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Citations sur Madame Vigée Le Brun : Amie et portraitiste des reines (113)

L’accueil aimable de la maîtresse de maison, sa beauté, sa réputation, sa conversation agréable, ses soirées musicales attirent une foule considérable.
Dans ce modeste appartement, elle reçoit chaque soir la ville et la Cour. Grandes dames, grands seigneurs, hommes de lettres et artistes se côtoient. Certains soirs, la foule est telle que, faute de sièges, les maréchaux de France s’assoient par terre. (...)
Passe dans ce petit salon une société fort mêlée. On y rencontre de grands noms comme le prince de Ligne, le maréchal de Noailles, le maréchal de Ségur, le comte d’Entraigues, des artistes réputés comme Robert, Vernet, Ménageot, Brongniart, ou encore des gens de lettres comme l’abbé Delille, Lebrun-Pindare, Guinguéné, Chamfort…

Première partie
Chapitre 16
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Élisabeth n’a jamais eu de grande affection, encore moins d’estime, pour son mari. Ils ne partagent ni les mêmes goûts ni la même société. Ils restent ensemble plus par commodité que par affection ; et l’appartement de l’artiste se révèle fort étroit. Elle doit se contenter de deux petites pièces, dont une lui sert de salon. Quand elle reçoit, elle réunit ses amis dans sa chambre à coucher dont les murs sont décorés de la même toile de Jouy que les rideaux du lit.

Et c’est cette chambre, transformée le soir en salon, qui verra passer la société la plus brillante, la plus distinguée de Paris ou de Versailles.

Première partie
Chapitre 16
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Cependant, une jeune femme nommée Labille-Guiard, qui a débuté à peu près à la même époque qu’Élisabeth, se présente en même temps à la grande Académie. Tout un groupe d’artistes la soutient contre Mme Le Brun. La jeune femme est un excellent peintre, mais Élisabeth lui reste supérieure par « la grâce des arrangements et un sens plus délicat de la beauté ».

Première partie
Chapitre 14
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Pour mener cette enquête avec discrétion et efficacité, il avait besoin d’un homme neuf, de quelqu’un de particulier, dont la façon de penser sorte des sentiers battus, de quelqu’un qui ne raisonnerait pas en policier ; de quelqu’un sur qui la lieutenance générale de police ait prise.
C’était beaucoup demander. Un tel homme existait-il seulement ?

Prologue
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Le corps du haut serviteur de l’État percé d’un couteau qui gisait à ses pieds sous ces beaux lambris du faubourg Saint-Germain n’était pas là pour lui faciliter la vie. Un inconnu avait réussi à poignarder, chez lui, un officier du roi, et le seul fait curieux qu’avaient remarqué les domestiques était un étrange air de flûte qui s’était élevé quelques minutes avant qu’ils ne découvrent le drame.

Prologue
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Et, précisément, elle sait voir par-delà le factice ; au-delà des apparences, des modes ou des idées toutes faites, c’est l’âme humaine qu’elle s’attache à découvrir. Elle « voit » et c’est cela qui la caractérise. Elle possède au plus haut point ce sixième sens qui lui donne du génie. Sa façon de représenter les personnes n’est jamais le fruit du hasard, elle est due à une réflexion, à un sentiment profond qu’on pourrait appeler aussi intuition.

Première partie
Chapitre 12
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Bientôt, c’est la douce Élisabeth de France qui devient son modèle. Contrairement au comte de Provence, elle vénère son frère le roi qu’elle voit tous les jours. Pour ne pas le quitter, elle refuse toutes les propositions de mariage. En 1782, Élisabeth de France a dix-huit ans. « Ses traits ne sont pas réguliers, mais son visage exprimait la plus douce bienveillance, et sa grande fraîcheur était remarquable ; en tout elle avait le charme d’une jolie bergère. » Et l’artiste ajoute : « Madame Élisabeth était un ange de bonté. Combien de fois ai-je été témoin du bien qu’elle faisait aux malheureux. Son cœur renfermait toutes les vertus, indulgente, modeste, sensible, dévouée… »

Première partie
Chapitre 12
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Et, en ce mois de février 1780 à vingt-deux heures, naît Jeanne Julie-Louise Le Brun.
La jeune accouchée est au comble du bonheur : a succédé aux douleurs atroces la joie d’entendre le premier cri de son enfant. La mère et la fille sont bien portantes. Au dire d’Élisabeth, la petite Julie a les yeux de la duchesse de Mazarin et lui ressemble prodigieusement. C’est qu’elle a peint la duchesse pendant sa grossesse et a dû étudier ses traits de si près que, d’après elle, il y aurait effet de mimétisme…

Première partie
Chapitre 11
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Le 19 décembre 1778 la France est en liesse. Après sept années de mariage, dont quatre années de règne, Marie-Antoinette s’apprête à mettre au monde son premier enfant.

Première partie
Chapitre 10
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A vingt et un ans, sa renommée est telle que partout où elle se montre on la regarde, on l’admire. Un jour on va même jusqu’à l’acclamer en public. Cela se passe peu de temps après son mariage, alors qu’elle assiste à une séance à l’Académie française. La Harpe y lit un discours sur le talent des femmes, quand, ostensiblement, il se tourne vers elle pour dire quelques vers aimables. Comme il cite son nom, d’un seul mouvement toute l’assemblée (dont la duchesse de Chartres et le roi de Suède) se lève et applaudit l’artiste qui rougit et manque de se trouver mal de confusion.

Première partie
Chapitre 9
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