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4,09

sur 1875 notes
Le livre de poche réédite en un seul volume la trilogie berlinoise de Philip Kerr, trois romans policiers dont l'action se situe dans l'Allemagne nazie et après sa chute, en 1936, 38 et 47.

1) L'été de cristal :
Dans L'été de cristal, nous faisons connaissance avec Bernhard Gunther, ex-flic devenu détective privé. Il est chargé par un riche homme d'affaire de découvrir qui a assassiné sa fille et son gendre et, par la même occasion, dérobé un précieux collier de diamants. En parallèle il est aussi prié par Goering de retrouver une personne disparue. le lecteur découvrira, sans beaucoup de surprise, que les deux affaires sont liées. Son enquête va amener Bernie à croiser la route de la pègre berlinoise. Je retrouve là un milieu découvert dans le poisson mouillé.

J'ai moyennement apprécié cet ouvrage. Nous avons un héros désabusé, qui fait de l'humour grinçant mais je trouve que, à force, cela fait un peu procédé. Une ou deux scènes de sexe cru qui n'apportent pas grand chose de plus. le cadre historique est celui d'un régime nazi déjà bien installé (on est en 1936, au moment des jeux olympiques). Bernie n'est absolument pas un partisan de ce régime mais, comme tout le monde, il fait le salut hitlérien si on le lui demande. Je n'apprends pas grand chose de nouveau. Je lis cette aventure facilement néanmoins. J'attends un peu avant d'entreprendre le deuxième épisode.

2) La pâle figure :
Je retrouve Bernhard Gunther deux ans plus tard (deux ans pour lui, pour moi ça fait à peine dix jours). Nous sommes en 1938 et l'Allemagne nazie se prépare à annexer les Sudètes, région de la Tchécoslovaquie. Et juste après ce sera le pogrome de la nuit de cristal.

Les ingrédients sont presque les mêmes que dans le premier épisode : deux enquêtes menées en parallèle, l'une pour une cliente privée (il s'agit de découvrir qui la fait chanter) et l'autre pour les autorités. Cette fois c'est Heydrich qui le recrute et il s'agit d'arrêter le tueur en série qui a violé et assassiné quatre jeunes filles aryennes. Au milieu de tout cela Bernie trimballe ses vannes d'homme revenu de tout et l'auteur nous en aligne jusqu'à quatre par page. Il y en a parfois d'amusantes sur le tas mais parfois aussi ça tape à côté.

Bernie n'aime toujours pas les nazis mais il s'est habitué à leur présence et c'est automatiquement qu'il fait le salut hitlérien maintenant. Quant à moi, tout en en voyant les points faibles, je suis accrochée dès le départ par cette histoire et j'y passe mon dimanche.

3) Un requiem allemand :
L'action se déroule cette fois en 1947, juste avant le blocus de Berlin-ouest par les Soviétiques. Bernie est maintenant marié. Nous découvrons petit à petit qu'il a terminé la guerre dans un camp de prisonniers de guerre des Russes et que depuis qu'il est rentré les relations sont difficiles avec sa femme, d'autant plus qu'il la soupçonne de monnayer ses faveurs à l'occupant américain pour arrondir les fins de mois. Leurs coupons alimentaires ne représentent en effet que 3500 calories par jour pour deux personnes. La proposition d'aller enquêter à Vienne est donc accueillie favorablement par Bernie qui y voit l'occasion de mettre un peu de distance entre lui et Kirsten. Il s'agit de prouver l'innocence d'Emil Becker, ancien collègue de Bernie, accusé d'avoir abattu le capitaine Lindon, officier américain, chasseur de nazis.

Comme l'Allemagne, l'Autriche est alors occupée militairement par les vainqueurs de la guerre, Américains, Britanniques, Français et Soviétiques. Vienne est le théâtre d'intenses luttes de pouvoir. Partout des espions : Soviétiques, Américains, agents doubles, souvent les mêmes qui trafiquent aussi dans le marché noir généré par les pénuries. Au milieu de tout cela il faut rajouter les anciens nazis qui travaillent à réécrire leur passé et des chasseurs de nazis aux objectifs pas toujours clairs : "Je n'avais aucune envie d'aider un gouvernement qui pendait des nazis les lundis, mardis et mercredis, et qui en recrutait dans ses services de renseignements les jeudis, vendredis et samedis." dit le héros au sujet des Etats-Unis.

Une époque bien trouble donc et j'en ai apprécié la description, l'enquête n'étant qu'un prétexte pour nous balader au milieu de ce panier de crabes.

Bilan général : ça valait le coup de continuer jusqu'au bout puisque, semble-t-il, cette Trilogie berlinoise se bonifie en avançant. Ca n'est pas une révélation littéraire non plus.
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C'est un avis assez paradoxal que je porte sur cette trilogie. On est en plein dans le roman noir assez typique des années 50-60 (on sent clairement le style dont se veut empreint ce roman pourtant publié bien plus tard), qui se déroule dans un cadre assez inhabituel, puisqu'il s'agit de l'Allemagne avant la seconde guerre mondiale pour les deux premiers tomes, puis juste au sortir de la guerre après une ellipse temporelle justifiée par ... la guerre justement.
Le cadre historique est donc très intéressant, et on sent une réelle volonté de l'auteur d'être au plus proche de ce que fut la vie quotidienne dans un pays qui vit la montée du national-socialisme et ses méthodes politiques plus que radicales. Pourtant, là où le bât blesse, c'est sur le narrateur, qui n'a pas su évoquer en moi une quelconque empathie voire sympathie, avec des réflexions qui m'ont bien fait crisser des dents. Cynique, désabusé, volontiers fanfaron et ne se retenant pas de dire aux personnes en face de lui ce qu'il pense du régime nazi (et s'en sortir toujours par on ne sait quel miracle), Bernard Gunther est aussi à considérer comme un personnage misogyne, raciste (de belles remarques avec le N-word) et homophobe (ajoutez à cela un soupçon de grossophobie, et vous avez le portrait du caractère du monsieur... charmant, non ?). Et si le ton se veut résolument décalé, les remarques sont très très très lourdes à supporter, par leur répétition, sans compter le procédé narratif constant où les femmes qui croisent sa route tombent toutes dans ses bras alors qu'il est plutôt... banal.
C'est dommage car vraiment, le fonds historique est riche et intéressant, notamment dans le tome 2 et 3 (le tome 2 qui évoque la manipulation de l'opinion conduisant à l'odieuse nuit de cristal - mais c'est vraiment dans celui-ci que le narrateur m'est sorti par les oreilles tellement ses réflexions étaient insupportables -, le tome 3 se fondant sur la façon dont les criminels de guerre nazis ont été recueillis avec complaisance par les services de renseignement russes et américains).
Je suis donc "contente" d'avoir découvert cet auteur et cette trilogie dont j'avais tant entendu parler, mais cette découverte s'arrêtera là pour moi.
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Ce deuxième tome de la trilogie berlinoise est violent, complexe et très surprenant, sans doute à l'image de la société berlinoise en ce début Août 1938.
L'été est brûlant à Berlin, le héros – Gunther le détective privé – sent autour de lui une effervescence très particulière, la guerre est imminente.
Le statut des juifs se dégrade, la nuit de cristal aura lieu en Novembre. Philip Kerr a l'art de décrire avec force détails toute l'ambiance délétère de l'époque, les petits arrangements de certains, les gros profits éhontés des autres. Tout se dérègle et devient fou. Par exemple, il y a ces quêtes obligatoires pour les bonnes oeuvres nazies.
Rien n'est sûr et dès le début de cette histoire, Bernie Gunther perd son associé sans comprendre comment ni pourquoi, le comble pour un détective privé. Il est alors tout de suite recruté par ses anciens employeurs de la police, de force bien évidemment, pour enquêter sur des meurtres de jeunes filles allemandes de type aryen.
Son esprit non formaté devrait faire des merveilles pour découvrir le ou les meurtriers et stopper l'hécatombe. de plus, cet homme ne craint plus grand chose.

C'est une immersion dans un passé pas si lointain, où tout le monde semblait perdre pied. Passionnant tout simplement.
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Un livre qui a traîné longtemps dans ma bibliothèque, et qui pourtant vaut vraiment le détour !


La Trilogie berlinoise narre les aventures et déboires de Bernahrd (ou Bernie) Gunther, détective privé. Jusque-là rien de transcendant, si ce n'est l'époque à laquelle se déroulent ces trois titres : 1936 pour L'été de cristal, 1938 pour Une pâle figure, puis un saut dans le temps de 10 ans, 1947 pour Un requiem allemand. Ce qui est le plus frappant, c'est de remarquer qu'il n'y a pas forcément de différences entre la période nazie et l'après-guerre, voire c'est même pire. Dans les livres d'histoire, nous apprenons toujours la date de la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis nous passons très rapidement sur les années suivantes (« alors là il y a eu la reconstruction de l'Allemagne… »). Or ce livre nous fait réaliser que la guerre ne s'arrête pas d'un coup. Qu'il y a des représailles. Des charognards toujours les premiers pour dévorer les restes. Les problématiques ne sont plus les mêmes, mais pour le « petit peuple », c'est la même souffrance quotidienne : trouver de quoi se nourrir, comment se chauffer, reconstruire une vie dans un pays ravagé.

Cette ambiance, ce décor planté est le premier point très positif. le second concerne le héros, Bernie. Notre détective n'apprécie pas trop le régime nazi, c'est le moins que l'on puisse dire – encore que ce soit peut-être plus par refus d'une autorité quelconque – mais il ne va pas non plus chercher à le renverser, faisant même partie de la Kripo, le service de la police criminelle. Philip Kerr a réussi à en faire quelqu'un d'assez exceptionnel mais en même temps avec des réactions qui rapprochent du lecteur et un humour très présent. Il y a à la fois en lui le côté « bon gars » qui essaye de survivre, et de l'autre cette bravoure et ce courage qui l'amènent dans des situations rocambolesques pour sauver des vies. Spécialisé dans les personnes disparues (ce qui ne manque pas à l'époque), Gunther croisera sur sa route les (réels) dirigeants du parti, Goering par exemple.

Je ne vais pas revenir en détails sur les trois enquêtes, car c'est vraiment l'atmosphère mise en scène par Kerr qui est l'élément central du roman, et résumer ces différentes aventures ne serait pas très pertinent.

Il n'y a pas à dire, c'est un très grand roman policier.
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Avec une prise de recul réussie et, au combien, difficile, Philippe Kerr, par le truchement de son détective privé, Bernhard Gunther, Bernie, ex-Kripo (KriminalPolizei), nous entraîne au beau milieu de trois enquêtes à trois moments au sein de trois époques de l'Allemagne. Ce procédé n'est bien sûr pas nouveau ; Philippe Kerr évite le piège de l'anachronisme tant il est trop souvent si simple et réducteur de se servir des grilles de lectures contemporaines ; il développe un regard intéressant centré sur l'Allemagne et d'excellentes enquêtes dignes des meilleurs polars.

Berlin, 1936, les jeux Olympiques et les violettes de Mars (titre original : March Violets), nouveaux adhérents du parti nazi volant au secours de la victoire de 33 donnent le ton. Au milieu la montée vers la guerre, Bernie enquête sur le meurtre de plusieurs jeunes femmes. le voilà au milieu des luttes intestines entre hiérarques du Parti national socialiste des travailleurs allemands (NSDAP). Philippe Kerr reste centré sur le polar servant ainsi habilement l'Histoire. Herr Gunther se joue, sans éviter totalement les bosses, des jeux de puissance sous la menace permanente du KZ (Konzentrationslager) ou plus simplement de l'accident bête (enfin bêtement mortel).

Berlin, 1938. Obligé de réintégrer la Kripo, Herr Gunther est aux prises avec les plus féroces requins qui rodent aux abords : Goering, Heydrich, Himmler ou Streicher. Il lui faudra toute son habileté et une chance de cocu pour rester en vie.

Berlin puis Vienne en 1947. Herr Gunther, le prussien, le pifke, se rend à Vienne où se joue la fin de la partie. Les personnages des 2 premiers tomes se retrouvent lors de la dénazification menée par le Crowcass lorsque tour à tour un ancien dignitaire était coopté dans les services secrets ou pendu haut et court. La Guerre Froide a commencé avant que les comptes ne soient réglés. Et voilà notre Herr Gunther enquêtant à la demande d'un officier supérieur russe sur l'assassinat d'un officier américain par un allemand à Vienne en Autriche. le contexte est posé. Philippe Kerr nous étonnera de nouveau par son talent de raconteur d'histoire et l'équilibre de son jugement des hommes.


En bon Britannique, Philippe Kerr ne manquera pas de rappeler que la France pour faire partie du cortège des vainqueurs n'en avait pas moins perdu la Guerre que nous avions contribué à créer entre autres.

L'auteur, Philippe Kerr, a composé sa Trilogie Berlinoise (Berlin noir) de : L'été de cristal (March violets), La pâle figure (The pale criminel) et Un requiem allemand (A German requiem). Cette trilogie est parue en 1989, 90 et 91 sous le titre original Berlin noir chez Penguin Books a été publié par le Masque avec une traduction de Gilles Berton en 2008 et révisée en 2009.

Edition du masque, 24€, 2008, 836 pages

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L'idée du roman est très interessante, mais je n'ai pas réussi à me passionner pour ces histoires de détective ...seul le contexte historique m'a tenu en haleine et malheureusement cela assez bien exploité pour les 1000 pges que ce roman represente;
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Il faut lire ces trois épisodes au moins pour l'humour décalé désabusé de Bernie Gunter et le portrait de la société berlinoise sous le régime nazi ainsi que sous la domination russo-americano_anglo française lors de la chute du régime hitlérien.
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Je suis passionnée par chaque nouvelle enquête de Bernie Gunther. C'est un personnage attachant qui sait rester libre. Il se montre très courageux, lucide.

De plus, la description de Berlin, de la fameuse rue « Unter den Linden », de l'hôtel Adlon est très intéressante. On se sent immergé dans cette époque.
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Je ne connaissais pas Philip Kerr et je me réjouissais de lire cette trilogie qui se passe à Berlin dans une période bien particulière de son histoire.

Les 2 premiers volets se passent aux portes de la guerre et j'ai bien aimé l'humour caustique dégagé notamment pour le premier. le 3e est beaucoup plus noir et on a moins envie de rigoler.

Dans l'ensemble ce fut une lecture agréable. Je me suis par contre un peu perdu dans les noms des nombreux personnages.


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C'est un livre pour adultes car les relations sexuelles et les viols sont détaillés.

J'ai plus apprécié et me suis mieux intégrée dans le deuxième livre : La Pâle Figure, plutôt que dans les autres. C'est le seul ouvrage daté.
Ce n'est pas un roman que je recommande. Je m'attendais à apprendre plus de cette vie berlinoise car le livre mélange l'histoire et le policier. Tout est embrouillé dans ma tête mais ça devait être le cas à cette époque pour reconnaître les nazis et les autres, les identités des personnes.

Premier livre : L'été de cristal
La première partie est racontée à la première personne du singulier par le personnage principal Bernhard Gunther. 19 chapitres sont séparés uniquement par les numéros. Parfois ils se suivent chronologiquement de quelques minutes, parfois c'est plus espacé.
Le début m'a bien accroché avec ces informations sur l'Allemagne et le nazisme. Un policier privé est engagé dans des enquêtes. Comme il ne fait pas parti d'un pouvoir, il est direct et cherche les informations en se méfiant vu son passé de flic de gestapo. Il n'est pas inconnu et a gardé des contacts.
Il mène plusieurs enquêtes en parallèle car il est engagé par différentes personnes dans la suite de l'histoire.
J'aurais du prendre des notes pour essayer de retenir et démêler l'enquête comme le personnage principal. Au bout d'un moment, je lisais sans passion, sans suspense.


Deuxième livre : La Pâle Figure
Histoire toujours racontée par Bernie Gunther à la première personne. Récit découpé en deux parties. Chaque chapitre des 24 est daté, les actions se déroulent entre le 26 Août et le 10 Novembre 1938. Des personnes du premier livre "L'été de cristal" sont présents, cela note bien la suite.
Bernie travaille avec un associé Bruno S. et se partage ainsi les tâches en tant que détectives privés. La compagne de Bernie du premier récit a disparu.
Nebe donne rendez-vous avec Bernie pour que ce dernier revienne à la kripo .
Frau Lange engage Bernie pour qu'il retrouve un maître-chanteur : celui-ci possède des lettres d'amour de Reinhard Lange envers un autre homme. L'homosexualité est punie dans cette Allemagne nazie. Les deux détectives mènent l'enquête.
Heydrich parle à Bernie de la kripo et souhaite son retour. Beaucoup de personnes remarquent ses talents de détective mais il est déjà sur une enquête. Son associé Bruno meurt assassiné. Par conséquence, il revient à la kripo et mène l'enquête sur un tueur en série de jeunes filles allemandes. Les enquêtes se mêlent et finalement ne forme qu'une seule. Bernie découvre ce qu'il est advenu de sa première compagne alors qu'il ne cherchait pas.
Le récit nous parle du début de l'euthanasie nazie, des pogroms, du racisme et de la situation des Juifs.
Je me suis plus intéressée à ce récit qu'au premier.

Troisième livre : Un requiem allemand
Découpé en 2 parties et 38 chapitres. Raconté par Bernhard Gunther. L'histoire se déroule en 1947, presque 10 ans après le deuxième livre et 2 ans après la guerre. Bernie est marié, sa femme n'est pas fidèle. Il est de nouveau détective privé. Sa mission se passe à Vienne. Il quitte donc l'Allemagne et sa femme le temps de l'enquête en Autriche. Il doit innocenter Emil Becker, déjà rencontré dans le livre précédent. Dans ce livre, la montée des russes est soulignée ainsi que la présence des Américains.
Afin de mener son enquête, il jouera différents rôles.
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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