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3,71

sur 1891 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Stephen King est l'un des plus grands féministes du monde ! Pour un homme, ce n'est pas rien. Je ne sais pas où il a appris ce qu'il a appris sur les femmes, ni où il a compris ce qu'il a compris, mais sa lucidité est extraordinaire.
Après Carrie, après Dolores, voici Jessie, une autre femme blessée. Pour dénoncer la soumission sexuelle exigée des femmes par un bon nombre d'hommes, Stephen King va prendre des chemins de traverse, des chemins sombres, métaphoriques et maléfiques, comme à son habitude. Des chemins qui, de même que Jessie est enchaînée à son lit, vont nous enchaîner au récit.
Après quatorze ans de mariage, Jessie en a assez des petits jeux sado-maso de son époux Gérald. D'autant plus que ça ne l'a jamais amusé, elle l'a fait, en gros, pour lui faire plaisir...Et le ras-le-bol final lui vient malheureusement ...alors que Gérald, très fier de ses vrais menottes de vrai policier, vient de l'attacher au lit. Jessie, pour la première fois en quatorze ans, se refuse et Gérald, le bon petit mari Gérald, fait alors quelque chose qu'il va payer très très cher. Voilà pour Gérald. Mais Jess, elle, toujours enchaînée, va devoir se libérer seule...
Seule dans la nuit et dans la maison isolée, des fantômes reviennent, des voix, des présences. Qu'est-ce qui a mené Jessie à cette impasse ? Quelles erreurs, quelles terreurs, quels abus ? Il ne s'agit pas seulement de libérer ses mains. C'est le corps entier, et suivant, son esprit, qui doit se libérer.
C'est encore une magnifique réussite de Stephen King, un très beau personnage, à la fois drôle et désespéré, d'un courage physique et moral ébouriffant. A lire !
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Jessie est mon tout premier roman de Stephen King.
Je me souviens que je me baladais avec, durant le mois d'août de mes 15 ans, disposé à volonté dans la poche arrière de mon jean. D'ailleurs, je l'ai toujours ce roman. Je l'ai relu depuis et il n'a pas pris une ride, enfin le contenu, car l'objet lui, ne ressemble plus à grand chose tant il a été manipulé.
Si je décide d'en parler aujourd'hui, c'est qu'on m'a demandé, il y a quelques minutes si ce roman était intéressant : BAH UI ENFIN !!!
C'est du génie d'écriture de parvenir à saisir son lecteur sur 430 pages en partant d'un résumé en quelques lignes : l'histoire d'une femme attachée à son lit, dans une campagne profonde, sans voisin, avec le cadavre de son mec au pied du meuble.
Que va-t-il bien pouvoir brillamment conter sur autant de pages avec une idée si courte?

Se retrouver seule avec soi-même, y a matière à faire flipper!!
Jongler entre la réalité et les hallucinations dû à la déshydration, la faim? Comment se détacher lorsqu'il n'y a personne? Et merde, est-ce vraiment des hallucinations?
Et je rappelle qu'il y a le cadavre de son homme au pied du lit !!!
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Moi qui appréhendait de lire du Stephen King suite à des essais infructueux dans mon adolescence je dois dire que j'en reste baba. J'ai adoré et dévoré ce livre qui nous tient en haleine. Un rythme très agréable pas de longues descriptions interminables, du suspense, de la peur, de l'espoir, un sacré cocktail.
Réussir à happer le lecteur dans une scène où il n'y a qu'une personne, je dis chapeau Mr King !
Je me laisserais sûrement tenter par d'autres oeuvres maintenant.

Un petit bémol sur le dernier quart du livre qui m'a moins emportée.
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Mon 2e Stephen King consécutif, et j'ai bien cru jusqu'aux toutes toutes (ce n'est pas une faute de frappe mais de l'insistance :) ) dernières pages, que je ne mettrai "que" 2,5 ou 3 étoiles au maximum à Jessie.
Cette malheureuse héroïne, qui se plie avec de moins en moins de plaisir aux petits jeux sexuels de son mari Gérald, accepte cette fois encore de se laisser menotter aux montants du lit de cette petite maison isolée sur les rives du lac Kashwakamak.
Sauf que quand Jessie tente de faire comprendre que cette fois ça n'ira pas au "bout", et qu'elle repousse Gérald, celui-ci bascule du lit et se tue...
Ou comment se retrouver entraver quasiment nue sur un lit dans une maisonnette perdue, son mari mort sur le parquet, les clés des menottes inaccessibles posées sur la commode...
Et nous voilà enchaîné avec Jessie, dont on ne comprend vraiment pas comment elle va pouvoir s'en tirer.
Et cette silhouette fantomatique qui apparaît la nuit venue dans un coin de la chambre plongée dans les ténèbres, hallucination ou maniaque attendant son heure ?
Et ce malheureux chien?
Faut-il s'en inquiéter aussi?
Jessie est contrainte de mener de longues discussions avec elle-même, inspirées de personnes qu'elle connait ou a connues, nous dévoile ses souvenirs d'enfance, le tout dans un rythme correct, même si l'idée de se voir bloqué a sans doute joué dans le fait que j'ai trouvé parfois le temps long, de façon irrationnelle je suppose car au final j'ai passé un bon moment de lecture, oppressant mais plaisant.
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Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller d'un cauchemar, soulagé(e) car ce n'était finalement qu'un mauvais rêve ? Cette sensation de soulagement est vraiment très agréable, n'est-ce pas ? Et vous est-il déjà arrivé de lire un roman et de vous sentir soulagé(e), tout au long de votre lecture, car vous n'êtes pas à la place de ce pauvre personnage qui vit un enfer ? Ça fonctionne très bien avec les films aussi. J'ai vécu ça avec Jessie qui fut une lecture un peu éprouvante, malgré cette sensation régulière de soulagement…

Stephen King est un de mes auteurs préférés. D'abord parce que j'aime beaucoup ses livres, son écriture et ses histoires, mais aussi, et peut-être surtout, parce qu'il arrive très bien à mettre ses lecteurs dans la peau de ses personnages, quels qu'ils soient et quoi qui leur arrive. Voilà comment j'ai pu transposer la pauvre Jessie tout près de chez moi, dans l'Amazonie :
« Tiens, ma cocotte (l'un des petits noms de Jessie), ça te dit un petit week-end en carbet* en amoureux ?
– Mais oui.
– Super, je prends les M-17, elles sont top ces menottes** ! (non mais quelle idée !!!) »
Sauf que là, il ne serait pas seulement question de chien errant, mais de jaguars, anacondas et autres jolies bêtes sauvages… Mais enfin, il faut reconnaître qu'être bloquée seule (le mari ayant eu la bonne idée de « clamser » comme dirait Jessie) et menottée à un lit sans moyen de contacter ou prévenir qui que ce soit, que ce soit dans le Maine ou en Amazonie, ça doit être assez terrifiant. J'ai rarement été aussi soulagée en lisant un livre mais c'est seulement parce qu'il m'a donné quelques sueurs froides. Régulièrement, comme lorsqu'on sort d'un mauvais rêve, je me disais : « Ouf ». Ravie de n'être ni Jessie ni à sa place.

Voilà donc encore un très bon Stephen King, captivant, angoissant, éprouvant. La psychologie et les souvenirs de Jessie sont disséqués pour nous permettre de comprendre comment elle a pu en arriver là – si tant est que se retrouver menottée, isolée et en danger de mort puisse s'expliquer par des événements passés traumatisants. En tout cas, c'est un concept intéressant. Pour finir, je dois dire qu'à aucun moment je ne me suis ennuyée en lisant Jessie malgré les longs monologues de l'héroïne. L'écriture de Stephen King a réussi à les rendre passionnants. Oui, oui, je suis fan…

(*Le « carbet » en Guyane est un abri en bois, le plus souvent situé en forêt, où on peut attacher des hamacs. On peut y dormir une ou plusieurs nuits, en famille ou entre amis. « Faire un carbet » ou « partir en carbet » est une activité très populaire.)

(**Note pour plus tard : ne jamais – JAMAIS – se laisser menotter dans un endroit isolé.)
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14e livre de @stephenking refermée choisis par @sallyrose pour le challenge #piochedanmapal de Mai - Je l'as remercie, excellent choix.

Jessie et son mari Gerald sont partis dans leur maison de campagne pour s'offrir du bon temps, ce qui fait triper cet époux, c'est d'attacher sa femme, et pour ça, il as récupérer de jolies menottes, Jessie n'as jamais aimer ça, mais comme bonne femme aimante, elle accepte les délires de son mari.

Mais ce jour la, elle en as marre, elle se révolte, elle veut qu'il lui enléve, mais il veut pas, donc elle lui donne un coup bien placer et dans son ventre, et Gerald ne bouge plus.

Jessie vas rester plusieurs jours prisonniéres de ces fameuses menottes, elle revivras sa vie, ce qui lui as fait subir son pére quand elle as eu 10 ans, et feras parler sa vieille amie. Et Aussi son double Minouche et ça va beaucoup l'aider.

Mais est ce que ça suffiras pour qu'elle s'en sortes ? Est ce qu'elle seras assez forte pour se sortir de cette situation, autant physiquement que psychologiquemment ?

J'ai vraiment aimer, c'est trés spécial, mais ce livre prouve que Stephen King est un grand auteur, faire 400 pages sur un monologue de Jessy, faut être effectivement excellent, c'est haletant, passionnant, et parfois trés émouvant.

J'ai apprecier tout ces petits personnages dans sa tête qui lui donne de la force, et aussi qui l'as décourage par moment.

C'est un peu difficile l'abus sexuel de son pére, mais c'était trés émouvant, et trés triste, on as tous besoin de parler, et même des choses trés graves, c'est aussi le message qu'a voulu faire passer l'auteur.

Et puis cette fin que j'ai adorer, a la Stephen King, inattendue, belle.

Merci pour ce choix, ça était un bon moment passer avec Jessie
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Encore un Stephen King qui clôture ce mois d'octobre : Jessie.

Jessie et son mari Donald sont dans leur villa de campagne et s'apprête à passer un moment très "hot" , surtout Donald, qui, tel le mâle dominant a décidé qu' attacher sa femme au lit avec des menottes était nécessaire à son plaisir.
Seulement Jessie n'est pas prête du tout à jouer et lorsque des souvenirs traumatisants vont refaire surface au mauvais moment, Donald va en faire les frais.
Mais pas tout seul...

Dans ce roman , King nous entraîne dans un suspense ahurissant, une atmosphère étouffante et parfois même écoeurante.
Or, j'ai adoré vivre moi aussi dans la tête de Jessie, cette femme brisée par les Hommes , mâles " surdominants " et qui, malgré tout va se battre jusqu'au bout.
Petit plus : les passages où l'on croise Dolores Claiborne lors de l'éclipse de 1963. Car Jessie et Dolores sont toutes deux prisonnières d'un secret ainsi que d'un monde où les hommes ne sont que brutalité et condescendance envers nous, pauvres femmes.

Une énorme lecture qui ne fait qu'augmenter mon envie de continuer à découvrir cet auteur.
Je vous conseillerais donc vivement cet ouvrage.
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J'ai si bien aimé passer mes nuits au lit, en compagnie de "Jessie". Et j'ai absolument été servi avec ce bouquin qui m'avait carrément abasourdi.
L'écrit du génie et les cris de Jessie m'avaient totalement ébahi. Quelle folie ! J'applaudis et dis merci à mon cher Steevie pour cet oeuvre bien accompli.
"Jessie" n'est pas seulement un roman effrayant, mais aussi inquiétant que l'on pourrait le classer dans le domaine du thriller horrifico-psychologique.
Le protagoniste est certainement pas l'un des personnages les plus sympathiques (du moins au début de la narration), mais au fur et à mesure
que l'on avance dans l'intrigue, j'ai commencé à mieux l'apprécier, tout en espérant qu'elle finira par sortir vivante de ce calvaire. Jamais un auteur si talentueux n'aurait abordé tant de sujets différents avec autant de brio car cette fois-ci, il s'agit bel et bien des jeux sexuels, de la solitude totale et notamment de l'enfermement. le chalet au bord du lac, la porte grande ouverte avec tout autour rien que la forêt, amène dans l'ensemble du récit, une ambiance terrifiante et malsaine. La trame est parfaitement bien développée, maîtrisée que l'on ne s'ennuie pas une seule fois, tellement elle est captivante, sournoise et qu'on va crescendo dans l'angoisse la plus totale. le roman est dur, cru et construit intelligemment avec une psychologie très bien fouillée. La construction de l'histoire est admirable et troublante. De surcroît, le Maître fait échos à un autre de ses oeuvres : "Dolores Claiborne". Une correspondance que j'ai trouvé tout simplement géniale. Une oeuvre d'introspection emplie de malaise, d'appréhension, de gêne et d'effroi qui exploite bien les idées et les pulsions de Stephen King.
C'est psychologique, angoissant à l'extrême. Un excellent huis-clos terrifiant et cauchemardesque. Je vous le conseille vivement.
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Encore un Stephen King me direz-vous? Oui mais King est resté et reste toujours excellent et son pouvoir imaginatif aussi magnétique. Alors pourquoi ne pas se replonger dans ce roman publié en 1992 (hé oui déjà!) qui prolonge l'avénement du rôle féminin tant prisé par l'auteur? Car une fois de plus le romancier met la femme, avec ses forces et ses failles, au coeur de l'intrigue et n'en fait pas un roman exclusivement féminin mais lui confère une intelligente complexité où les thèmes de la sexualité, le désir et le couple sont maitrisés, exploités avec virtuosité. le maître a encore touché ma tête et mon coeur, et parfois mon estomac! Présentation:

Jessie, 39 ans, femme au foyer ne manque de rien. Mariée à un avocat, ils vivent confortablement et possèdent même une maison secondaire isolée près d'un lac, havre de paix, mais plus pour longtemps... Car Gerald aime les petits jeux sexuels et en particulier les menottes, ce qui n'est pas forcément du goût de Jessie. Quand bien même lui aurait-elle déjà fait la remarque, Gerald ignore, Jessie subit. En vacances près du lac, le fière avocat a réussi à se procurer des menottes de policier et veux, évidemment, les tester sur sa femme qui accepte à contre coeur. Mais le jeu prend une tournure inattendue quand un souvenir malheureux émerge de l'esprit de Jessie pour se matérialiser en un coup de pied bien placé sur le ventre et les parties intimes de son cher mari qui s'apprêtait à la violer. le coup, violent, provoque une attaque cardiaque mais surtout sonne le début d'une très longue journée pour Jessie...

Menottée au montant du lit où il est impossible de se dégager, elle revit le jour de l'éclipse solaire de 1963 où, enfant d'à peine onze ans, elle vécu la fin de l'innocence auprès de son père. Au fur et à mesure du roman, elle s'évade malgré elle de sa condition de prisonnière pour revivre cette journée et ses conséquences. Conséquences qui lui ont valu de partager ses pensées avec d'autres "voix" internes qui se réveillent pour l'aider, l'orienter vers une possible sortie. Jessie va-t-elle réussir à s'échapper? Se réconcilier avec le passé? Vivre? La survie va être mise à l'épreuve lorsqu'un chien errant s'invite dans la maison et commence à grignoter Gerald sous ses yeux. C'était sans compter l'apparition dans l'ombre, d'un homme aux dimensions étranges un panier rempli de bijoux et de morceaux de cadavres...La journée va être longue, la lutte interminable.

Ce huis clos haletant est formidable et abyssal. On se demande comment l'auteur va faire tenir le lecteur en haleine pendant presque 400 pages avec une héroine menottée usant de tous les stratagèmes pour se libérer. Evidemment Stephen King a plus d'un tour dans la caboche et dégaine l'artillerie imaginative pour nos plus grands frissons. Je me suis vraiment interrogée en le débutant car cela me paraissait un peu long mais peu à peu l'effroi s'empare de vous, l'espoir renait pour être immédiatement balayé, l'horreur s'installe, le sang s'invite et la nausée monte. Car oui j'ai vraiment eu la nausée à cette lecture, les descriptions de certaines scènes sont saisissantes de réalisme et provoque un dégoût ainsi qu'une panique certaine. le rythme s'accélère, on se surprend à parler tout seul et ordonner à Jessie de ce dépêcher. L'urgence de la situation est palpitante, l'aversion envers un père outrancier douloureuse et l'empathie furieuse.

Stephen King se sert une fois de plus de l'horreur au service de la psychologie, de l'improbable pour écrire un roman incroyable et profondément humain. La psychologie est abordée sous différentes formes puisque la survie qu'elle soit physique ou mentale revêt une volonté à toute épreuve. Car au delà d'une situation invraisemblable, il exprime la profonde blessure d'une enfant dont les voix ne se sont jamais tu. Sans surprises, ce roman est un coup de coeur ou mieux, un frisson glacé, qui s'accompagne d'une brioche et d'un thé vert à l'amande pour rester éveillé une nuit d'orage...

Avertissement:

- ne jamais, ô grand jamais, se faire menotter quel que soit l'objet.

- si vous n'en avez pas écouter le conseil précédent, prévoir une marge de manoeuvre suffisante pour se dégager.

-si vous n'en avez fait qu'à votre tête, prévoyez un téléphone à porté de main, ça peut toujours servir !


Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Pour pimenter leur vie sexuelle, Gérald menotte Jessie au lit conjugal pour lui faire l'amour, ce qui déplaît de plus en plus fortement à son épouse.
Une nuit oú Monsieur a décidé de récidiver dans leur résidence secondaire isolée, madame craque.
Ses refus n'ayant aucun effet, elle frappe Gérald de toutes ses forces, et un coup de pied fatal dans les parties provoque une crise cardiaque au Dom Juan de pacotille.
Mais voilà, si son décès ne perturbe pas Jessie, se retrouver menottée et prisonnière en pleine cambrousse représente un problème de taille.
Je ne vais pas vous raconter le livre. Huis clos plus qu'oppressant dont on se souvient longtemps. L'angoisse est encore au rendez-vous. Un grand King.
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