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3,71

sur 1897 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Grande Fan de Stephen King, je n'ai pas du tout accroché à Jessie. La lecture m'a semblé ennuyeuse ... J'ai trouvé Jessie idiote et pas du tout attachante.
Pourtant, l'histoire était bien partie, un bon scénario, dans toute la splendeur de Stephen King :
Jessie, et son mari Gérald, dans leur maison de campagne isolée au bord d'un lac, histoire d'être tranquilles pour leur jeu sexuel favori !
Jessie, menottée aux barreaux du lit avec un Gérald (avocat .. quand même !) se dandinant comme un coq avec Zizi-la-joie (sic) en l'air !!.. Puis la violente dispute éclate, Jessie n'est plus du tout d'accord avec ce jeu stupide qui ne fait que rêver son époux, puis un coup de pied fatal et Gérald s'écroule .. Mort ! Jessie à moitié nue, attachée et livrée à elle-même avec ses démons et le cadavre de son mari au pied du lit.
Le battant de la porte qui n'est pas fermé, puis la venue de Prince, un chien abandonné et surtout affamé (tiens ?? il y a du Cujo ici ..), je vous laisse imaginer la suite sordide.

Jessie est donc seule avec elle-même, mais aussi avec Ruth, son amie d'enfance, puis avec bobonne (elle-même vieilli), puis avec l'ovni (une voix inconnue), puis c'est là que j'ai franchement commencé à m'ennuyer. Des monologue avec elle-même à ne plus en finir, avec tous ces intervenants dans sa tête... des pages et des pages ...
Je peux comprendre l'auteur qui a dû chercher, se creuser la tête pour arriver à bout de son huit-clos (puisque Jessie est seule et attachée !.. à qui aurais-t-elle pu parler sinon ??) .. c'est donc plutôt un livre sur la psychologie d'une personne qui remet à plat son passé, ses erreurs et d'une auto-guérison des relations incestueuses qu'elle a eu avec son père ...
J'ai eu du mal à finir ce roman, que j'ai fini en diagonal, alors que les lectures de Stephen King se font toujours rapidement tant on est dans l'histoire.
Allez : 4/10 pour la trame de fond !
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Mon premier Stephen King. Des années que j'attends ce moment, que je (presque) fantasme sur ce qu'il adviendra quand je tournerai la dernière page. Des années qu'on m'en parle enfin, qu'on me promet un tête-à-tête inoubliable, spécial, un tournant majeur dans ma carrière de lectrice.

Sans doute n'aurais-je pas dû différer autant ma rencontre avec cet auteur, me laissant ainsi tout le loisir de l'idéaliser au gré des critiques plus élogieuses les unes que les autres et donc, fatalement, me condamnant à la déception. Oui car, vous l'aurez sans doute compris, ce ne fut malheureusement pas le coup de foudre escompté.

C'est donc avec une certaine confusion que je vous livre cette chronique d'un rendez-vous manqué avec le maître de l'angoisse.

Jessie questionne l'instinct de conservation : jusqu'où est-on prêt à aller, physiquement comme moralement, pour survivre ? Suite à une escapade coquine qui va littéralement virer au cauchemar, l'héroïne se retrouve en effet livrée à elle-même – puisque menottée aux montants d'un lit – et en proie à ses vieux démons. Stephen King explore donc, au gré d'un soliloque intérieur, les méandres de l'inconscient.

Afin de rendre cette descente aux enfers – qui commence d'ailleurs bien plus tôt qu'on ne l'imagine et semble découler de ce qu'on appelle plus communément l'effet papillon – plausible, l'auteur opte pour un rythme non pas effréné mais lent, presque apathique. Choix on ne peut plus judicieux puisque Stephen King parvient à faire coïncider le temps de la narration avec celui de nos montres et ainsi à accroître la tension psychologique.

Cette concomitance temporelle exacerbe également l'intensité dramatique. Cette dernière est d'ailleurs renforcée par la plume éminemment descriptive de Stephen King qui confère un hyperréalisme opportun, quasi synesthésique, au récit. On imagine ainsi parfaitement les décors, on perçoit la puanteur du cadavre de Gerald, on entend le claquement incessant de la porte au gré de la brise... Jamais superflus, les détails servent une atmosphère générale à la fois obsédante et oppressante.

Ce rationalisme forcené mène toutefois, à mon grand dam, à une clarification systématique des visions qui assaillent Jessie, clarification qui n'était pas, à mon sens, nécessaire et qui a complètement annihilé mon plaisir. Il aurait été plus judicieux selon moi de ne pas trancher – sont-elles le reflet de la réalité ou le fruit de son imagination ? – et ainsi, de laisser le lecteur se faire sa propre opinion sur le caractère hallucinatoire ou non de la présence que ressent Jessie.

Ma lecture a par ailleurs été extrêmement refroidie par les séquences gores sur lesquelles l'auteur insiste tout particulièrement et que pour ma part je juge sans grand intérêt. Ces passages n'inspirent en effet aucune terreur mais simplement un profond dégoût qui certes, peut à titre ponctuel servir l'intrigue mais certainement pas lorsqu'il se déploie sur près de quatre cents pages. La surenchère macabre est ici d'autant plus inutile que les thèmes abordés (pédophilie, nécrophilie) m'apparaissent déjà suffisamment lourds.

Enfin j'ai maudit les voix intérieures qui accompagnent Jessie tout au long de son calvaire. J'ai en effet trouvé cette polyphonie harassante et les voix qui la constituent (Ruth, Nora, Bobonne) agaçantes – je n'ai jamais eu affaire à autant de "ma cocotte" et à ce jour j'ignore si c'est de la fainéantise de la part des traductrices françaises ou une réelle redondance de la part de l'auteur – et pour le moins stéréotypées. Ce recours incessant a donc fini par me rendre insensible au sort de Jessie et sans doute, indirectement, aux qualités indéniables de ce livre.

En résumé, un huis clos plus oppressant et gore que terrifiant, au réalisme remarquable et éminemment réussi d'un point de vue psychologique mais qui, à terme, s'enlise dans un monologue intérieur interminable, lui-même galvaudé par l'insupportable symphonie des voix intérieures de Jessie et une fin éminemment bâclée.

Plus de détails (mes rubriques "n'hésitez pas si ; fuyez si ; le petit plus ; le conseil (in)utile, en savoir plus sur l'auteur") en cliquant sur le lien ci-dessous.
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
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Aujourd'hui je viens vous parler d'un livre d'un auteur connu de tous, qui est Stephen King ! Ce livre traînait depuis assez longtemps dans ma PAL, et nous avions décidé d'en faire une lecture en commun avec la jolie Histoire naturelle de bibliophiles. Ce livre, je l'avais pris parce que j'aime énormément les huis-clos, je garde notamment Misery en mémoire, du même auteur, qui m'avait fasciné ! Je me suis donc lancée dans l'histoire de cette femme enchaînée à un lit, en tête à tête avec sa propre folie et le cadavre de son défunt mari.

Dès les premières pages, je savais déjà à quoi m'attendre en ce qui concerne la petite soirée sympathique de Jessie et Gérald, donc je dois bien avouer, que j'étais déjà emprunte d'angoisse, et d'envie parce que j'adore ce genre de livre ! (Oui je sais, vous êtes en train de vous dire : Complètement attaquée la pauvre fille...) Donc je me suis laissée entraîner petit à petit dans l'écriture de Stephen King, tout en lisant doucement, car je me connais, j'ai toujours beaucoup de mal à avancer de manière assez rapide dans un livre de cet auteur. Et même si je m'attendais en quelque sorte à ce qui pouvait se passer dans ce livre, j'ai été de plus en plus étonnée et horrifiée au fur et à mesure que je tournais les pages. Pour ainsi dire, je ne suis pas prête de me laisser passer des menottes aux poignets désormais ! J'ai été prise dans le courant de l'histoire, dans la tête de Jessie, tiraillée par sa raison, puis par sa folie...

Stephen King a une manière de vous horrifier et de vous donner des sueurs froides avec des détails extrêmement précis sur les corps, sur la douleur de la victime qui est ici Jessie. Néanmoins, cette fois, je n'ai pas réussi à m'identifier au personnage de celle-ci. Tout simplement car elle n'est pas de mon âge, et nous n'avons pas du tout un vécu semblable (merci pour moi !) que ce soit en ce qui concerne sa jeunesse ou sa relation avec Gérald. Cela ne m'a pas empêchée d'être écoeurée par les nombreux détails, et apeurée. (La fille qui s'est retrouvée à faire des bonds juste parce qu'elle n'a pas entendu son chat s'approcher et qu'il lui a sauté sur les genoux alors qu'elle était en train de lire...)

Dans ce livre, même si c'est un huis-clos avec Jessie, vous allez vous apercevoir que son imagination, sa peur, font qu'elle n'est pas seule ! En effet, on rencontre les personnages de Ruth, et Bobonne, comme elle les appelle, qui sont les petites voix dans sa tête ! Ruth étant la grande gueule, et Bobonne la courageuse, raisonnée. Habituellement amoureuse des personnages à fort caractère, j'ai cette fois-ci préféré Bobonne ! Apeurée, certes, mais courageuse, pleine de bonnes idées. Un vrai bonheur de voir une personne plus ou moins sensée dans cette folie qui prend Jessie. Et d'ailleurs, qui ne serait pas pris de folie en étant accroché à un lit, avec ses démons, et son mari mort à ses côtés...

Néanmoins, quelque chose m'a gêné dans cette lecture, entre les différentes allusions à un autre livre de S. King qui est Dolores Claiborne, et cette façon dont Jessie commence à délirer (mais est ce qu'elle délire vraiment au fait?) en « si peu de temps ». J'ai trouvé l'action précipitée ici... Néanmoins, j'ai beaucoup aimé la fin ! Je me suis énormément remise en question par rapport à ma vision du roman à cause, ou grâce à cette fin. Elle fait que j'ai trouvé la lecture sympathique, plutôt que longue comme je commençais à le penser, arrivée aux ¾ de la lecture.

En conclusion, Jessie est un livre à lire pour ceux qui sont fans de huis-clos, pour ceux qui aiment se faire peur et se poser des questions sur comment ils réagiraient à la place de cette femme ! On passe un bon moment horrifique. Peut-être bien pire que ce qu'on peut imaginer lorsqu'on touche à toute la vérité.

Au-delà du livre : Je vous conseille de lire avant, ou après si vous voulez vous réserver une surprise, le livre Dolores Claiborne, car il est évoqué de manière presque gênante si on ne connaît pas l'histoire de cette seconde femme ! de plus, une adaptation cinématographique de Jessie est en cours, et j'irai la regarder avec plaisir. Stephen King l'a vu, et il semble être d'accord avec cette adaptation, alors dans ce cas... Il n'y a plus qu'à attendre une sortie !
Lien : https://demynotebook.wordpre..
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Alors je ne sais pas si ca vient du fait que je l'avais lu il y a quelques années, et que j'avais encore quelques bribes de souvenirs, mais ce livre à maintenant près de 25 ans et mon dieu que ca se voit... C'est la première fois de ma vie que je ressens ça après la lecture d'un Stephen KING, et ça me fait mal de l'avouer, mais je me suis fais ch... Comme un rat mort 😢
La lecture m'a paru tellement longue, j'avais l'impression de faire du sur-place et je n'ai pas du tout aimé cette sensation. Au delà du fait que l'auteur joue une fois de plus avec nos peurs et nos angoisses les plus profondes avec brio, sur le fond, la forme m'a plus sortie de l'histoire que le contraire.
Alors je ne sais pas non plus si ca ne vient pas du fait que l'on ait maintenant l'habitude d'avoir des chapitres beaucoup plus court, qui permettent à mes yeux de mieux rythmer la lecture, mais c'est vrai que se farcir des chapitres qui m'ont paru long, sur un sujet qui n'avance pas...ça aide pas.
Il n'empeche que mes souvenirs de la 1ère lecture étaient tout autre quant aux ressentis, donc malgré cette note basse, je n'exclu pas le conseil de lire cette histoire....à ceux celles et ceux qui ne la connaissent pas 😉
Pour une fois, il y aura un 2 sans 3!!!😉
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Jessie se retrouve, afin de satisfaire son mari, menottée nue au lit de leur chalet perdu. Mais Jessie n'en peux plus des petits jeux sordides de son mari. Cette fois ci c'en est trop pour elle. A la limite de se faire violer, une haine se déclenche en elle, provoquant la mort de son cher et tendre.

Un huit clos tout sauf terrifiant. Ennuyant, gore au possible et long... Si long... Tellement long... Il est pourtant très rare que je me fasse autant souffrance à la lecture d'un livre...

Le seul point positif que j'aurais pu accorder à Stephen King est la description si précise qu'il apporte à chaque page de la situation. On vit les choses tellement c'est poussé. C'est d'ailleurs bien dommage parfois au vu du côté glauque et gore de certains passages.

Le huit clos est oppressant au possible et cette polyphonie (avec Ruth et Bobonne) est pire que tout! Stephen King nous fait plonger dans les pires cauchemars de Jessie, dans son passé triste et sordide, cette nuit d'éclipse, hantant à jamais sa vie. Si le fond aurait pu être intéressant la forme est trop mauvaise à mon goût.

Bref, une grosse déception pour un résumé qui pourtant m'attirait beaucoup!

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Stephen King n'est pas un auteur qui se cantonne à un seul genre. On peut même dire qu'il a plusieurs types de romans ou de nouvelles dans son escarcelle et l'un des plus usité reste le roman à suspense saupoudré d'une certaine touche d'érotisme, glauque ou non.


C'est le cas avec "Jessie", qui est peut-être celui qui colle le mieux à l'étiquette que je viens de citer. J'ai rapidement accroché avec le bouquin et je m'en suis tout aussi rapidement décroché. Pourquoi ? La mise en place de l'intrigue est assez cocasse et palpitante, l'horreur débutant par une partie fine qui confine au viol organisé.


Un début tonitruant pour une suite longue, très longue, beaucoup trop longue... tellement longue qu'elle en tue tout suspense ou toute sensation de claustrophobie ou d'épouvante. le dénouement est tellement long à venir que le récit en perd toute sa force. Quand la personnification de la mort apparait, elle semble tellement grotesque qu'on hésite entre le franc éclat de rire et le regard outré du lecteur qui s'estime berné. Dommage, dommage...
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Je n'ai pas pu terminer ... il est rare que je repose un livre avant la dernière page , mais tel fût le cas ici ... je me suis ennuyée attachée à ce lit . La manoeuvre pour saisir ce verre, le chien , tout cela ne m'a pas captivée . Mais il est vrai que je ne suis pas attachée dans ce lit .
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Les auteurs masculins a pouvoir s'identifier aux femmes sont rares. Mais Stephen King n'est pas un maître pour rien. Madame tout le monde vit un drame est s'est encore plus horrible, car le cauchemar semble avoir commencé il y a très très longtemps sans qu'elle ne s'en aperçoive...
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Je ne sais pas vraiment comment commencer cette critique parce que je me suis trainée sur 80% de ce livre mais la dernière partie a un peu sauver l'ensemble.

On suit les aventures de Jessie, menottée à un lit, dans une résidence secondaire au milieu des bois avec le cadavre de son mari à ses pieds. Dès les 30 premières pages, on sent que Jessie ne va pas passer le meilleur weekend de son existence.
Dans ce lieu perdu, elle aura beau crier, il n'y aura personne pour l'entendre. Très vite elle se demande comment elle va subsister si elle n'arrive pas à se détacher.

Et très vite, on participe à ce qui se passe dans sa tête. Elle dialogue avec différentes personnalités certaines l'encourage, d'autres sont assez défaitistes sur son sort. On suit un cheminement mental, on fait la connaissance avec les gens dans sa tête, on replonge dans son passé, dans son enfance. On affronte certains événements traumatisants. Mais voilà, j'ai trouvé long les 300 pages de dialogue interne d'une nana attachée à un lit.

Je me suis accrochée parce que j'avais envie de savoir si elle allait réussir à se libérer, si elle allait s'en sortir mais je suis passée complètement à côté de ce bouquin.
J'ai encore 2 Stephen King dans ma PAL et je compte bien leur donner leur chance mais ce coup-ci, ça ne l'a pas fait du tout.

Mention spéciale pour la fin qui sauve un peu le bouquin mais voilà +de 300 pages sur un huis clos c'est trèèèèèèès long.
Si de ton côté, tu as lu ce livre et que tu l'as apprécié, n'hésites pas à m'expliquer ce qui t'a plu en commentaire. Je trouve toujours ça intéressant d'avoir un point de vue différent du mien sur une lecture.
Lien : https://www.instagram.com/fe..
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Jessie se retrouve seule et nue attachée aux montant du lit après le décès soudain de son mari dans leur villa au bord du lac Kashwakamac. La soif, la faim, l'arrivée d'un chien affamé puis d'un visiteur inquiétant vont lui faire perdre pied. Et ses voix intérieures ne viennent rien arranger, la folie guette...
J'aime beaucoup les écrits de Stephen King mais là quelle déception, je me suis ennuyée avec cet huis-clos. Un livre que j'ai fini par lire en fil rouge c'est pour dire !
Je n'ai pas réussi à accrocher à cette intrigue qui traine en longueur, à Jessie et à ses voix intérieures. Et ce personnage inquiétant dont on découvre la nature qu'en fin de bouquin me laisse perplexe dans cette histoire.
J'ai réussi à finir ce roman juste pour connaitre le dénouement à savoir comment réussira Jessie à sortir de cette mauvaise aventure. C'est tout !
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