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Critique de benetim


Du Stephen King ça (pas de jeu de mots, là) ? LE Stephen King, celui qui a écrit Simetierre, Carrie, Cujo, Christine, Charlie, Shinning, Minuit 2, Misery, Dolores Claiborne, et autre Cellulaire ?
Bon c'est vrai j'ai lu les premiers dans mon adolescence, voire étant jeune adulte, c'est à dire...il y a bien des années, sauf pour Cellulaire que j'ai lu, il n'y pas si longtemps....4 ou 5 ans ? Mais je me rappelle, les frissons, l'angoisse, les images terrifiantes que je me représentais, le réel et l'irréel qui se confondent pour notre plus grand plaisir.
Là, rien de tout ça. Enfin, rien...si un peu mais si peu. Alors je ne connais pas l'histoire de ce livre, Stephen King a-t-il voulu faire quelque chose de différent, de changer de style, le temps d'un ouvrage, comme Marc Levy avec Les enfants de la liberté ou Guillaume Musso avec 7 ans après ? de ce côté-là c'est réussi.
J'ai acheté ce livre pour 2 € à un bouquiniste du coin (enfin AU bouquiniste du coin , devrais-je dire, rapport que chez nous, c'est plus qu'un désert livresque...). Je ne connaissais pas le titre mais, enchantée j'étais de renouer avec l'auteur qui fut, en son temps, mon auteur préféré tellement je savourais la terreur qu'il savait si bien nous communiquer. Ben là, c'est raté...
Il faut attendre plus de 200 pages pour trouver un semblant d'irrationnel et…ça ne dure pas. Ce n'est que dans les toutes dernières pages qu'il nous est proposé une fin certes invraisemblable (dans le sens positif du terme) mais pas si inattendue que ça.
Bon alors, dire pour autant que je n'ai pas aimé cette histoire serait mentir, la preuve en est que je l'ai terminée, pavé de presque 700 pages quand même. Que je n'y ai pas retrouvé ce que j'aime chez Stephen King, ça vous l'aurez compris.
Tout commence en 1960 où Bobby et ses copains essaient de vivre leur vie de préados comme ils le peuvent, et où Bobby se lie d'amitié avec un étrange voisin qui vient d'on ne sait où. Il se rapproche aussi de son amie Carol.
C'est cette Carol que l'on retrouve dans les différentes époques (et jusqu'aux portes de l'an 2000) avec divers protagonistes qui sont plus ou moins liés les uns aux autres par des personnages intermédiaires. Ca semble compliqué comme ça mais que nenni, on s'y retrouve sans peine…ce qui, d'ailleurs, est dommage.
On passe des sixties à la guerre du Vietnam, pour finir avec ordinateurs et internet. On s'attache aux personnages, leur personnalité est on ne peut mieux explicite, et on évolue avec eux. On se prend à les plaindre, à essayer de les comprendre, à les accompagner jusqu'à la mort pour certains. Je me suis prise d'intérêt pour ce petit Bobby triste et rêveur, qu'un évènement hors du commun va forcer à grandir trop vite, pour Sully-John son pote du bled qui gardera de profondes cicatrices de cette sale guerre à laquelle il n'a rien compris. Mais Carol, bof. L'analyse des pensées, des sentiments qui ont sévi lors de cette terrible guerre sont tellement bien retranscrits, tant par ceux qui l'ont vécue sur le terrain que par ceux qui sont restés aux pays.
Alors oui, j'ai trouvé des choses intéressantes dans ce livre et je m'y suis accrochée. Mais non, je n'ai pas trouvé le Stephen King que j'attendais. Qu'à cela ne tienne, je ne m'avoue pas vaincue pour autant, et je compte bien que Docteur Sleep et 22/11/63 atterrissent dans ma PAL sans tarder !
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