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3,89

sur 2348 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Stephen King a toujours eu le don et le talent pour l'écriture. L'histoire de "Christine", cette voiture hantée par son ancien propriétaire, est racontée de façon brillante. Rien d'étonnant de la part de ce grand conteur. La plume du Maître décrit très bien l'ambiance, les décors où se jouent des scènes souvent atroces, ainsi que la psychologie des personnages qui compose ce roman. Parfois à un point tel qu'il nous est facilement possible de voir les images dans notre tête aussi clairement que si nous regardions un film.
L'auteur a toujours fait preuve d'une habileté énorme pour tenir le lecteur en haleine jusqu'au dénouement final. le récit raconte un suspense de qualité, débutant l'histoire de façon assez directe pour mieux ensuite y insérer subtilement de l'horreur qui peu à peu, effraie le lecteur, tellement les descriptions sont complètes, enrichissantes et ahurissantes. L'écriture est d'une qualité incroyable et irréprochable qui démontre une évidente maîtrise du sujet de la part du King de l'Horreur. On se prend rapidement d'affection pour le timide ado boutonneux qu'est Arnie – ce souffre-douleur dont tous les élèves du bahut se font une joie de l'injurier ou même de le bousculer – que l'on dévore pratiquement tous les chapitres d'une manière fulgurante. Chapitres qui d'ailleurs, ne permettent aucun point mort, les pages tournant à un rythme effréné et effrayant, tant l'action et l'horreur est prenant et nous fascine à la fois. L'angoisse que l'on ressent, ne fait que monter au fil de la lecture, qu'en terminant ce livre, on ne peut que
en redemander des histoires du même acabit, parce qu'elles sont très bien consignées et notamment très tenaces. Certes, c'est du vieux King, écrit au temps quand il était encore jeune mais alors, c'est du très bon King. Un roman inoubliable, un pur bijou Kingien, une merveille des années 80.
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[...] "Christine" de Stephen King a été une très bonne lecture ; c'est bien écrit, effrayant à souhait et les personnages sont tous très intéressants, décryptés longuement. Bref, un très bon King à découvrir ! et n'oubliez pas la bande son rock durant votre lecture
Lien : http://les-lectures-de-mina...
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Je m'étais gardée ce King de côté car je connais le film quasiment par coeur. Je l'ai attaqué avec peu d'entrain en me disant que j'allais m'ennuyer car cette histoire, je la connais déjà.Et c'est là qu'est le principal problème dans les adaptations, notamment de King : le détail des personnages et de leurs personnalités, les nuances terrible de chacun de ces adolescents, leur solitude profonde, et cette voiture hantée oh combien plus terrifiante que dans le film...Je ne m'y attendais pas mais été littéralement happée par cette histoire. Très touchée. Alors qu'a priori, une vieille histoire de voiture hantée allait sacrément m'ennuyer, j'ai passé quelques heures de lecture terrifiante.La magie de King !
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Christine
Traduction : Marie Milpois

Il était une fois, dans la petite ville de Libertyville, en Pennsylvanie, deux amis d'enfance qui avaient traversé ensemble la maternelle, le primaire et le collège et qui, selon toute vraisemblance, s'achemineraient ensemble sur la voie de l'Université. le premier, Dennis, vivait dans une famille soudée et, malgré les problèmes de l'adolescence, était plutôt bien dans sa peau. le second, Arnold, dit Arnie, était fils de profs, (de ces profs qui avaient milité activement contre la guerre au Viêt-nam et prônaient encore la non-ingérence des USA dans les affaires de la planète même si, chez eux, leur fils unique n'avait pas le droit de faire un pas de travers sans leur assentiment), un couple où la mère dominait en menaçant de dévorer tous ceux qui faisaient mine de s'opposer à elle.

Dennis et Arnie étaient comme les deux doigts de la main. Dennis était introverti et Arnie, tout le contraire. Dennis était un crack au base-ball, Arnie restait toujours sur le banc de touche. Dennis était populaire et aucun malabar ne se serait risqué à l'attaquer, Arnie avait servi et servait encore de punching-ball à certains si l'occasion s'en présentait. Dennis ne savait pas encore très bien quelle carrière il choisirait, Arnie, bien sûr, ses parents voulaient le voir prof, comme eux mais lui, son plaisir, il le prenait surtout quand il réparait les moteurs cassés des automobiles.

Car Arnie, en mécanique, était un vrai génie : il avait le Don.
Evidemment, comme tout jeune de 17/18 ans, Arnie rêvait d'avoir sa voiture à lui. Evidemment, ses parents étaient contre : "L'argent, c'est pour tes études, Arnold ..."

... Et arriva le jour où, se promenant avec son vieux copain Dennis, Arnie LA vit : elle, Christine.

D'abord, il ne sut pas qu'elle avait un prénom. Il ne l'apprit que lorsqu'il eut versé les arrhes à Roland D. LeBay, le septuagénaire crasseux qui vendait sa voiture, une antique Plymouth Fury 1958. Mais quand il le sut, Arnie sut aussi qu'il était tombé amoureux de Christine et que, entre Christine et lui, ce serait à la vie, à la mort ...

Avec un génie unique, Stephen King a consacré toute sa vie d'écrivain spécialisé dans le fantastique à reprendre les vieux thèmes du genre et à en donner sa version personnelle. Rarement, celui de la possession, combiné avec celui de la hantise, aura atteint le niveau qui est celui de "Christine", histoire d'amour, d'amitié et de mort à la progression implacable dont la modernité, aussi rutilante que la carrosserie de Christine, se vit pourtant comme une tragédie grecque.

"Christine" ... Son obstination ... Sa fureur sans fin ... Elle vous hantera jusque dans la tombe, les amis ... ;o)
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S'il devait y avoir un compteur de relectures sur Babelio- et j'aimerais tellement qu'il y en ait un- alors Christine apparaitrait comme étant le roman que j'ai le plus (re)lu dans ma vie.
Un roman qui me suis depuis le collège et qui me plait toujours autant.
Avec le temps et au fil des relectures, j'ai découvert certains aspects du roman qui m'avaient échappés. le harcèlement scolaire, la violence, qu'elle soit physique ou verbale, comme solution à tous les problèmes. La haine des autres, le rejet, la peur de ce qui est différent. La sacralisation de la voiture, qui devient petit à petit un objet de culte et qui, à terme, fini par définir celui qui la possède. Arnie, loser ultime, timide, maladroit avec les filles devient, grâce à sa voiture, aussi bien une menace qu'une idole. Tous ces aspects font de Cristine un roman intemporel, ancré dans la réalité, qui met en évidence l'incapacité de nos sociétés à s'améliorer, à se remettre en question.
Bonne lecture.
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Christine est une Plymouth Fury 1958 de couleur rouge et blanche (sang et ivoire), modèle qui en soi est déjà unique, une aberration.
Véritable monstre sur roues, elle apparaît d'abord comme un infâme tas de ferraille.
La fascination qu'elle exerce aussitôt sur Arnie Cunningham est équivalente à la répulsion qu'elle soulève chez les autres.
Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point et le jeune homme est le seul à percevoir la beauté intérieure de l'affreuse carcasse, qui fait écho à la perception peu flatteuse qu'il a de lui-même.
En signant ce pacte Faustien qu'est l'acte de vente, il va lier son destin à celui de la voiture

La voiture tourne à l'obsession (voire à la possession) et le caractère du jeune homme se modifie grandement à son contact Et ce n'est qu'un début.
Christine se montre d'un caractère jaloux et légèrement rancunier... voire beaucoup.
Elle porte à merveille son qualificatif de "Fury"!
Ce roman est très bien conçu et offre un intéressant panel de jeunes adolescents américains de 1978.

Les personnages sont bien campés. le harcèlement envers Arnie rappelle évidemment le sort de Carrie White, persécutée par ses "camarades" de classe. Il y a aussi Leigh, la douce petite amie d'Arnie..... et bien d'autres je vous laisse découvrir

King montre aussi des rapports pas toujours simples entre parents et enfants.
La mère d'Arnie est particulièrement dominatrice, manipulatrice . Ce n'est d'ailleurs pas le seul exemple dans l'oeuvre du King.
Celui-ci maintient un suspense incroyable tout le long du roman, réservant à ses lecteurs quelques descriptions particulièrement horrifiques dont il a l'art.
Le final et l'épilogue sont, enfin, de toute beauté et atteste de la force et du talent de King, jusqu'au bout.
C'est un régal , tout va en crescendo, on ne quitte plus sa lecture .

Le style de cet auteur me touche toujours.
Il a vraiment beaucoup de talent pour décrire et développer la psychologie de ses personnages, et ce livre ne fait pas exception.

Déja la fin ? zut encore merci Monsieur Stéphen King , on en redemande dans ce genre !!
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Ce livre est un des classiques de l'auteur et je comprends pourquoi, on y retrouve tous les ingrédients d'un bon Stephen King : une plume superbe, des personnages bien construits, l'immersion dans une époque, du suspense, quelques morts, une touche de fantastique et bien sûr un (ou des) être malveillant.

L'auteur nous embarque avec lui et sans qu'on ait le temps de s'en rendre compte on est happé par l'histoire. Une fois qu'on est tombé dans ce piège, il est bien dur de lâcher ce bouquin et c'est même totalement impossible à la fin.

Le seul truc qui m'a un peu dérangé c'est le changement de point de vue pour la deuxième partie. La 1er et la 3e partie sont narrées par Dennis, le meilleur ami d'Arnie, alors que pour la deuxième partie on a un point de vue externe. Je n'ai jamais été très fan des livres qui changent de point de vue au milieu de l'histoire, mais je m'y suis faite.

Christine est un très bon roman de Stephen King. Il se lit rapidement et fait un peu plus de 400 pages, parfait pour découvrir son univers, si vous ne le connaissez pas.
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super livre j'adore !!!!!!!! je vous conseille de le lire
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"Christine" de Stephen King est un roman d'horreur classique qui allie habilement les éléments surnaturels à une étude de caractère psychologiquement complexe. Dans cette oeuvre, King explore l'obsession adolescente et le surnaturel à travers l'histoire d'une voiture possédée, Christine, et de son impact sur son propriétaire adolescent, Arnie Cunningham.

Ce qui rend "Christine" particulièrement captivant, c'est la façon dont King utilise une voiture - un objet du quotidien - comme source de terreur. La transformation d'Arnie, de jeune homme timide et mal dans sa peau en une personne obsédée et dangereusement possessive, est habilement narrée, reflétant l'influence corruptrice de Christine.

Le talent de King pour la narration est évident dans sa capacité à maintenir une tension croissante tout au long du livre. L'horreur s'infiltre progressivement, passant de subtiles anomalies à des manifestations terrifiantes, ce qui maintient les lecteurs en haleine. L'attention aux détails et la description vivante de Christine elle-même ajoutent une dimension presque palpable à l'horreur.

En plus de l'élément surnaturel, "Christine" brille également dans sa représentation des défis et des dynamiques de l'adolescence. King capture avec précision les inquiétudes, les désirs et les insécurités de cette période de la vie, rendant les personnages principaux incroyablement réalistes et relatables.

En somme, "Christine" est un exemple brillant du talent de Stephen King pour mêler l'ordinaire et le surnaturel. le roman est à la fois une histoire de possession effrayante et une exploration perspicace de l'adolescence, le tout raconté avec le style captivant qui caractérise King. Pour les amateurs de récits d'horreur et les fans de Stephen King, "Christine" est une lecture incontournable.
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Depuis deux ans maintenant, je me suis lancée dans la lecture des classiques de Stephen King et je suis bien contente d'avoir enfin lu Christine ! 🥰

C'est donc l'histoire de Dennis Guilder et d'Arnie Cunnigham, amis depuis l'enfance et en cours au lycée de Libertyville. Un jour en rentrant de leur travail saisonnier, ils passent devant une Plymouth Fury de 1958 et Arnie a le coup de foudre. Il l'achète à un certain Roland D. LeBay et dès cet instant, son obsession ne fera que grandir et ravager petit à petit tous les piliers de sa vie... 😨

En commençant, je savais que Christine était une voiture particulière mais à part ce point, je ne connaissais rien de ce livre. La découverte totale et je craignais que ce roman fasse partie de ceux dont on y trouve des longueurs. Quel plaisir de constater que non, absolument pas ! J'ai été embarquée dès les premières pages, totalement immergée dans cette histoire de la fin des années 70 😍 Dans ce livre, la plume du Maître est extrêmement fluide et n'oublie pas d'être précise, efficace. Il choisit de scinder cette histoire en 3 parties, la première et la dernière étant du point de vue de Dennis 😄

J'ai absolument adoré ! J'ai tout de suite aimé le personnage de Dennis, que j'ai trouvé à la fois drôle, loyal, réfléchi et peut-être très mature pour son âge. Dennis, ce lycéen qui a la chance de connaître une famille plutôt unie et soudée contrairement à celle de son meilleur ami Arnie. Dennis qui dès les premiers instants va détester Christine sans savoir pourquoi 🤨 Mais qui à part Arnie va aimer cette voiture ? Au début, Arnie paraît tout du garçon rejeté par le système, mal aimé, dirigé par une mère castratrice. Difficile de ne pas compatir. Et puis Christine va prendre une place de plus en plus conséquente dans sa vie, dans celle de ses proches. Au point que tout le monde finit par lui tourner le dos 🥺

J'ai ressenti la tristesse de Dennis devant le changement de personnalité de son ami. La détresse de Leigh, la petite amie d'Arnie. L'accablement des parents. L'inquiétude d'eux tous. Et surtout, la terreur que cette voiture inspire 😱 Il est vrai que j'ai pensé à un moment que toutes ces réactions ont été exagérées mais après tout, Christine n'a rien de normal 😏

J'ai aimé cette ambiance et les extraits de chansons en débuts de chapitre. J'ai aimé les morts qui jonchent le chemin d'Arnie. le tout est merveilleusement orchestré et la fin pleine de tension. Incroyable est le mot qui me traverse l'esprit. J'ai passé un superbe moment de lecture, je ne me suis pas ennuyée le moins du monde. Je recommande entièrement !🔥
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