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Citations sur L'attentat (516)

Je suis venu au monde nu, je le quitterai nu ; ce que je possède ne m'appartient pas. Pas plus que la vie des autres. Tout le malheur des hommes vient de ce malentendu : ce que Dieu te prête, tu dois savoir le rendre. Aucune chose, sur terre, ne t'appartient vraiment. Ni la patrie dont tu parles ni la tombe qui te fera poussière parmi la poussière.
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Elle était si tendre et prévenante et paraissait s'abreuver aux sources de mes lèvres quand, mon bras autour de sa taille, debout dans notre jardin, je lui racontais les beaux jours qui nous attendaient, les grands projets que j'échafaudais pour elle. Je sens encore ses doigts étreignant les miens avec un engouement et une conviction qui me semblaient indéfectibles. Elle croyait dur comme fer aux lendemains qui chantent, et mettait du coeur à l'ouvrage chaque fois que le mien s'essoufflait. Nous étions si heureux, si confiants l'un en l'autre.
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L'existence m'a appris qu'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche, de miettes et de promesses, mais qu'on ne survit jamais tout à fait aux affronts.
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Il n'y a que deux extrêmes dans la folie des hommes. L'instant où l'on prend conscience de son impuissance, et celui où l'on prend conscience de la vulnérabilité des autres. Il s'agit d'assumer sa folie, docteur, ou de la subir
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J'ai beaucoup aimé Jérusalem, adolescent. J'éprouvais le même frisson aussi bien devant le Dôme du Rocher qu'au pied du mur des Lamentations et je ne pouvais demeurer insensible à la quiétude émanant de la basilique su Saint-Sépulcre. Je passais d'un quartier à l'autre comme d'une fable ashkénaze à un conte bédouin, avec un bonheur égal, et je n'avais pas besoin d'être objecteur de conscience pour retirer ma confiance aux théories des armes et aux prêches virulents. Je n'avais qu'à lever les yeux sur les façades alentour pour m'opposer à tout ce qui pouvait égratigner leur immuable majesté.
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Amine Jaafari, médecin d'origine palestinienne installé - voire plus, intégré en Israël, se retrouve confronté de façon violente aux souffrances du peuple qu'il avait tenté de renier lorsque Sihem, sa belle et douce épouse, décide de se faire exploser au beau milieu d'un fast-food, entraînant avec elle dans cette mort terrible des dizaines d'innocents.

Les différentes parties du roman correspondent à la quête initiatique du héros, Amine, à la recherche d’une vérité qui lui est refusée : quelles sont les raisons qui ont pu pousser Sihem à commettre l’attentat ? Qui l’a conduite à ce geste terrible ? Avait-elle laissé un signe à son époux afin de lui permettre de pressentir son acte ?

Amine, à travers le roman, poursuit une forme d’initiation qui va, en quelque sorte, l’amener à une nouvelle naissance symbolique : entre les premiers moments du roman et le terme de celui-ci, Amine connaît une évolution progressive qui le transforme, l’amène à reconsidérer profondément sa vie et ses choix, en faisant tomber une série de voiles qui masquaient une portion de réalité qu’il avait ignorée, volontairement ou non, consciemment ou non, jusqu’alors : celle-ci concerne à la fois son épouse, et l’aveuglement dans lequel il a partiellement vécu face à elle, ses origines et la vérité d’un peuple qui souffre et auquel il appartient, son propre statut et les enjeux profonds de son exil, de son choix de profession.

Un roman percutant, qui ne se contente pas de lister des évidences, qui cherche à éviter les pièges du roman à thèse et de la neutralité inenvisageable dans la cas d'un tel sujet. Une oeuvre résolument engagée, donc, qui incite le lecteur à se poser les questions qui importent pour poser, à son tour, un regard critique et par là même engagé sur la difficile problématique israélo-palestinienne.
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Celui qui dit qu'un homme ne doit pas pleurer ignore ce qu'un homme veut dire.
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Quand les rêves sont éconduits, la mort devient l'ultime salut...
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Je hais les guerres et les révolutions, et ces histoires de violences rédemptrices qui tournent sur elles-mêmes telles des vis sans fin, charriant des générations entières à travers les mêmes absurdités meurtrières sans que ça fasse tilt! dans leur tête.
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Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué.
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