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3,9

sur 1616 notes
Je suis emballée, je suis émue et je suis chavirée suite à ma lecture de « Dead Zone ». Je suis un peu nerveuse car c’est ma première critique que j’écris sur l’auteur de Stephen King. C’est mon premier livre que je lis. Cet auteur qui est un grand King dans son domaine.
Le livre est traduit par Richard Matas. C’est un roman fantastique publié en 1979. C’est aussi basé sur la série « Dead Zone ». Quand je pense à « Dead Zone », je revois toujours le personnage attachant et solitaire, qui s’appelle Johnny Smith. Je me rappelle de l’acteur « Antony Michael Hall », qui l’a si bien interpréter. C’est à travers lui que je me suis imaginée cette histoire.

C’est en entreprenant cette lecture, je revois des images de cette belle série. Je suis remontée à cette époque. Je constate que le livre est un peu différent et son contenu est divisé en trois parties :
- Le livre I : la roue de la fortune
- Le livre II : Le rire du tigre
- Le livre III : Notes sur l’accident

En faisant une recherche, je vois que seul ce livre est resté au moins deux semaines à la première place à la New York Times Best Seller List. Il s’est démarqué par son histoire originale et ses personnages réalistes.

C’est une lecture très agréable à lire. Je refais connaissance avec Johnny Smith et je revis son parcours. Grâce à son accident, sa vie change dramatiquement. Il perd sa douce, il devient un solitaire et il récolte un don exceptionnel. Sa mère lui répète souvent : ‘’Dieu t’a choisi, ne te cache pas’’. C’est une phrase qui vient le hanter. C’est une vie difficile car Johnny se sent très seul, très déstabilisé et très révolté. Il fait son chemin dans un univers où la société est affolée. Et soudain, lors d’une élection, il vient une vision, un cauchemar : Greg Stillson va devenir président. Johnny ressent qu’il est le mal en personne. C’est ainsi qu’une question se pose : « Comment empêcher une élection qui peut changer l’avenir ? »

Dans ce roman, Stephen King élabore plusieurs thèmes. Il aborde dans sa plume fluide et vive des notions telles que la violence, la religion, la famille et la politique. Je suis marquée par une citation qui m’a fait réfléchir : « Si vous pouviez utiliser la machine à remonter dans le temps et revenir en 1932, assassineriez-vous Hitler ? »

Dead Zone, je peux dire que c’est le combat de Johnny Smith, John pour les intimes. Je crois que personne ne peut rester indifférent devant ce héros. Il est projeté dans un univers où il est complètement désarmé. C’est un roman à la fois bouleversant, brutal et émouvant. Il y a dans cette histoire une dose de fraternité et de solidarité où il fait bon de s’y plonger. Je suis à la fois conquise par cette histoire qui vient de ce grand Maître, signée par Stephen King.


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Décidément, les livres de Stephen King se suivent mais ne se ressemblent pas, pour moi. Je continue d'explorer l'oeuvre colossale de cet auteur et je constate que mon plaisir de lecture fluctue beaucoup d'un roman à un autre.

Si Carrie, par lequel j'ai découvert l'auteur à l'adolescence, fut une excellente lecture ; si Dôme m'a permis de sortir d'une panne de lecture durant le confinement ; si Mr Mercedes fut très plaisant à lire ; si Simetierre fut plutôt une lecture que j'ai appréciée, ce ne fut malheureusement pas le cas d'autres de ses livres. J'ai été, par exemple, relativement déçue par La ligne verte et, surtout, je n'ai pas aimé Shining.
Et celui-ci alors? J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Et même si je suis loin, très loin, d'avoir lu l'intégralité de l'oeuvre du King, je pense que cet opus fera partie de mes romans préférés de l'auteur.
Pourquoi ? Parce qu'il y a ce que j'aime, et recherche, dans l'écriture de Stephen King : des personnages auxquels je m'attache, notamment John Smith, son héros, de la profondeur dans l'histoire, sans les longueurs habituelles, et, surtout ici, une fin à la hauteur.

Si vous n'êtes pas (encore) convaincus, et que vous ne connaissez pas l'histoire, deux-trois mots sur celle-ci. John Smith est un jeune homme d'une vingtaine d'années à qui la vie sourit. Malheureusement, après un accident, il se retrouve plongé dans un coma dont il ne se réveillera que des années après, avec, en prime, un don dont il se serait bien passé, celui de prédire l'avenir, notamment les catastrophes. Et cela prendra une tournure encore plus particulière lorsqu'il croisera la route de Greg Stillson, avec qui l'avenir du monde pourrait s'avérer apocalyptique.

Toujours pas convaincus ? Sachez alors simplement que ce roman, outre son histoire accrocheuse, met aussi en avant des sujets très ancrés dans la culture américaine, soit la religion, voire la bigoterie, le pouvoir, l'argent, la corruption et la politique (un certain personnage à la mèche blonde devrait à un moment ou à un autre vous venir à l'esprit).

En bref, un roman que j'ai beaucoup, beaucoup aimé, un très bon cru du King selon mes critères. Et si vous n'avez encore jamais lu de roman de cet auteur, ce roman pourrait s'avérer être une très bonne entrée en matière.
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Un bon roman qui m'a moins plu que Mr Mercedes, peut-être parce que j'ai trouvé l'histoire plus noire, ne serait-ce que par le dénouement final.
Stephen King nous entraîne ici avec John Smith, professeur de son état, qui a l'étrange faculté de deviner l'avenir, parfois le passé, des personnes ou des objets qu'il touche.
Cela s'avère clairement plus une tare qu'un don du ciel, mais cela fait toute l'essence du roman.
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Stephen King a plus de 44 000 lecteurs sur Babelio et je viens enfin de les rejoindre avec ma première lecture de cet auteur, suite à l'impulsion donnée par le challenge solidaire 2022 !

Je ne parviens pas à regarder un film d'épouvante ni à lire ce genre… Si bien que j'ai commencé par un roman qui met plus en avant le suspense et la psychologie des personnages avec Dead zone.

John Smith, suite à un grave accident de voiture, passe plusieurs années dans le coma et se réveille avec un don de seconde vue qui le met parfois en avant, mais l'isole le plus fréquemment. le rythme est soutenu avec différents épisodes dans lesquels il parvient ou non à changer l'histoire, mais tout se cristallise après sa rencontre avec un politicien extrémiste qui pourrait devenir le futur président des Etats-Unis. John Smith pose la question à toutes ses relations : « Si vous pouviez utiliser la machine à remonter le temps et revenir en 1932, assassineriez-vous Hitler ? ». Pour connaître la réponse apportée par John Smith, il faudra lire Dead zone.

Je crois comprendre le succès le Stephen King : on est tenu en haleine, on part dans différentes directions, un fond d'amour, un fond de réflexions plus profondes, des personnages bien construits… Une lecture détente très agréable vers laquelle je reviendrais sans doute !

J'ai aussi regardé, juste après la lecture, l'adaptation cinématographique de David Cronenberg, avec Christopher Walken et Martin Sheen, sortie en France en 1984. Il y a quelques raccourcis et une modification majeure sur les appartenances politiques qui a des conséquences sur le dénouement. Confronter les deux, roman et film, est donc intéressant !
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John Smith sort d'un coma de cinq ans après un terrible accident de voiture. La jolie Sarah ne l'a hélas pas attendu : elle est mariée et mère d'un petit garçon. de retour parmi les vivants, John se découvre un don de prémonition qui se déclenche quand il touche des objets ou des gens. Cette faculté extraordinaire s'accompagne de migraines et d'autres désagréments physiques. « Peut-être, en tant que médium, avez-vous ressenti quelque chose, et c'est peut-être ça qui vous a fait perdre connaissance ? » (p. 246) Refusant toute publicité, John ne peut cependant pas échapper aux journalistes, aux admirateurs ou à la foule suspicieuse et haineuse. Après avoir aidé la police à identifier un tueur en série, il espère vivre en paix en se consacrant à l'enseignement. Mais sa rencontre avec George Stillson le contraint à agir : Stillson est un homme ambitieux qui fait campagne et remporte les suffrages les uns après les autres. La route semble tracée jusqu'à la Maison Blanche. Mais John a touché Stillson et il a vu le pire arriver si ce dernier est élu président. Hélas, nul n'est prophète en son pays et John, Cassandre façon US seventies, cherche le moyen d'empêcher la fin du monde. « Les gens ne me croient vraiment que lorsque les faits se sont produits. » (p. 288)

Ce roman n'est pas mon préféré de Stephen King, mais je retiens l'incroyable talent de cet auteur pour dessiner en quelques lignes un personnage qu'il est impossible d'oublier. Greg Stillson est l'incarnation du salaud qui place ses ambitions avant tout. Alors qu'il apparaît finalement assez peu dans le roman, il marque le texte de son empreinte glaciale et malsaine. Greg Stillson me rappelle l'affreux Randall Flagg qui apparaît dans plusieurs romans de Stephen King et principalement dans le cycle de la tour sombre : c'est un méchant de la pire espèce, incurable et impardonnable. « C'est pas une mince affaire que de garder son sang-froid et son casier judiciaire vierge. » (p. 11) Et ce que j'aime également chez Stephen King, c'est la façon décomplexée avec laquelle il fait référence à ses propres oeuvres, comme ça, l'air de rien. Carrie fait irruption le temps d'une scène, voire d'une ligne, et c'est toute une géographie romanesque qui se dessine.

Je me souviens de la très mauvaise série diffusée sur M6 au début des années 2000. Je n'ai pas vu le film avec Christopher Walken : je l'espère moins catastrophique…
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Suite à un accident de la route le mettant dans le coma pendant 5 ans, John Smith, se réveille avec le don de médium.
Les élections présidentielles se préparent, le candidat Greg Stillson, fanatique farfelu aux idées dangereuses est en passe de l'emporter face à Ford. Après une pognée de main le faisant avoir une vision sur Stillson, John Smith fera tout pour l'empêcher d'arriver au pouvoir.

DEAD ZONE est une histoire faisant partie des premiers romans de S.King, (dont l'adaptation tv est actuellement diffusée). Heureusement, la version écrite est mieux que la série, sans être son meilleur livre, il est agréable à lire et c'est pas un pavé.
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"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. "
Oui mais encore faut-il accepter son pouvoir.
Toucher une personne, un objet, et plonger dans l'avenir. tel est le pouvoir acquis par John Smith, héros principal de cette splendide oeuvre du King à mon sens trop méconnu.
Pourtant John avait bien commencé (hors mis le patin à glace). Une situation professionnelle enviable, la rencontre avec Sarah destiné à devenir sa promise. le destin justement, décide de s'en mêler: accident de voiture = trauma cérébral= 5 ans de coma= plus de promise car remariée= désillusion.
Dur pour Johnny. Même Dieu notre père est pris de pitié et décide donc de se racheter en offrant des cours express de medium extralucide. Ce don vire vite au cadeau empoisonné alors que va faire John Smith? L'accepter ? Il faudra pour cela s'impliquer dans de grandes responsabilités...

J'ai refermé ce livre avec un drôle sentiment contradictoire. l'histoire m'a vraiment touchée , voir attristée mais je l'ais lu avec un réel bonheur. le talent de l'auteur surement. Stephen King sait raconter des histoires mêlant l'actualité et le surréalisme, donner de la profondeur à ses personnages qu'il soit principaux ou secondaires, bref on est toujours sur le fil de nos sentiments avec le King.
Qui plus est, le bouquin est de 1979 et aborde des sujets qui n'ont pas pris une ride.
Toujours tellement d'actualité..
Je n'en dirais pas plus si ce n'est que je le recommande chaudement!! ben vrai!
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Dead zone n'est pas un pavé, contrairement à de nombreux romans de Stephen King, et c'est certainement une qualité. le rythme est nerveux, le style dense, les chapitres courts. Un récit linéaire, cependant aux multiples points de vue. Les apparitions du politicien Greg Stillson, bien que rares, font de liu une des plus belles ordures du panthéon kingien. le don du personnage principal, John Smith, donneront naissance à de nombreuses histoires dans l'histoire, des digressions qui n'en sont pas vraiment. Ici la résolution d'une série de meurtres, là des accidents spectaculaires causant de nombreuses victimes. Pour la première fois, nous sommes plongés aussi au coeur de la politique américaine locale. Pourtant, tout au long du livre, King ne se pose qu'une seule question, de manière obsessionnelle : si en 1932, vous connaissiez en avance les pages les plus sombres de l'Histoire, et que vous croisiez Adolf Hitler en personne, que feriez-vous ?
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Le premier Stephen king que je lis où le fantastique est peu présent.
John Smith, victime d'un accident de voiture reste 4 ans dans le coma, condamné par les médecins, et quand finalement il se réveille, il possède un don qui lui permet - sous certaines conditions - de prédire certains évenements à venir, ou de voir des évenements passés.
Stephen King entreprend donc une réflexion sur le façon dont cet homme s'accommodera de sa nouvelle vie et gérera cet encombrant pouvoir.Et en soi le sujet est intéressant, mais j'ai trouvé que certains aspects traités manquaient de profondeur.
En parrallèle, on suit la brillante carrière politique d'un homme ambitieux, démagogue et psychopathe dans le New Hampshire, mais là aussi j'aurais aimé plus de détails et qu'on s'attarde un peu plus sur sa personnalité (bien qu'écrit dans les années 70, on retrouve une troublante ressemblance avec un grand blond bien connu...).
Néanmoins le tableau de la vie de John Smith est saisissant et j'ai fermé ce livre avec une profonde tristesse.

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Dead Zone est une tragédie moderne. Dans le genre écrasé par le Destin et rongé par des choix cornéliens, John Smith n'a rien à envier aux personnages de Sophocle ou Racine. Il se compare lui-même à Hamlet, mister tragique par excellence.
L'idée maîtresse du bouquin paraît simple sur le papier : si tu as le pouvoir de changer les choses, le feras-tu ?
Le problème – et la force – de ce bouquin, c'est que King pose la question comme un bourrin.
Si tu pouvais remonter le temps et tuer Hitler, le ferais-tu ?
Très godwinien avant l'heure. Excessif. Limite simpliste.
La question reste à bien des égards rhétorique et théorique. Mais elle a le mérite de se poser, avec un paquet d'interrogations sur l'éthique, le destin, la responsabilité, le poids de chacun dans la marche du monde…

Cette question, King l'adresse au lecteur de façon aussi directe qu'évidente. Son personnage s'appelle John Smith, plus monsieur X tu meurs. Une coquille dans laquelle le lecteur n'aura aucun mal à s'installer.
Sauf que voilà, John Smith n'est pas le lecteur. le gars extraordinaire au sens le plus strict, qui t'oblige à te glisser dans sa peau pour te poser la question et surtout, surtout, à t'en extraire pour y répondre. Sinon, tu finiras comme Un élève doué.
Voilà le problème avec John Smith : on ne peut pas ne pas éprouver d'empathie ni de sympathie envers lui. Il est bon, genre premier prix du concours de bonté, tu ne lui arriveras jamais à la cheville. Parfait, presque trop. Et confronté à un super-méchant. Plutôt qu'un Hitler en puissance, Dead Zone aurait gagné à mettre en scène un antagoniste plus vicelard, artisan d'une politique de fumier moins tonitruante qu'une apocalypse nucléaire. Mieux encore, un président juste incompétent, dont les décisions pleines de bonnes intentions mais foireuses dans leurs résultats mettraient la planète à feu à et à sang. Là, le dilemme moral atteindrait une dimension géniale : faut-il tuer le gars qui n'a rien du Mal incarné et qui a déclenché la troisième guerre mondiale sans le faire exprès ?
Là-dessus, King facilite la prise de décision de John. Une tumeur cancéreuse ne lui laisse que peu de temps à vivre (je parle de Smith, hein, pas de King). Condamné quoi qu'il arrive, il n'a donc plus rien à perdre, la peur de laisser sa peau en passant à l'acte se retrouve évacuée. On en rajoute une couche avec le pouvoir médiumnique de John : il sait. S'il ignore le tour que prendra l'Histoire en tuant Greg Stillson, il n'a aucun doute sur ce qui arrivera en l'épargnant. le genre de certitude qui aide, faut avouer.

Bon, là, j'ai l'air de chier sur le bouquin à tout critiquer. Ce n'est pas le cas. Enfin si, j'égratigne un peu. Sans parler de faiblesses ou de maladresses, certains parti-pris de King me semblent discutables. Ça n'empêche qu'ils se tiennent dans l'optique du roman. J'ai adoré Dead Zone, le roman comme l'adaptation de Cronenberg.
En dépit d'un affrontement manichéen, la construction des deux protagonistes laisse sur le cul. Ils ne donnent pas dans la caricature du gentil naïf face au méchant qui ponctue chacune de ses phrases d'un rire diabolique. Des figures très tranchées, extrêmes mais dotées d'une réelle profondeur, parce qu'on n'est pas dans un blockbuster à deux balles.
Le cancer de John, s'il constitue un ressort scénaristique un peu gros, reste cohérent dans une perspective kingienne. L'ami Stephen n'a rien d'un auteur à grandes idées désincarnées, il se définit lui-même comme un “écrivain situationnel”. Parce que les réactions, les réponses varient selon qu'on se pose la question au chaud, peinard dans son fauteuil, ou qu'on soit extirpé de sa zone de confort et confronté au problème. Dans le second cas, plus réaliste, tu prends en compte tous les paramètres, ce que tu as à gagner, à perdre, ce que tu es prêt à sacrifier.

Par son côté basique, Dead Zone pose une question brute. Quand je parlais de sa force un peu plus haut, elle est là. C'est du brutal, comme dirait l'autre, qui te parachute dans le feu de l'action sans se perdre en philosophie tsoin-tsoin : la question est concrète, il s'agit de tuer quelqu'un, c'est pas rien. Au lecteur ensuite de solliciter ses méninges et d'affiner la réflexion. Ce livre demande un réel effort pour aller au-delà de son contenu intrinsèque.
Et j'insiste là-dessus. On aurait vite fait de prêter à l'auteur des intentions qu'il n'a pas. Par exemple, justifier le meurtre, à plus forte raison le meurtre préventif. On a vu ce que ça donnait à plus grande échelle, le préventif, avec l'invasion de l'Irak en 2003. Saddam Hussein et ses armes de destruction massives (la menace fantôme…), exemple parlant d'un “tuer Hitler” qui part en vrille et dont les retombées positives se font attendre. Guerre civile en Irak, Daesh, Bataclan, bravo les gars, merci du cadeau…
C'est marrant (sic) de voir à quel point ce roman colle à pas mal d'épisodes de la vie politique américaine depuis sa parution. A plus petite échelle, il aborde des questions fondamentales sur les libertés individuelles. Peut-on, doit-on, faut-il, a-t-on le droit de punir quelqu'un pour un acte qu'il n'a pas commis ? Jusqu'où peut-on aller pour préserver des vies et avec quelles conséquences ? Vous avez quatre heures, l'usage de la calculatrice est interdit, le jury autorise la lecture de Philip K. Dick (Minority Report).

Un bouquin très d'actualité (formule cliché, mais pour le coup très juste).
A un journaliste qui lui a demandé s'il comptait écrire un bouquin sur Trump en exercice, King a répondu qu'il l'avait déjà fait : “No, I wrote one called The Dead Zone.” Y a plus qu'à espérer que Stillson reste un personnage de fiction…
Lien : https://unkapart.fr/dead-zon..
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