On ne devient pas poète ou écrivain par le simple fait de la volonté, on le devient dès l’instant où l’on écrit quelque chose.
De toute façon, il n’avait d’yeux que pour moi : mes yeux, mon visage, mes seins, mes jambes. Il me disait que j’étais belle. J’avais du mal à croire à tous les compliments qu’il me faisait, mais j’étais ravie de les entendre.
Que peut bien éprouver une mère lorsque les circonstances l’empêchent de prendre son enfant dans ses bras, alors que celui-ci souffre d’une solitude extrême ? Et qu’elle est forcée de regarder, impuissante, des étrangers aux cheveux, aux yeux et à la peau d’une couleur différente de celle de son enfant le serrer contre eux pour le réconforter ?