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Née en 1909, Jean Batten futur aviatrice, grandit à Rotorua, North Island , Nouvelle Zélande, parmi une forte communauté maorie. le titre du roman "fille de l'air" est le nom rituel qui lui est donné par ces derniers ("Hine-o-te-Rangi, Daughter of the Skies"). Un père dentiste volage entraîne la séparation des parents. Soutenue par une mère complice, passionnée d'histoires d'aviateurs, elle qui rêve aussi du ciel, aprés avoir hésité entre une carrière de pianiste ou de danseuse, se lance dans une aventure inouï pour l'époque dans son pays,.....la conquête des cieux par une femme - "Girls don't fly......Flying is men's business", "les filles ne volent pas.....c'est une affaire d'hommes", paroles de son père -".Un chemin long, semé d'embûches qu'elle n'aurait jamais pu entamer sans l'ambition, le courage et le culot incroyable de Nellie, sa mère.....
Être jeune, jolie, intelligente et ambitieuse dans un monde d'homme, dur, dur....Kidman le relate discrètement,avec finesse à travers les paroles condescendantes, possessives, abusives des hommes face à cette fille émancipée, hors des normes sociales de l'époque. On peut critiquer ses comportements égoïstes, pas toujours éthiques envers les hommes, ayant comme unique but de réaliser ses ambitions, mais je n'en suis restée qu'admirative, elle a fait ce qu'elle a pu dans un monde de crocodiles.......et je crois que Kidman pense de même, si j'ai bien entrevu entre les lignes.

Angleterre, Australie, Nouvelle Zélande.....sur les traces de Jean, la solitaire, "Garbo of the skies".
Un périple intéressant , un parcours de combattante, de résistante aux nombreux revers de fortune, une épopée inoubliable jusqu'à la gloire, où elle battra plusieurs records de temps, même ceux des hommes.....
Une aventure des plus extraordinaires, quand on pense aux avions de l'époque, qu'aujourd'hui on qualifierait d'avions de fortune, presque des jouets, sans radio, sans signal lumineux de détresse.....confinés techniquement au stricte minimum.
Des scènes incroyables comme celle de son avion en panne en plein désert au Baluchistan , que les hommes d'une tribu proche couvre de peau de chameau afin de le protéger d'une tempête de sable, pendant son absence.
Mais c'était une autre époque et Jean possédait une volonté de fer et un incroyable instinct d'orientation.

Une prose simple et fluide qui donne l'occasion d'apprendre quelques nouveaux mots sympathiques "d'anglais australien", Pommie,un anglais / Sheila ,fille, femme .....du moins pour moi. Lu d'une traite, j'ai adoré ce passionnant portrait d'une femme forte et indépendante et pourtant si fragile, d'autant plus que l'aviation est un sujet qui me tient à coeur .

"Never look back never look back"
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Un bien joli portrait, servi par une bien jolie plume, d'une aventurière passionnée, intrépide, audacieuse, enjouée et libre : Jane Batten.
Le récit vibrant d'une vie hors du commun.
Le portrait également d'une époque et les débuts de l'aviation dans les années trente. Extrêmement bien documenté.
Un régal. Absolument passionnant.
Pour les amateurs d'aviation, mais pas que !
Une lecture qui m'a donné envie d'écouter Chopin, de marcher dans le sable chaud, de revoir la mer, de m'évader, de partir à l'aventure, de relire Georges Sand et Fleming, de faire un petit crochet par Majorque [...] Majorque...les souvenirs reviendraient, l'arôme de la fleur d'oranger s'élevant à leur rencontre de la vallée sur les chemins montagneux, le froissement des feuilles dans les oliveraies, les couches sombres de bleu dans l'océan au-delà des plages blanches, la musique de Chopin. [...] Cette nuit-là, une lune rouge sang répandait sa lumière énigmatique sur la mer.
Un vent de liberté souffle sur les pages de la « Fille de l'air » pour notre plus grand bonheur.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Quand elle est morte, un jour de novembre 1982, Jean Batten n'était plus depuis longtemps une héroïne de l'actualité. Depuis plus de 40 ans, elle n'exerçait d'ailleurs plus l'activité qui en avait fait l'une des stars des années 30 et, sans nul doute, la néo-zélandaise la plus connue et chérie de l'histoire, au temps de sa gloire. Mais, solitaire depuis des années, oubliée et anonyme, elle a fini dans une fosse commune de Palma de Majorque. Fin d'une vie qui s'est quasiment arrêtée avant l'âge de 30 ans, du jour où elle cessa de voler, pour des raisons plus ou moins obscures (et politiques en 1939). Jean Batten, telle que la ressuscité aujourd'hui sa compatriote Fiona Kidman, a été l'une des plus grandes pilotes des années 30, qui battait des records à tour de bras, entre les Iles britanniques et l'Australie ou l'Amérique du Sud et réunissait des foules énormes qui la vénéraient, et pas seulement en Nouvelle-Zélande. Son identité farouche, son refus des compromissions et sa fière indépendance lui avaient valu le surnom de "Garbo des cieux." Une appellation plutôt prémonitoire puisqu'elle termina son existence de la même façon, en recluse. Sa vie a été incroyablement romanesque et Fiona Kidman s'en empare en réussissant à adopter une juste distance. L'auteure est bien entendu du côté de son héroïne, avec une certaine bienveillance, mais elle n'a pas écrit une hagiographie pour autant. Non, elle enregistre tous ses doutes, ne manque pas d'évoquer son tempérament parfois glacial et l'utilisation de sa séduction naturelle pour obtenir des hommes ce qu'elle souhaitait : non pas un mariage mais des subsides pour financer ses vols, une entreprise très difficile dans le monde de l'aviation, peu ouvert aux femmes. Fille de l'air s'élève, c'est le cas de le dire, bien au-dessus des stéréotypes de la biographie historique, s'attardant sur l'enfance et l'adolescence de la native de Rotorua, laquelle aurait pu faire une très bonne concertiste, voire une excellente danseuse, si elle n'avait pas eu cette fascination pour la navigation aérienne. Et la romancière décrit avec brio la relation fusionnelle unit Jean et sa mère alors que le noyau familial se dissout très vite, entre un père volage et deux frères insaisissables. Avec un style limpide, un don inné pour les dialogues, un talent extraordinaire pour décrire les états d'âme de son personnage principal et un sens de l'humour percutant, Fiona Kidman rend hommage à une figure de légende dans un livre formidablement palpitant et documenté où les traversées aériennes, pour ne prendre que cet exemple, sont racontées avec une fluidité et une précision éclatantes. L'un des romans les plus brillants parus en France depuis de le début de l'année, sans l'ombre d'un doute.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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De la Nouvelle Zélande, je ne connais que peu de personnages célèbres. Quelques rugbymen et je pense que c'est tout. Grâce à "Fille de l'air", j'ai pu remédier un tout petit peu à mon ignorance, en découvrant une Néo-zélandaise très célèbre dans les années 1930, à savoir Jean Batten, grande aviatrice qui, dans un univers très masculin, a pu battre de nombreux records.
Cette biographie complète permet de comprendre ce personnage, avant gardiste dans sa conception de sa vie : Réaliser ses rêves, se surpasser, et ne pas suivre les diktats de la vision patriarchale de la société à cette époque.
Bien documenté et avec une narration rythmée, j'ai eu plaisir à le lire et à suivre les aventures, les hauts et les bas de sa vie. Les relations avec son entourage (familial, mais aussi plus "professionnel") qui furent un vrai soutien pour la concrétisation de ses rêves, est aussi bien décrit et enrichit le récit.
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Un récit passionnant pour une femme hors du commun fascinante.
On part sur les traces de Jean, à travers le monde. Être une femme dans les années 30 n'était pas facile, être une femme dans les années 30 et dans le monde de l'aviation encore moins.
Un portrait de femme forte écrit avec beaucoup de fluidité.
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Qui se souvient de Jean Batten, adulée des foules dans les années 30 ? Ni vous, ni moi alors que son nom devrait figurer au Panthéon des débuts chaotiques de l'aviation. Justice lui est rendue par Fiona Kidman, sa compatriote, dans son « Fille de l'air ».
https://www.culture-tops.fr/critique-evenement/livres/fille-de-lair
Nous sommes dans les années 30. A cette époque, les femmes ne jouissaient pas des mêmes droits et libertés que maintenant. Si Jean Batten est douée pour la danse et la musique, elle se rêve aviatrice, au grand dam de son père. Avec la complicité de sa mère, elle part se former en Angleterre. Son talent, sa détermination, sa grâce et sa beauté contribuent à son succès. Elle rêve d'accomplir des exploits et de remporter des victoires. Après plusieurs essais infructueux, elle parviendra à rallier Londres à l'Australie. Malheureusement, la guerre la prive de son avion et elle sombre dans l'oubli et le désespoir. Dans son roman, Fiona Kidman dresse le portrait de la personnalité complexe de Jean Batten. Je me suis totalement laissée emporter par sa langue. Je suis encore sous le charme de celle qui était alors surnommée la « Garbo des airs »
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Jean Batten, d'origine néo-zélandaise, fut l'une des aviatrices les plus célèbres au monde au cours des années 1930, collectionnant les records de vol, hommes/femmes confondus. Mondialement adulée à l'époque, elle est, de nos jours, complètement oubliée. Comme pratiquement toutes les jeunes femmes qui tentèrent l'aventure de l'aviation au début de XXe siècle. Hormis Maryse Bastié et Hélène Boucher, qui se souvient d'Adrienne Bolland, la première femme à avoir traversé la Cordillère des Andes ; Elise Deroche qui décrocha la première le brevet de pilote accordé à une femme (1910 ?) ; ou encore Katharine Wright, Therese Peltier, la première femme à avoir piloté un avion ; et bien d'autres.
Ce livre est à la fois passionnant et émouvant quand on pense au courage qui leur fallut.
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Jean Batten est une femme admirable, qui va vous inspirer autant qu'elle m'a inspirée, j'en suis certaine ! La lecture de ce roman a été un plaisir pour moi, du début à la fin. J'ai été émue, déçue, heureuse, fatiguée, et j'en passe, quand l'était Jean. Je me suis mise à sa place et j'ai suivi sa vie incroyablement riche, avec respect et admiration.
Je vous invite à lire Fille de l'air. Il est peu connu, et pourtant... Si vous voulez lire le destin d'une femme courageuse et qui n'abandonne jamais, alors foncez !!
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Née en 1909, Jean Batten est une Néo-Zélandaise parfaitement accomplie : elle pourrait devenir, au choix, danseuse professionnelle ou pianiste de concert. Mais non : suivant les rêves de sa mère, à contre-courant de la volonté de son père, sa passion se tourne vers un passe-temps dans l'air du temps, plus dangereux : l'aviation. Jean veut battre les records de vol de l'époque, notamment le trajet Angleterre-Australie.
Avec sa mère, qui sera toujours à ses côtés pour la soutenir, elle décide de partir pour Londres pour prendre des cours de pilotage. de fil en aiguille, Jean Batten devient « la Garbo des cieux ». Après les crashs de ses débuts, elle devient rapidement une aviatrice hors pair et devient célèbre, rencontre les personnalités de son temps, reçoit des médailles.
Ainsi, au travers de l'aviation et de l'histoire de Jean Batten, nous suivons toutes les péripéties du vingtième siècle.

C'est un roman un peu lent, pas spécialement addictif, et pourtant très immersif. L'autrice arrive très bien à décrire les lieux, la personnalité de son héroïne… je me suis parfaitement adaptée à ses côtés.
Comme d'habitude, c'était très agréable de savoir qu'il s'agit d'une biographie, que tout est à peu près vrai, en tout cas plausible.
J'ai été éberluée par le nombre de voyages, notamment d'aller-retour Nouvelle-Zélande-Angleterre, que font Jean et sa mère au fil des ans : pour l'époque, vu la difficulté du trajet (si Jean le fait rapidement en avion, seule, sa mère prend toujours le bateau)…
Jean Batten est une femme qui force l'admiration ; elle savait ce qu'elle voulait et elle était prête à tout pour y arriver. Mais sa mère, qui s'est mis toute sa vie au service du rêve de sa fille (le sien par procuration) est tout aussi impressionnante.

Une belle biographie sur une personnalité peu commune, une jolie immersion dans la littérature néo-zélandaise !
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Je viens de clore cette biographie romancée de Jean Batten.
Quelle aventure extraordinaire que la parcours de cette jeune femme très jeune pilote et portée par cet irrépressible besoin de voler et de battre des records de traversées...
L'auteur néo zélandaise nous emporte avec conviction et fougue vers ces cieux infinis en compagnie de notre téméraire aviatrice.
Une écriture soignée et précise. En ce qui me concerne, une émotion constante a accompagné cet exercice littéraire tant l'auteur parviens à évoquer magnifiquement la vie et les rêves de Jean.
Allez y ! Décollez avec elle !
Vous ne serez pas déçu....
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