Le fléau, tome 3

Avec ce troisième tome, on assiste à la fin des pérégrinations de Stuart Redman et de ses compagnons.

A la fin du second tome, nous avions quitté le Comité de la Zone Libre occupé à restructurer la ville de Boulder et à chercher Mère Abbigaëlle qui était partie dans les montagnes.

Dans cet opus, le Comité a décidé, à huis clos, d'envoyer des espions à l'Ouest pour essayer de connaître les intentions de l'homme en noir. Trois personnes sont parties, chacune par un chemin différent sans savoir qui étaient les deux autres.

Entre temps, Mère Abbigaëlle est revenue et a expliqué que Stuart, Glen, Larry et Ralph devaient se rendre, à pied et sans provisions, à l'Ouest pour affronter Randall Flagg…

Les déboires et les rebondissements se succèdent tout au long de la route…
Arriveront-ils sans encombre à Las Vegas où siègent les troupes de l'homme en noir ?…
Que leur réserve l'avenir…

Encore une fois, Stephen King nous embarque dans ses délires où le bien voisine avec le mal…
Les personnages sont toujours aussi attachants (même certains sbires de Randall Flagg totalement sous emprise).

La structure de récit nous maintient en haleine. Les chapitres alternent entre l'évolution des situations des gens de l'Est et des gens de l'Ouest

L'affrontement est tout à fait dans l'esprit King… L'intensité des événements et le déroulé de ceux-ci nous font presque ronger les ongles …

J'ai adoré cette relecture. Je pense que pour aborder Stephen King, voilà une bonne entrée en matière.

Et voilà, c'est fini. Snif.

C'était tellement bien que je referme la dernière page avec le coeur lourd.

Je me sens comme dans ma jeunesse, à la fin de la colonie de vacances, quand il fallait dire au revoir à tous ces amis avec qui j'avais passé de si chouettes moments.

Le trio Stu - Tom - Kojak m'a particulièrement émue, belles démonstrations de fidélité, de loyauté, tout simplement d'humanité, envers et contre tout.

Quand j'avais lu cette saga j'avais moins de vécu, là ce trio a touché beaucoup de cordes sensibles, j'ai beaucoup aimé.

Je continue ce super défi, de lire/relire tout Stephen King, en étant déjà impatiente d'ouvrir le prochain...

Bonnes lectures à vous !

Du Stephen King comme je l'aime : post-apocalyptique, horreur et trahisons sont au rendez-vous. On ne voit pas le temps passer à la lecture des 3 tomes, et ce dernier, est vraiment un feu d'artifice.

Et nous voilà arrivés au dernier tome, qu'on pourrait qualifier de feu d'artifice.
L'auteur sait ménager ses effets et nous laisser pantois à la fin de chaque oeuvre, et celle-ci ne fait pas exception à la règle.
Donc, prendre son élan avant de commencer, retenir son souffle, et tourner les pages. Finalement, ça passe très vite avec un tel maestro.
Il s'agissait pourtant d'une relecture, mais j'avais oublié quelques passages du livre, et puis nous ne traversions aucune crise sanitaire lors de ma première lecture. C'était de l'anticipation, quelque chose qui ne pouvait se produire.
Il va de soi qu'on voit tous les choses de manière différente maintenant et que ça donne une autre dimension à ce récit.
Espérons que Stephen King n'a pas été inspiré par Nosferatu et que ses romans ne sont pas prémonitoires.

Le troisième est pour le cas particulier car il s'avère que j'ai découvert son existence après avoir acheté le coffret où se trouvent uniquement deux livres. Je comptais donc le commander, mais par un heureux hasard, il s'avère que le tome 2 et 3 sont rassemblés dans le deuxième livre. Avec ses 304 pages, il clôture définitivement tout le côté chaotique créé par « L'Etrangleuse », cet étrange virus qui a coûté la vie à 90 % de la population. le tableau devient plus sombre, plus angoissant. On laisse tomber le confort, et on accueil la croisade et les sacrifices. Est-ce une sorte de rédemption ? Est-ce une manière de montrer que les plus vertueux et les plus humbles sont toujours ceux qui s'en sortent ? Mmm j'en doute quand même.
Mais une fois de plus, Stephen King m'a envoyé loin dans l'irréel, m'empêchant de refermer le livre. Et même fini, il a continué à me faire travailler. Les scènes sont remplis d'une certaines magies, et l'on voit que Randall Flagg perd le contrôle et perd des partisans. Mais pour autant il continu à se battre.
Et la fin… elle est parfaite.

Sacré voyage, encore !
Et je ne suis que tristesse à devoir quitter toute cette petite bande.
Cette troisième partie est époustouflante.
Le Maître nous tient en haleine jusqu'au bout.
J'ai ri, et souvent presque pleuré. Comment fait-il pour que l'on s'attache autant à ses héros ?
Merci Mr KING.