Colorado Kid

Grand fan de Stephen King, j'ai l'habitude de classer ses livres d'une façon très simplifié.
Sur 3 livre écrit par le maître de l'horreur, le premier sera exceptionel, un chef d'oeuvre. le deuxième passable, lisible mais pas fameux. Et le troisième un ouvrage plutôt mauvais, écrit sûrement pour faire plaisir aux éditeurs...
Colorado Kid est, pour moi, passable, il se lit, on reste plus ou moins scotché dessus, mais il n'a rien de particulier. Une bonne lecture si l'on a que ça à lire.

Je ne le conseille pas. Pour ma part je l'ai trouver assez dure à lire. J'ai eu énormément de mal à le finir. Et je trouve qu'il y a énormément de mot répétitif, et j'ai même parfois perdu le fil de ma lecture tellement il étais compliqué pour moi.

Énigme inexpliquée.

Deux vieux journalistes, qui tiennent un petit journal d'une petite bourgade, racontent un vieux fait divers à leur jeune stagiaire.

C'est une sympathique novella de King. Ici point d'horreur et de fantastique. Nous suivons tout simplement une discussion entre deux journalistes expérimentés et une jeune stagiaire. L'accent est mis sur l'ambiance et le mystère.

Il s'agit tout simplement d'une enquête par les deux journalistes. Dans les années 1980, un homme est retrouvé mort dans les alentours de la ville. Qui est-il ? Que fait-il là? Un mystère que nos deux journalistes vont tenter de résoudre.

Peu importe la résolution. Tout ce qui compte c'est le mystère. Il s'agit avant tout d'une novella d' "ambiance". J'ai toutefois trouvé que ce récit était trop bref. de plus, j'ai eu du mal avec le côté oral qui casse l'immersion dans l'histoire.

En bref, un Stephen King mineur.

Colorado Kid par le maître, Stephen King. Maître de l'horreur et du suspens, qui cette fois, s'essaie au genre policier, énigmatique. Ce n'est qu'à la fin du roman que l'on obtient l'explication du King concernant ce choix.
Comme il l'explique, il arrive très souvent que des amis journalistes lui apporte des articles de presse qui pourraient faire l'objet de romans. Seulement, une caractéristique parmi ces faits inquiète un peu, travaille l'auteur. Je ne dirai rien ici, il vous faudra le découvrir.
Une chose est certaine, il sait nous tenir en haleine y compris avec un policier.

Nous allons plonger dans le monde du journalisme à l'ancienne puisqu'il s'agit de deux vieux briscards, Dave Bowie et Vince Teague, qui sont à la manoeuvre avec une jeune stagiaire Stéphanie McCann.

Le décor est planté, il reste l'intrigue, sauf que celle-ci est aussi vieille que l'expérience de nos deux journalistes avérés.
Une plage, un mort appuyé contre une poubelle, sauf que ce mort demeure plus de 25 années plus tard, un mystère pour nos deux journalistes. Et Stéphanie Mc Cann de s'imprégner de cette histoire non élucidée, elle qui est cantonnée à la rubrique des vieilles choses à vendre pour le journal.

C'est ainsi que tout du long de ce récit nous allons revivre la découverte et l'enquête au sujet de ce mort mystérieux. Que cherchent ainsi nos deux vieux journalistes ? Ont-ils les réponses ? Ont-ils résolus l'énigme ?

Lire Stephen King avec ce genre policier vous apportera la réponse. Personnellement j'ai aimé, parce que si l'horreur et l'effroi sont de côté, le King arrive malgré tout à nous tenir accrochés aux pages et puis la Postface en dit long sur son expérience, devrais-je dire, tentative, pour un si grand écrivain ?

À vous de juger.

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Je ne me permettrai pas de dire que c'est mauvais, mais j'ai quand-même le sentiment de m'être fait arnaquer. D'ailleurs, j'ai mis 9 jours à lire ce tout petit livre, c'est dire à quel point je n'ai eu aucun mal à le lâcher pour faire ce que j'avais à faire. Je m'attendais à mieux venant de Monsieur Stephen King. Déçue.

Dans la postface du livre, King fait le pari que pour la plupart des personnes qui liront Colorado Kid, il n'y aura pas de juste milieu : adoration ou détestation. Pas de bol, je suis dans le juste milieu !

J'ai lu pas mal de King récemment et encore plus dans ma vie. Il va falloir que j'envisage une petite pause pour m'attaquer aux derniers morceaux de sa bibliographie, et pas forcément des moindres... mais revenons en à Colorado Kid. S'il ne sera jamais un monument de l'auteur, il n'en reste pas moins un (petit) roman très agréable à lire.

Souvent, Stephen King se focalise sur les tourments et/ou la vie intérieure d'un ou de plusieurs personnages, jusqu'à parfois (mais pas toujours) entraver le récit. Pas de ça ici. Au contraire, si nos trois personnages sont dépeints plutôt en surface, c'est de belle façon et pour laisser toute la place à la courte intrigue qui nous est offerte.

Pour des raisons évidentes, je ne vais pas vous spoiler. Pour des raisons personnelles, je ne vais pas faire un résumé du bouquin, ce que j'ai toujours trouvé soporifique et impropre à la critique. A quoi bon, si ce n'est pour faire du remplissage ? Je vais simplement vous en recommander la lecture si vous êtes une personne qui a tendance à dévorer King (ses livres hein, quoique...) afin de vous en faire votre propre opinion. Peut-être rentrerez-vous dans les deux camps décrits par l'auteur, peut-être pas. Dans ce dernier cas, vous aurez, comme moi, passé un moment court mais agréable en présence de la plume et de l'imagination d'un vieil ami. C'est toujours bon à prendre !

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre... Il m'a à la fois plu, à la fois quelques longueurs étaient difficiles à lire, et en même temps, on aurait aimé une fin différente... Pour une fois, pas d'horreur ni d'épouvante pour ce Stephen King qui est assez court à lire.
Pour les futurs journaliste, il doit sûrement être très intéressant !!

De vieux journalistes racontent à une jeune recrue une enquête non résolue qui les a fascinés 20 ans auparavant : celle d'un jeune homme retrouvé mort sur une plage, vraisemblablement étouffé par un morceau de viande...mais la découverte fortuite de son identité suggère que ses déplacements du Colorado vers le Maine étaient très organisés, qu'on aurait pu le tuer...
Une nouvelle qui m'a laissée sur ma faim, sans doute parce qu'elle ne donne pas de réponse à l'énigme qu'elle soulève, ce qui me semble un exercice un peu trop facile pour cet auteur...

Un roman qu'une amie m'a donné après avoir trouvé une bibliothèque abandonnée dans son nouveau logement. Je n'avais pas encore lu de roman policier de Stephen King, c'est chose faite.
Ce court roman nous raconte un mystère et l'impact qu'un fait divers peut avoir sur la population, les journalistes, les policiers... le roman nous tient en halène, les personnages principaux sont intéressants.
J'ai l'impression qu'il s'agit davantage d'un exercice de style que d'un vrai roman, mais la lecture reste fluide et plaisante. de plus, c'est un choix de lecture judicieux, pour qui veut découvrir les romans policiers de l'auteur.
Une lecture rapide et intriguante qui vous fera réfléchir.

Selon Stephen King, lui-même, on aime ou on déteste "Colorado Kid"...

Il n'y a pas de milieu...

Bon....

Deux vieux journalistes, qui n'ont pas vu le temps passé, en ont fini avec un jeune journaliste de Boston, venu les questionner, sur leur petite ile du Maine, sur quelques affaires non résolues....

Ces deux "Bouvard et Pécuchet" à la langue bien pendue se gaussent encore de ce blaireau reparti vers son ferry pour regagner le continent...
Ils sont encore attablés à leur table, avec la jolie Stéphanie McCann, qui est, ce qu'on pourrait appeler, leur jeune stagiaire...

De fil en aiguille, ils reviennent sur une affaire des années 80, où l'on retrouva, un matin, sur une plage, un type à moitié vautré sur une poubelle et totalement mort...

Mais mort de quoi ?...

L'essentiel est-il de savoir ?

L'essentiel n'est-il pas ailleurs, tout comme la vérité, semble t-il ?.....

"Colorado Kid" risque de vous laisser un peu "perplexe".... comme une fin de journée, seul sur une plage, avec un crachin et un vent en plein poire....en se demandant ce qu'on fout là....
Et puis on se dit, qu'en fin de compte, c'est bien mieux de le vivre que de l'espérer...

Si vous avez déjà vécu un mal de terre sur une île, où tout vous semble déconnecter, ce livre vous séduira sans aucun doute...

Mais ne cherchez pas de réponse là où la question ne se pose même pas...

Comme le disait Stefan Zweig :
"Il est des heures vides, creuses, qui portent en elles le destin".