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3,71

sur 1922 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alors je ne sais pas si ca vient du fait que je l'avais lu il y a quelques années, et que j'avais encore quelques bribes de souvenirs, mais ce livre à maintenant près de 25 ans et mon dieu que ca se voit... C'est la première fois de ma vie que je ressens ça après la lecture d'un Stephen KING, et ça me fait mal de l'avouer, mais je me suis fais ch... Comme un rat mort 😢
La lecture m'a paru tellement longue, j'avais l'impression de faire du sur-place et je n'ai pas du tout aimé cette sensation. Au delà du fait que l'auteur joue une fois de plus avec nos peurs et nos angoisses les plus profondes avec brio, sur le fond, la forme m'a plus sortie de l'histoire que le contraire.
Alors je ne sais pas non plus si ca ne vient pas du fait que l'on ait maintenant l'habitude d'avoir des chapitres beaucoup plus court, qui permettent à mes yeux de mieux rythmer la lecture, mais c'est vrai que se farcir des chapitres qui m'ont paru long, sur un sujet qui n'avance pas...ça aide pas.
Il n'empeche que mes souvenirs de la 1ère lecture étaient tout autre quant aux ressentis, donc malgré cette note basse, je n'exclu pas le conseil de lire cette histoire....à ceux celles et ceux qui ne la connaissent pas 😉
Pour une fois, il y aura un 2 sans 3!!!😉
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Stephen King n'est pas un auteur qui se cantonne à un seul genre. On peut même dire qu'il a plusieurs types de romans ou de nouvelles dans son escarcelle et l'un des plus usité reste le roman à suspense saupoudré d'une certaine touche d'érotisme, glauque ou non.


C'est le cas avec "Jessie", qui est peut-être celui qui colle le mieux à l'étiquette que je viens de citer. J'ai rapidement accroché avec le bouquin et je m'en suis tout aussi rapidement décroché. Pourquoi ? La mise en place de l'intrigue est assez cocasse et palpitante, l'horreur débutant par une partie fine qui confine au viol organisé.


Un début tonitruant pour une suite longue, très longue, beaucoup trop longue... tellement longue qu'elle en tue tout suspense ou toute sensation de claustrophobie ou d'épouvante. le dénouement est tellement long à venir que le récit en perd toute sa force. Quand la personnification de la mort apparait, elle semble tellement grotesque qu'on hésite entre le franc éclat de rire et le regard outré du lecteur qui s'estime berné. Dommage, dommage...
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L'histoire de "Jessie" est assez linéaire, pour ne pas dire simpliste. Gérald adore les jeux sexuels un peu tordus. Lorsqu'il menotte sa femme à la tête de leur lit dans un chalet isolé, cette dernière décide de ne plus accepter ce genre d'humiliation. Elle le frappe et il meurt d'une crise cardiaque, laissant Jessie menottée au lit. Pendant près de 250 pages, elle essaie de s'échapper (c'est un peu long). Ensuite, durant les 80 dernières pages, elle tente de s'adapter à la vie sans Gérald (peu intéressant). Il s'agit vraiment d'un petit King.
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mon deuxième roman de stephen King et je dois dire que je m'attendais à beaucoup plus mais bon je vais en lire d'autre de King et j'espère qu'ils seront bien meilleur que celui ci!!
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Mon premier Stephen King. Des années que j'attends ce moment, que je (presque) fantasme sur ce qu'il adviendra quand je tournerai la dernière page. Des années qu'on m'en parle enfin, qu'on me promet un tête-à-tête inoubliable, spécial, un tournant majeur dans ma carrière de lectrice.

Sans doute n'aurais-je pas dû différer autant ma rencontre avec cet auteur, me laissant ainsi tout le loisir de l'idéaliser au gré des critiques plus élogieuses les unes que les autres et donc, fatalement, me condamnant à la déception. Oui car, vous l'aurez sans doute compris, ce ne fut malheureusement pas le coup de foudre escompté.

C'est donc avec une certaine confusion que je vous livre cette chronique d'un rendez-vous manqué avec le maître de l'angoisse.

Jessie questionne l'instinct de conservation : jusqu'où est-on prêt à aller, physiquement comme moralement, pour survivre ? Suite à une escapade coquine qui va littéralement virer au cauchemar, l'héroïne se retrouve en effet livrée à elle-même – puisque menottée aux montants d'un lit – et en proie à ses vieux démons. Stephen King explore donc, au gré d'un soliloque intérieur, les méandres de l'inconscient.

Afin de rendre cette descente aux enfers – qui commence d'ailleurs bien plus tôt qu'on ne l'imagine et semble découler de ce qu'on appelle plus communément l'effet papillon – plausible, l'auteur opte pour un rythme non pas effréné mais lent, presque apathique. Choix on ne peut plus judicieux puisque Stephen King parvient à faire coïncider le temps de la narration avec celui de nos montres et ainsi à accroître la tension psychologique.

Cette concomitance temporelle exacerbe également l'intensité dramatique. Cette dernière est d'ailleurs renforcée par la plume éminemment descriptive de Stephen King qui confère un hyperréalisme opportun, quasi synesthésique, au récit. On imagine ainsi parfaitement les décors, on perçoit la puanteur du cadavre de Gerald, on entend le claquement incessant de la porte au gré de la brise... Jamais superflus, les détails servent une atmosphère générale à la fois obsédante et oppressante.

Ce rationalisme forcené mène toutefois, à mon grand dam, à une clarification systématique des visions qui assaillent Jessie, clarification qui n'était pas, à mon sens, nécessaire et qui a complètement annihilé mon plaisir. Il aurait été plus judicieux selon moi de ne pas trancher – sont-elles le reflet de la réalité ou le fruit de son imagination ? – et ainsi, de laisser le lecteur se faire sa propre opinion sur le caractère hallucinatoire ou non de la présence que ressent Jessie.

Ma lecture a par ailleurs été extrêmement refroidie par les séquences gores sur lesquelles l'auteur insiste tout particulièrement et que pour ma part je juge sans grand intérêt. Ces passages n'inspirent en effet aucune terreur mais simplement un profond dégoût qui certes, peut à titre ponctuel servir l'intrigue mais certainement pas lorsqu'il se déploie sur près de quatre cents pages. La surenchère macabre est ici d'autant plus inutile que les thèmes abordés (pédophilie, nécrophilie) m'apparaissent déjà suffisamment lourds.

Enfin j'ai maudit les voix intérieures qui accompagnent Jessie tout au long de son calvaire. J'ai en effet trouvé cette polyphonie harassante et les voix qui la constituent (Ruth, Nora, Bobonne) agaçantes – je n'ai jamais eu affaire à autant de "ma cocotte" et à ce jour j'ignore si c'est de la fainéantise de la part des traductrices françaises ou une réelle redondance de la part de l'auteur – et pour le moins stéréotypées. Ce recours incessant a donc fini par me rendre insensible au sort de Jessie et sans doute, indirectement, aux qualités indéniables de ce livre.

En résumé, un huis clos plus oppressant et gore que terrifiant, au réalisme remarquable et éminemment réussi d'un point de vue psychologique mais qui, à terme, s'enlise dans un monologue intérieur interminable, lui-même galvaudé par l'insupportable symphonie des voix intérieures de Jessie et une fin éminemment bâclée.

Plus de détails (mes rubriques "n'hésitez pas si ; fuyez si ; le petit plus ; le conseil (in)utile, en savoir plus sur l'auteur") en cliquant sur le lien ci-dessous.
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
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Je n'ai pas pu terminer ... il est rare que je repose un livre avant la dernière page , mais tel fût le cas ici ... je me suis ennuyée attachée à ce lit . La manoeuvre pour saisir ce verre, le chien , tout cela ne m'a pas captivée . Mais il est vrai que je ne suis pas attachée dans ce lit .
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Les auteurs masculins a pouvoir s'identifier aux femmes sont rares. Mais Stephen King n'est pas un maître pour rien. Madame tout le monde vit un drame est s'est encore plus horrible, car le cauchemar semble avoir commencé il y a très très longtemps sans qu'elle ne s'en aperçoive...
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