Celui qui te raconte qu'il existe symphonie plus grande que le souffle qui t'anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton coeur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n'auras qu'à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n'y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie....Et ta vie n'est pas au-dessus de celle des autres.
Et rappelle-toi ceci : il n'y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie... Et ta vie n'est pas au-dessus de celle des autres.
Ca ne sert à rien de rester ici. Les morts sont morts et finis, quelque part ils ont purgé leurs peines. Quant aux vivants, ce ne sont que des fantômes en avance sur leur heure...
Il n’y a que deux extrêmes dans la folie des hommes. L’instant où l’on prend conscience de son impuissance, et celui où l’on prend conscience de la vulnérabilité des autres. Il s'agit d’assumer sa folie docteur, ou de la subir
La vie d'un homme vaut beaucoup plus qu'un sacrifice, aussi suprême soit-il, car la plus grande, la plus juste, la plus noble des Causes sur terre est le droit à la vie...
Notre vocation ne consiste pas seulement à surmonter nos échecs, mais surtout à supplanter cette toxine sournoise qui nous fait douter de nous-mêmes.
Mes larmes ont peut-être noyé mon chagrin, mais la colère est toujours là, telle une tumeur enfouie au tréfonds de moi, ou un monstre abyssal tapi dans les ténèbres de son repaire, guettant le moment propice de remonter à la surface terrifier son monde.
"Votre femme était une martyre. Nous lui serons éternellement reconnaissants. Mais ça ne vous autorise pas à chahuter son sacrifice ni à mettre en danger qui que ce soit. Nous respectons votre douleur, respectez notre combat." (p. 146)
Comme délivré de ses angoisses, l’enfant file sur l’arête des collines en battant des bras, la frimousse radieuse, les prunelles en liesse, et s’élance vers le ciel, emporté par la voix de son père : On peut tout te prendre ; tes biens, tes plus belles années, l’ensemble de tes joies, et l’ensemble de tes mérites, jusqu’à ta dernière chemise – il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.
— Ce que je veux dire est simple, Amine. On a beau s'attendre au pire, il nous surprendra toujours. Et si, par malheur, il nous arrive d'atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d'y rester ou de remonter à la surface. Entre le chaud et le froid, il n'y a qu'un pas. Il s'agit de savoir où mettre les pieds. C'est très facile de déraper. Une précipitation, et on pique du nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde ? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus, il suffit juste de se faire une raison.