L'attentat

Prix des libraires 2006. Critiques élogieuses, sauf… moi, j'ai l'impression. C'est et ce sera le dernier livre que je lirai de cet auteur. L'impression de lire une rédac de collégien. Quelques exemples : page 80 : Vivre leur vie. page 81 : Il rentre piquer sa sieste. Page 81 : Il vit dans sa maison qu'il avait construite. Page 82 : en écoutant la mer démonter les rochers. page 83 : Dérisoires indices pour quelqu'un qui ne lésinait pas sur les moyens afin de rendre sa fête à chaque baiser et son orgasme à chaque étreinte. Page 95 : Il respire un bon coup. page 97 : Elle est très déçue et se tait pour ne pas me péter à la figure. Page 98 : Kim pêche une cigarette dans mon paquet. Je lui tends un briquet. Elle pompe dedans avec voracité et se redresse en rejetant une grosse fumée par les narines. Page 123 : c'est la vérité vraie. page 149 : le clocher est laid et c'est dû à l'indécrottable vacherie des hommes. page 190 quoi faire de mes solitudes. Page 248 : il m'emmène me montrer ma chambre.
De plus, à un moment il ne sait pas si son poignet est cassé ou pas, alors qu'il est chirurgien ?

D'abord il y a le style, incroyablement lourd et maladroit, qui rend le bouquin pratiquement illisible. Deux exemples (je pourrais en citer des centaines). Première page (celle dont les écrivains prennent pourtant grand soin), à propos d'un vieux "cheikh" : "Son visage ascétique brillait d'un regard tranchant comme une lame de cimeterre". (Vous parlez d'une comparaison originale !) Page 97 (le héros, médecin, boit un verre avec une - très jolie - consoeur) : "Elle est très déçue et se tait pour ne pas me péter à la figure." (Sans commentaires.)
Ensuite, il y a l'intrigue, d'une platitude extrême (il ne se passe pratiquement rien).
Encore, la thématique : sous couvert d'objectivité, Khadra renvoie dos à dos la société israélienne dans son ensemble... et les Palestiniens... extrémistes !
Enfin (maladresse ou humour négationniste ? à vous de juger), ces deux phrases relevées page 85. le héros discute avec un rescapé de la Shoah. "Ils gâchaient mes chances de renaître de mes cendres.", dit ce dernier. Avant d'ajouter : "(...) pour relater ce que notre peuple a enduré dans les camps d'extermination, suspendu entre les chambres à gaz et les fours crématoires...".
Bref, que ce livre ait été un best-seller demeure pour moi un mystère.

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, que je trouve illisible. le sujet est intéressant, mais le style de l'auteur absolument insupportable, sans parler des fautes de français. L'accumulation d'expressions approximatives rend le texte à la limite du ridicule parfois. Exemple cité de mémoire aux alentours de la p. 100 : il refusait de prendre le taureau par les cornes et quand il tirait le diable par la queue, il n'en faisait pas une galère! de plus, j'ai trouvé très simpliste et plein de bons sentiments.

Style lourd, scénario digne d'un téléfilm d'M6, et rempli de stéréotypes sur les musulmans.

Ce livre est répugnant. 250 pages pour justifiée, non pire, excusé le geste d'une terroriste qui se fait exploser au milieu d'un groupe d'enfant.
C'est de la pure propagande écoeurante.

Le seul point positif c'est le talent de l'auteur pour décrire les scènes de chaos, tout le reste est bon pour la poubelle.

1/5

L'histoire de ce livre est en elle-même est très triste, mais malheureusement, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et ni au récit.
Décevant, car contient trop de préjugés.

Citation : « Je suis qu'un énorme chagrin recroquevillé sous une chape de plomb.
Incapable de dire si j'ai conscience du malheur qui me frappe ou bien s'il m'a déjà anéanti. »