AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 486 notes

Sous couvert d'une intrigue policière, l'auteur nous livre un portrait sans concession de l'Algérie.
Tout n'y est que compromissions, passe-droits, corruption.
Nora, la commissaire chargée d' l'enquête sur la mort d'une jeune fille, a un fort tempérament et est incorruptible,
elle veut la vérité.
Mais c'est sans compter dur les rboba (ceux qui se prennent pour dieu sur terre).
J'ignore si cette vision de l'Algérie est la réalité.
Si oui, c'est impressionnant.
Elle est dirigée manipulées par quelques personnages sans aucun scrupule.
Seuls comptent leurs intérêts et leur puissance.
Le policier n'est pas le genre habituel de Yasmina Khadra.
Mais il excelle dans ce rôle aussi et j'ai été passionnée par cette histoire.
Commenter  J’apprécie          172
Yasmina Khadra est de loin un de mes auteurs préférés. ce nouveau livre ne m'a pas déçu. il est a la fois triste et plein d'espoir pour l'Algerie. il est dur de ressentir a travers les écrits toute la désillusion de l'auteur pour la situation actuelle mais il est à lire!
Commenter  J’apprécie          20
Un superbe polar et une belle decouverte d'un auteur doué de mon côté, d'une pierre deux coups en fait !J'ai beaucoup aimé cette histoire qui ne sombre jamais dans la violence gratuite même si elle cree une ambiance dure.L'auteure maitrise parfaitement son style et nous fait voyager avec elle.Un livre a decouvrir.
Commenter  J’apprécie          71
Que fait la police ? Au choix : ce qu'on lui laisse faire ou ce qu'on veut qu'elle fasse...
Une fois n'est pas coutume, Yasmina Khadra s'essaie au roman policier ; si le terme paraît d'abord excessif, il se confirme au fil de l'enquête qui, d'obstructions en dénouements, ne manque pas de rebondissements. Celle qui la mène est une femme, brillante et dévouée, dont le profil contraste avec les us et coutumes d'une Algérie contemporaine mais toujours en voie de développement, notamment par rapport à des moeurs ancestrales contre lesquelles les valeurs modernes n'ont que peu de prise. Question obsessionnelle : qu'attendent les singes pour devenir des hommes ? La culture est un long processus qui ne se transforme pas en un claquement de doigt.
A travers plusieurs histoires parallèles, l'intrigue prend vite forme, dans un pays où la corruption est hautement de mise, à bien des échelons de la société. Les indices ont beau s'accumuler, c'est tout un système qui se met ou plutôt se maintient en place, vicieux et savamment entretenu, dans lequel chaque puissant est aussi le larbin d'un autre qui, un cran au-dessus, dispose de bien des droits jusqu'à, parfois, le pouvoir suprême, celui de vie et de mort. Comment inculper ceux dont la seule loi est l'impunité ? Alors que l'action se déroule en 2013, dans l'un des rares romans de l'auteur où l'on pourra lire les mots iPhone et sitcom, les paradoxes éclatent et laissent entrevoir les limites d'un appareil politico-judiciaire régi par des fantômes rois pas particulièrement désireux de changement ni d'ouverture sur le progrès.
Ah, quelquefois, si l'homme pouvait être aussi évolué que le singe...
Commenter  J’apprécie          30
Dès la première page, Yasmina Khadra m'embarque dans un style d'une richesse incomparable, dans des phrases concises imagées qui en quelques mots, débusquent des vérités et des réalités insoutenables. Je lui voue une intense admiration qui ne se dément pas avec "Qu'attendent les singes" qui dénonce une nouvelle fois, les atteintes graves portées à l'être humain par une minorité, les "Béni Kelboun". le dénouement de l'histoire est un petit chef-d'oeuvre. Mais quel talent, cet homme !
Commenter  J’apprécie          50
Je connais beaucoup d'imams dont les prières attendent toujours d'être exaucées. ça ne les empêche pas de garder la foi (p. 112).

Le journalisme information est une obsolescence. c'est l'ère du journalisme-opinion. c'est toi qui formates les esprits (p.84).

Commenter  J’apprécie          10
Avec tous ce que vit l'Algérie depuis le 22 Fevrier 2019, ou une révolutionnaire Pacifique a vu le jour.
Ce livre traduit tout les maux que les Algériens ont pris l'habitude de vivre avec, le lire fait comprendre pourquoi tout le peuple s'est soulevé un jour pour dire Basta. Y'en a marre!
Un an après, on le vit encore, les rbobas sont encore là, ils ne lâcheront jamais... mais il y a eu un éveil populaire, maintenant ils ne peuvent plus dormir sur les deux oreilles. Je pense que c'était l'un des plus grands espoirs de Khadra en écrivant ce livre, que le peuple ouvre ses yeux.
Commenter  J’apprécie          30
Un polar en Algérie, que je lis en meême temps que les manifestations qui s'y déroulent ; coïncidence ?
Une jeune fille est trouvé morte dans une forêt : un équipe de policier formée plutôt de bric et de broc : une lesbienne, un bizarre, un ripoux, un chef de police aux ordres.
Bref bienvenu chez les ripoux à tous les étages.
Une belle description de l'Algérie actuelle, l'auteur sait de quoi il parle.
Une enquête qui sera résolue malgré ou à cause des nombreux batons mis dans les roues des policiers.
Après avoir lu Khalil, je crois que je vais poursuivre les livres de Yasmina Khadra. Un auteur qui me plait de plus en plus
Commenter  J’apprécie          60
Une jeune femme est trouvée assassinée, le sein arraché, dans une forêt algérienne. Une commissaire, Nora Bilal, est chargée de l'enquête.
Un polar donc ... mais pas seulement : Yasmina Khadra dresse un portrait sans concession de l'Algérie : un peuple opprimé, sans peu d'espoir pour l'avenir et des dirigeants corrompus, tel ce rboba Hamerlaine, vieil homme qui tire les ficelles dans l'ombre et que tout le monde craint.
A ce contexte culturel pesant s'ajoutent des personnages hauts en couleur qui se débattent dans leur existence morose, telle Nora qui est homosexuelle ou son inspecteur, Zine, impuissant depuis un attentat terroriste.
Dernier ingrédient pour lier le tout, la poésie de l'auteur : même une phrase dont le fonds est sombre prend un relief particulier grâce aux mots choisis!

Commenter  J’apprécie          110
Y.K est capable du meilleur comme du pire. Ici on est en Algérie : corruption, violence, administration, politique. Quand YK écrit sur ce qu'il connaît il est imbattable, autrement c'est souvent la cata...
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (1213) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres de Yasmina Khadra

Comment s'appelle le personnage principal de "Ce que le jour doit à la nuit" ?

Malik
Yousef
Younes
Mehdi

5 questions
230 lecteurs ont répondu
Thème : Yasmina KhadraCréer un quiz sur ce livre

{* *}