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4,09

sur 1857 notes
Impossible d'avancer plus loin dans le 1er roman que comprend cette intégrale. L'écriture ne me transcende pas vraiment et l'histoire non plus (l'intrigue policière semble être un prétexte à mettre en scène un détective à la mode roman noir). Ça ne passe pas. Et surtout la manière dont sont présentées les femmes (vraiment toutes des intéressées/godiches) ou dont l'auteur parle d'elles. On me dira que c'est un livre de son époque, peut-être, mais je ne continuerait pas à m'imposer ça ! Next.
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Avis : Conseil Greg pierre
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Passionnée d'histoire, c'est avant tout le contexte historique qui m'a beaucoup plu. Les intrigues policières sont intéressantes, bien intégrées dans cette période trouble de la montée du nazisme et de ses idéaux. le climat délétère est bien décrit ainsi que la violence physique eu psychologique. Un regal
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La trilogie berlinoise de P.Kerr
Je viens de finir les 2 premiers opus "Lété de cristal"suivi de "la Pale figure" attirée par la photo des nageuses en noir et blanc , j'ai lu en diagonale la 4eme de couverture et quelle belle découverte!
Tout d'abord, très intéressée par la période du nazisme que je réprouve comme idéologie et système politique , j'ai découvert un bon polar, un style piquant et une plongée dans les méandres de cette période si peu ordinaire.
L'ex commissaire Bernie Gunther est un vrai personnage, devenu détective privé; on le suit dans ses enquêtes qui nous plonge au coeur du 3eme Reich.
On rit de ses saillies anti nazies avec un brin de désespoir pourquoi tant d' Allemands et d' Autrichiens n'ont pas réagi face à l'horreur et l'abjecte.
On partage ses déceptions, ses amitiés , ses points de vue et sa perspicacité bien que sa position soit assez coquasse lorsqu'il reprend du service dans le 2eme opus.
j'ai donc hâte de lire la 3eme partie !
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Je suis passionnée par chaque nouvelle enquête de Bernie Gunther. C'est un personnage attachant qui sait rester libre. Il se montre très courageux, lucide.

De plus, la description de Berlin, de la fameuse rue « Unter den Linden », de l'hôtel Adlon est très intéressante. On se sent immergé dans cette époque.
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J'avais hâte de lire ce livre mais j'appréhendais le nombre de pages, 1015.
Je m'attendais à une histoire sur la guerre en Allemagne.
Et en fait pas du tout. Enfin si mais juste un peu et ce n'est pas ce que je retiendrai forcément le plus.
Donc je partais avec un énorme à priori mais plutôt positif.
Et à la fin de ma lecture je suis un peu déçue car je m'attendais à mieux.
Non pas que je n'ai pas aimé mais c'est un peu “sans plus plus”.
Donc ce livre, ou plutôt ces trois livres (et oui, d'où le titre) peuvent être lus indépendamment, ou vous pouvez faire comme moi, faire une pause entre deux et lire un autre livre.
Nous suivons Bernie Gunther, ancien commissaire de la police berlinoise, qui est devenu détective privé, de 1936 à 1947
Les trois livres se passent à des dates différentes :
le premier, L'été de cristal se passe en 1936
le second, La pâle figure, en 1938
le dernier, Un requiem allemand, en 1947.
La partie historique avant / après guerre est intéressante : de la montée du nazisme et de l'emprise d'Hitler sur le peuple allemand vers le pouvoir des russes, des français, des américains, des anglais après guerre.
Gunther mène plusieurs enquêtes mais nous retrouvons toujours mélés des SS malheureusement bien connus.
Ce qui m'a surprise c'est ce personnage de Gunther ! Attention c'est un bon détective, perspicace, malin, filou même mais surtout complètement décalé. Il est drôle, moqueur, ironique et succombe très facilement au charme des femmes.
J'ai bien aimé les enquêtes et cette immersion dans cette période de l'Histoire allemande que je ne connaissais pas si bien que ça, surtout celle après guerre.
J'ai appris beaucoup de choses, notamment sur la différence entre la gestapo, les SS…
Mais voilà le bémol c'est le trop d'un coup. J'avais hâte de finir ma lecture, j'en avais marre.
J'aurai préféré une duologie berlinoise ou alors les lire en one shot.
C'est dommage car j'aurai surement plus apprécié.
Donc, si vous vous lancez dans ce gros pavé, n'hésitez pas à faire des pauses entre chaque livre.
Sachez aussi que l'auteur a écrit 8 autres livres dans cette saga qui se déroulent de 1934 à 1954.
Perso, je fais une grosse pause avant de me lancer dans les autres livres…

Lien : https://www.instagram.com/al..
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Enfin me voilà au bout de ce gros pavé (840 pages, 70 p/j).
Le moins que je puisse écrire, c'est que l'idée est originale par le choix du contexte historique choisi pour y faire vivre un détective à la Marlowe, mais cependant bien ancré dans ses origines germaniques.

Difficile, malgré les notes prises en cours de lecture, de partager mon ressenti, car ma vieille mémoire se souvient mieux de la troisième partie que de la première. Je m'y essaye toutefois.

Dès le début, le récit m'a paru fluide, obstruant seulement ma lecture par les nombreux noms phonétiquement proches, introduisant de la confusion dans mon esprit pour fixer chaque personnage.
Néanmoins, je constate que l'auteur ou le traducteur ont le sens de la formule. Un humour très british branché sur l'Histoire, nous proposant des réflexions qui peuvent paraître phallocrates à l'heure de Me-too, mais reflétant bien l'atmosphère d'une époque. Période qui a mis une bande de porcs aux rênes du pouvoir.
Bien que certaines soient désopilantes, je pense que trop de métaphores ou de comparaisons finissent par nuire à la lecture.
Pareillement, l'auteur insiste sur les noms de rue, de quartiers de Berlin ou de Vienne. Sensés nous permettre de nous repérer, ils finissent par nous perdre, malgré une tentative de suivi sur Googlemaps …. la lecture s'en est trouvé alourdie. Exit.

L'auteur semble développer un goût particulier pour l'architecture du Berlin avant son écroulement sous les bombes. Ces descriptions qui n'apportent absolument rien à l'intrigue alourdissent le récit. Si ce n'est de voir s'ajouter le nombre de pages au pavé. Je sais, c'est comme un leitmotiv anti-éditeurs chez moi !

Philip Kerr réussit à rendre banale cette brutalité qui règne en Allemagne avant guerre et qui va crescendo. Cela ressemble cruellement à notre actualité d'aujourd'hui.
Même son héros, lors de son retour à l'état de flic (Pâle figure) surfe sur cette vague noire de sang séché.
L'ensemble dans un melting-pot de noms qui font encore frémir notre imaginaire nourri des vérités historiques entendues.

En effet, les deux intrigues policières développées ainsi que la dernière, plus roman d'espionnage, ne sont là que pour la figuration et être le fil conducteur du récit. le véritable enjeu de cette lecture, c'est l'Allemagne national-socialiste vue de l'intérieur. Et, j'ai réussi à me faire peur en regardant notre actualité qui nous tire dans le même sens qu'à l'époque où les adeptes du prophète d'aujourd'hui supplantent les juifs d'hier. Avec en bruit de fond, derrière celui des bottes, celui des pièces sonnantes et trébuchantes : la guerre c'est bon pour les affaires des puissants.
Les conflits en Ukraine, Syrie, Arménie, Proche-Orient, Afrique, j'en oublie certainement, ne sont pas si lointains et réveillent les esprits va-t-en-guerre sur notre territoire. Faut qu'ça saigne ! Y a qu'à écouter les discours des Yael Braun Pivet ou de Habib Meyer, le schizophrène culturel (un juif qui porte un prénom arabe !) à propos du conflit Israélo-palestinien.

Bref un livre qui malgré les défauts (pavé) de sa qualité (bien documenté) nous ouvre à la réflexion.
Trois étoiles.

Ancelle, le 29 octobre 2023
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" Tu devrais lire la trilogie berlinoise, tu verras, tu te régaleras !" "Quoi, tu ne l'as jamais lu ? Mais qu'est-ce que tu attends pour t'y mettre..." Lorsque j'entendais parler de la fameuse trilogie de Philip Kerr que je voyais depuis des années dans la bibliothèque familiale, à chaque fois les avis étaient très positifs. Pourtant, j'avoue que sa taille avait un côté effrayant pour les personnes comme moi ne lisant que très rarement des pavés. Il aura fallu l'organisation d'une lecture commune pour que je découvre ce petit bijou de la littérature allemande...

Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise qu'il a quittée pour des raisons de convictions politiques, est devenu un détective privé. Nous allons donc le retrouver dans les trois tomes de la trilogie au moment des Jeux olympiques de Berlin en 1936, puis en 1938 et enfin à la fin de la guerre au moment où les Soviétiques et les Américains ont pris possession de la ville...

Pensant tout d'abord lire un récit très triste et dur, j'ai été très agréablement surprise de déco le contraire, et ce, grâce au caractère de notre cher détective qui apporte un peu de légèreté au récit. Ayant une panne de lecture au moment de sa découverte, j'ai donc décidé d'écouter la voix de Julien Chatelet qui m'a complètement transportée.

Plus que de simples intrigues distinctes sans liens apparents, Philip Kerr arrive à nous faire découvrir une époque d'un point de vue que nous avons rarement l'habitude de lire. Je suis rapidement rentrée dans cette histoire (même si j'avais quelques craintes à cause des noms des personnages).

Je suis heureuse d'avoir fait cette lecture qui valait vraiment le coup (même si à la fin j'ai trouvé quelques longueurs du fait d'avoir enchaîné les trois tomes) et je ne peux que vous conseiller que de vous lancer à votre tour en vous apportant une petite précision : cette trilogie, publiée au début des années 1990, est finalement devenue une série quelques années après, car, l'auteur a écrit 14 livres où notre détective est le personnage principal 😉 c'est donc avec un grand plaisir que je lirais les autres tomes pour retrouver Bernie Gunther.
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La trilogie berlinoise de Philip Kerr comporte trois roman qui mettent en scène le détective Bernie Gunther, ancien policier de la police criminelle de Berlin.
Dans L'été de Cristal, Gunther ouvre une enquête pendant les jeux olympiques de Berlin, à la demande d'un riche industriel.
Dans La pâle figure, nous sommes en pleine crise de Munich et une série de meurtre d'adolescentes obligent les autorités à faire appel à notre héros.
Enfin, Un requiem allemand nous plonge dans la Vienne de 1948, partagée entre les 4 puissances occupantes.
Philip Kerr aime bien mêler les grands noms du nazisme à ses romans en leur faisant jouer un rôle particulier. Ce n'est pas toujours très crédible. Assez manichéen au démarrage, le regard de Kerr s'affine au fil des volumes. Gunther, posé en narrateur, agace vite (surtout dans les deux premiers volumes, par un humour assez lourd et répétitif. le sexe est assez omniprésent, en particulier dans La pâle figure.
Pour conclure je ne fais pas partie des inconditionnels, loin de là. La lecture de la trilogie m'a souvent agacé, mais ce ne doute pas que Kerr puisse avoir son fan club!
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Bernie Gunther, un détective allemand. Ses aventures démarrent dans la république de Weimar et se poursuivent durant la montée du nazisme jusqu'à la capitulation de l'Allemagne. Ses enquêtes sont le témoin d'un monde au prise avec la haine et la folie. Des camps nazis, en passant par les camps Français, puis les camps russe et finir dans une prison allemande. Toutes les dérives de la guerre y sont décritent, aucun camp n'est épargné. Même les américains sont écorchés. Des faits historiques, avec les personnalités qui vont avec. Un voyage dans l'histoire de la seconde guerre mondiale avec tout ce qui fait un bon polar.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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