter sur la préparation des Jeux olympiques de Berlin, engage Bernie.

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Impression mitigée sur cet Hôtel Adlon. Certes, dans la lignée de la trilogie berlinoise, j'apprécie toujours autant la personnalité complexe de Bernie Gunther et la première partie qui se déroule en 1934 est de bonne facture. le fond historique, en particulier la campagne de séduction pour obtenir l'organisation des Jeux Olympiques à Berlin en 1936, me plait mais que dire de la deuxième partie qui se déroule à Cuba 20 ans plus tard ? Qu'elle manque clairement d'intérêt et ne fait que souligner le peu de réalisme de la relation "amoureuse" entre le héros et Noreen... Je vous passe la fin à laquelle tout le monde s'attendait bien sûr... Dommage.
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Je continue de lire les aventures de Bernie Gunther après La trilogie berlinoise, La mort entre autre et Une douce flamme. Hôtel Adlon démarre en pleine montée du nazisme, Hitler au pouvoir, les jeux olympiques en préparation. Et Philip Kerr nous emmènent bien plus loin dans le temps et sur la planète. C'est dans ce grand écart que tout son talent d'auteur de polar est une évidence. Bernie est un personnage complexe et son auteur nous fait voyager et vieillir avec lui. En quelques mots. En une évolution du vocabulaire, le poid des décennies est rendu instantanément. C'est brillant.
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Berlin - Cuba

Hitler est au pouvoir, les SA ont été éliminés, l'Allemagne se prépare pour les JO de Berlin, les américains ont déjà mis le mouchoir sur leurs scrupules.
Bernie tombe à la fois amoureux et dans des pièges tendus par des hommes d'affaires véreux en cheville avec le politique.
On le sait avec la trilogie berlinoise, il retombera sur ses pieds, bosselé mais vivant.

20 ans plus tard, il retrouve sa belle et les mafieux dans ce Cuba de tous les trafics sous la présidence de Batista. On y danse salement et pas seulement.
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Excellent Philippe Kerr, comme toujours...
Il balade notre Bernie de l'Allemagne de 34 à Cuba en 54 avec un talent pour moi inégalé sur le plan du roman historique.
On suit son parcours d'un livre à l'autre en dénouant les fils de ses histoires un à un... Et le tout reste cohérent ou même devient cohérent
Comme cmpf, son cynisme m'agace un peu quelquefois, mais peut être que sans cela, L Histoire serait trop grave !
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C'est le seul livre de Bernie Gunther que je lis. Intéressant, captivant avec beaucoup de rebondissements. J'ai aimé le côté historique, surtout de suivre Bernie dans l'Allemagne nazie d'avant-guerre.
Mais j'avoue avoir du mal avec les traductions à la va-vite : "Voyez-vous, avec Hitler, le ciel semble être la seule limite". Je trouve que c'est une pauvre traduction de "the sky is the limit"
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L'inspecteur Bernie Gunter tombe amoureux d'une journaliste américaine venue enquêter sur la ségrégation des juifs alors que Berlin prépare les jeux olympiques de 1936. Contraint de s'en séparer par la complicité entre les SS et un gangster américain, il la retrouve à Cuba 20 ans plus tard alors que la corruption bat son plein et que resurgit le fameux gangster. Bon policier qui évoque avec talent le contexte historique.
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Voici un livre décevant dans sa facture. Certes, la documentation est toujours aussi fouillée que dans les autres romans, le style égal à lui-même avec ses touches d'auto-dérision et le personnage principal aussi intéressant que Humphrey Bogart dans ses meilleurs rôles.
Et pourtant il n'est pas à la hauteur des autres oeuvres. D'abord par manque d'unité de lieu : l'action se passe à Berlin puis à Cuba; comme si l'auteur n'avait pas su achever son livre à la fin de la première partie. Ensuite, le récit souffre du manque d'unité de temps : les deux parties se déroulent à vingt ans d'intervalle. Et cette seconde partie est nettement plus faible que la première, dont le début traîne, au demeurant.
Avec un Philippe Kerr moins inspiré que d'habitude, nous sommes loin de la trilogie berlinoise, malheureusement.
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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