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Dans ce livre en deux parties (1934 et 1954), l'auteur nous plonge en plein coeur d'une Allemagne nazie préparant les jeux olympiques. Nous nous rendons compte à travers une enquête menée par Bernie Gunther que bien des fléaux étaient déjà présents à cette époque avant-guerre.
Nous retrouvons notre héros dans la deuxième partie, 20 ans plus tard...
Très beau roman mais j'ai trouvé le dénouement final un bref et assez simple ce qui donne un goût d'inachevé a un roman pourtant très bien écrit et captivant au début !
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Philipp Kerr avait vraiment un talent pour décrire plusieurs époques (ici avant guerre et après guerre) et plusieurs lieux. Et tout se tient toujours, malgré les années, aucun détail n'est anodin, tout à son importance...

Ce brave Bernie Gunther fait parfois pitié tellement son auteur lui fait subir des situations compliquées, mais c'est un personnage très attachant.

J'aime beaucoup les rencontres, comme celle de Lansky, personnage ô combien mythique pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du crime organisé des années 50 et après.
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Déjà indiquer que la trilogie continue est un mensonge, puisque celle*ci commence en 1936 et que ce roman débute en 1934...
Un découpage en deux parties sans réelle logique :- Berlin, 1934 ; La Havane, février 1954.
En outre, l'humour sarcastique de Bernie Gunther est lassant par son systématisme.
Enfin, le contexte historique de l'installation du nazisme, certes documenté, n'est pas particulièrement détaillé, ce n'est en rien un roman historique ( comme les autres d'ailleurs), mais son intérêt est me semble t'il de donner envie de lire justement les romans historiques soulevés par ces aventures policières en milieu nazi.
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Ne lisant pas les Bernie Gunther dans l'ordre, il se trouve que j'ai lu "Hôtel Adlon" en bout de course (après "Bleu de Prusse"). Peut-être étais-je un peu fatigué par l'auteur ou son héros, mais ce roman m'a un peu déçu.

Plus qu'un roman policier, "Hôtel Adlon" est un roman d'ambiance ayant pour thème la vengeance (20 ans plus tard!). L'aspect policier y tient une place assez marginale. Ce qui explique que je l'ai lu un peu tardivement.

Le roman a pour cadre le Berlin de 1934 à un moment où les persécutions antisémites sont quasiment institutionnalisées puis le Cuba de 1954 alors que l'île est un gigantesque lupanar américain. Les ambiances respectives de ces deux pays à deux époques différentes sont bien reconstituées. Mais les intrigues sont un peu faiblardes et ne contribuent qu'à servir de prétexte à la présentation assez détaillée d'une ambiance, objectif d'ailleurs réussi.

On voit au final que Philip Kerr se fait ici plaisir en faisant étalage de son style assez flamboyant (parfois trop ?) et de sa grande culture historique, littéraire ou musicale. L'intrigue en elle-même manque de rythme. Elle ne tient que par des rencontres successives avec différents personnages d'ailleurs plutôt bien croqués. Mais il n'y a pas de réel suspense. La fin ou plutôt les fins sont prévisibles. On a d'ailleurs l'impression que celles-ci n'existent que parce que l'auteur s'est dit qu'il fallait finir (j'ai retrouvé le même sentiment que dans "Bleu de Prusse" du même auteur que j'avais lu juste avant).

Le manque de dynamisme et de surprise dans l'intrigue aurait pu être contrebalancé par un récit mieux construit où 1934 et 1954 s'imbriquent l'un dans l'autre (un peu comme dans "Une douce flamme" où cet exercice a été bien réussi). Au lieu de cela, on a un bloc "Berlin 1934" (deux-tiers du bouquin) et un bloc "La Havane 1954" (un-tiers du roman). Cet agencement procure un côté "20 ans plus tard" parfois assez artificiel qui ne met pas suffisamment en évidence la place jouée par l'esprit de vengeance. Bref, si chaque partie a un rythme qui lui est propre, l'ensemble manque de tension.

En définitive, c'est correct et ça se lit. L'ambiance sauve l'intrigue. Mais rétrospectivement, on a l'impression d'un roman de transition. En tout cas, je retiendrai de la lecture de "Hôtel Adlon" que ce volume s'est avéré être le premier signe d'essoufflement de la série des "Bernie Gunther".
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Excellent polar, que j'ai trouvé bien meilleur encore que la trilogie berlinoise. Excellente intrigue, héros simplement humain et un humour exceptionnel. Je vais immédiatement me plonger dans une autre enquête je deviens tellement fan.
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A mon sens le moins bon de la série, Gunther est à la Havane après son passage en Argentine et retrouve un américain qu'il avait rencontré à Berlin en 1936 avant les JO s'en suit une affaire de meurtre de cet américain mais le coupable n'est pas celui que l'on croit en effet c'est Gunther qui l'a tué. On découvre également dans ce livre que Gunther a une fille née de sa laison avec une américaine qu'il a rencontré en 1936 à Berlin
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Petit retour en arrière dans la chronologie des événements, nous ramenant en Allemagne, à Berlin.
Plusieurs meurtres de personnes que tout semble opposer, rencontre avec des personnages intéressants et emblématique. Au milieu de tout ça, notre Bernie national qui essaye encore et toujours de ne pas se faire "trouer la peau" par un allemand.
Bernie n'est plus flic, son ambition de ne pas devenir nazi lui causant de plus en plus de difficultés. On le retrouve à l'hôtel Adlon, summum du chic et de l'élégance en cette période trouble.
Comme toujours, Bernie va enquêter, au péril de sa vie il faut le reconnaître, pour découvrir la vérité, ce qui va lui prendre très longtemps, mais pour obtenir au final gain de cause.
Très très bon roman comme toujours
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tres bon livre
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L'auteur vous amène des faits historiques trouvés au fin fond de cette période noire qu'est le nazisme. Avec on personnage vedette, flic désabusé, cogneur, fin d'esprit.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
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Hôtel Regent
Hôtel Adlon
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