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3,33

sur 430 notes
« Roadmaster » ne fait peut-être pas partie des best-sellers du maître de l'épouvante, mais il reste selon moi un thriller de bonne facture que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.

Aussi, je suis étonné de voir autant de critiques négatives sur ce roman qui se situe entre l'horreur et le fantastique. On retrouve pourtant tous les ingrédients d'un bon King : du suspens, une bonne dose d'horreur, une imagination débordante que seul King sait rendre crédible à travers sa plume unique ( sérieusement, qui d'autre que lui peut écrire un roman de 600 pages sur une voiture qui avale et crache des créatures venues d'un autre monde), et enfin ce qui fait sa plus grande force, à savoir une analyse psychologique poussée des différents protagonistes qui lui permet de sonder les peurs les plus profondes de ses lecteurs.

Même si l'auteur lui-même le nie, on a la nette impression que ce roman est un règlement de compte, ou une sorte d'auto-exorcisme. En 1999, « Stephen King » a effectivement été victime d'un accident de voiture qui a failli lui couter la vie. Cet événement marquant a été un tournant dans sa vie et le relate même dans un chapitre d'une de ses oeuvres (la saga de « La tour sombre »).

Bonne lecture à tous!
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Le père de Ned Wilcox était policier, mort en service. Oh, pas une mort glorieuse … non une mort toute bête, mais y-a-t-il des morts intelligentes ? Curt Wilcox été apprécié de ses collègues de la compagnie D, une compagnie ou les hommes et les femmes sont soudées. Alors le jeune Ned a pris l'habitude de rester avec eux, peut-être pour retrouver une partie de son père. Et à force de passer du temps au standard, il en connaît le fonctionnement et les codes par coeur. le personnel de la compagnie a pour lui beaucoup d'égards et bientôt vont se laisser aller, progressivement, à la confidence.
Il apprendra que dans le hangar B est rangée une voiture d'un genre un peu particulier. Parfois en plein cagnard la température descend en dessous de 15 ° C, signe annonciateur de nouveaux évènements. Et quand la Roadmaster émet des rayons lumineux, alors là, vaut mieux ne pas trainer dans le coin, car ce qu'il se passe dépasse l'entendement.
Un roman fantastique construit comme un fractionné de course à pieds. On démarre sur un tempo moyen comme pour s'échauffer puis d'un coup le rythme s'accélère, impossible de regarder le numéro des pages, elles défilent à toute allure. Puis tout aussi soudainement le rythme retombe pour ré accélérer quelques pages plus loin. Parfois l'action stagne comme un coureur qui récupère, alors le regard porte souvent vérifier le numéro des dites pages, bien vérifier que l'on continue d'avancer. Et puis il y a l'emballage final, qui vous empêche de respirer tellement le rythme est soutenu sur une longue période, et vous laisse épuisé ... sur votre canapé.
C'est le matin du troisième jour où j'ai commencé la lecture de ce livre que le thermomètre intérieur / extérieur de la salle de bain a commencé à donner des signes bizarroïdes : le 08 avril à 5h30 il annonçait 36,2 ° C dehors. Température en Normandie que nous atteignons trois fois par décennies et toujours au coeur de l'été. Y avait-il à l'extérieur quelques phénomènes mystérieux ? Hésitant, j'ai ouvert la fenêtre, offrant ma nudité aux hiboux de passage, mais rien, juste un chien qui aboyait au loin, du côté d'Orgeville. C'est en refermant cette fenêtre que le couvercle de la poubelle s'est violemment refermé dans un bruit sec, déclenchant en moi une frayeur intense et des sueurs froides des pieds à la tête. L'imagination est parfois sans borne.
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Curt Wilcox, flic de Pennsylvanie, est mort en service. Une mort bête – comme si il y en avait des intelligentes –, écrasé par un poivrot. Ned, son fils, passe tout son temps libre au commissariat où travaillait son père. Une façon comme une autre de vivre le deuil...
Un jour', il découvre une Buick Roadmaster des années 50 garée dans le hangar B, derrière le poste. Comme Ned l'interroge à ce sujet, le sergent Sandy Dearborn décide de lui raconter l'histoire de la Buick. Une histoire fascinante qui concerne également son père. Mais ce faisant, Sandy ouvre peut-être la boîte de Pandore...

J'ai grandi avec Stephen King et ses histoires m'ont rarement déçu. J'aime sa façon d'écrire. Comme à son habitude, il plante un décor ordinaire (en Pennsylvanie, cette fois, au lieu de son Maine habituel) et les personnages sont des hommes et des femmes tout aussi ordinaires. Il se crée une proximité, une empathie naturelle avec le lecteur, et l'apparition du surnaturel, progressive, devient crédible.

Toutefois, je me demandais si, cette fois, je n'allais pas trouver ce roman redondant, car au vu de la quatrième de couverture (un très laconique : « Des Buicks, il y en a partout... Celle-ci sera votre pire cauchemar. ») je pensais trouver une sorte de remake de Christine... et bien pas du tout. L'histoire part dans une direction totalement différente. J'ai été agréablement surpris ! Sans rien dévoiler de l'intrigue, je peux dire que la Buick Roadmaster de ce roman n'a pas grand chose de commun avec la Plymouth Fury de Christine.

Les personnages sont attachants et l'histoire, racontée sous la forme d'un long flashback, est prenante. J'ai eu du mal à lâcher le livre, j'avais toujours envie de lire un chapitre de plus. La magie "King" a fonctionné une fois de plus.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un inconnu s'arrête dans une station-service en Pennsylvanie, au volant d"une magnifique Buick Roadmaster. Puis il disparaît.
La police vient chercher la Buick et l'entrepose dans un hangar de la police d'Etat.
Ned Wilcox, un jeune homme rejoint la police de Pennsylvanie, en tant que stagiaire et pour découvir les causes de la mort de son père, Curt Wilcox 20 ans auparavant. La Buick est toujours là et provoque toujours depuis 20 ans des phénomènes mystérieux et surnaturels : froideur extrême dans le hangar avant qu'elle n'entre "en crise", éclairs lumineux, disparition de certains hommes qui s'en approchent (on suppute qu'ils ont été "avalés" par la Buick et crachats de mystérieux "êtres"? hétéroclites.

Les policiers sont à la fois attirés par ce mystère et complètement terrorisés. (On les comprend, les pauvres !). Ils sont néanmoins décidés à trouver l'origine de ces mystères.

Je ne suis pas du tout intéressée par les voitures à tel point que je saurais à peine reconnaître la couleur de celles de mes voisins ... mais j'ai été fascinée par ce nouveau récit de Stephen King que je n'avais plus lu depuis quelques années. On retrouve ici, selon moi, du Stephen King pur jus qui s'y entend comme pas deux à susciter le mystère, l'angoisse et la peur.

J'ai lu que beaucoup de personnes n'apprécient pas ce roman mais moi je l'ai adoré et dévoré en 2 jours ( 600 pages quand même).

Aux amateurs, je souhaite bonne lecture et autant de frissons que j'en ai ressentis.
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Le jeune Ned Wilcox est bouleversé par la mort de son père, policier fauché par un ivrogne sur le bord de la route. Il passe beaucoup de temps dans les bureaux de la Compagnie D., auprès des anciens collègues de son père. Un soir, les membres de la Compagnie D. racontent à Ned l'histoire de la Buick Roadmaster garée dans le Hangar B. Pour Sandy, Shirley, Eddie et les autres, cet engin n'est pas une voiture, mais un vaisseau convoyeur, un portail intelligent, vivant et malveillant ouvert sur un univers extraterrestre. « Tu veux dire que la Buick cicatrise ? […] Qu'elle est capable de se guérir toute seule ? » (p. 152) Régulièrement, la voiture expédie des créatures mortes ou vivantes sur le sol du Hangar B, mais elle semble également aspirer des créatures dans un autre monde. Personne ne sait comment cela fonctionne et personne ne relâche son attention quand il s'agit de cette Buick démoniaque. « Avec la Buick, l'important n'était pas ce qu'on savait, mais ce qu'on ignorait. » (p. 179) À mesure que le récit progresse, Ned est convaincu que son père est mort par la faute de cette voiture et même que cette voiture est l'unique responsable de sa disparition. « Je ne crois pas aux coïncidences, je crois seulement qu'il y a des chaînes d'évènements qui deviennent de plus en plus longues, de plus en plus fragiles, jusqu'au moment où elles sont rompues par l'effet de la malchance ou de la malveillance humaine. » (p. 11)

Abominations sorties du coffre d'une voiture, tempêtes électriques, morts violentes, sinistres accidents de la route, disparitions inexpliquées, tout est au rendez-vous de ce très bon volume du roi de l'épouvante. Mais ici, ce qui terrifie le plus, c'est le mode de narration. Au lieu de nous faire suivre les évènements à mesure qu'ils se déroulent, l'auteur les présente comme s'étant déjà produits et les convoque grâce aux souvenirs conjugués de différents narrateurs. Nous sommes donc en présence d'une parfaite histoire qui fait peur, du genre que l'on raconte aux (grands) enfants. Et Stephen King mobilise tout le talent dont il est doté pour livrer un récit qui fait froid dans le dos, la puissance évocatrice de ce récit a posteriori étant soutenue par la multiplicité de narrateurs. Et le meilleur est à venir puisqu'après cinq cents pages de souvenirs, il reste le pire, ce qui n'a pas été vécu, ce qui reste à raconter. Les cent dernières pages du roman sont donc la conséquence inévitable du ressort tendu sur les cinq cents premières. du grand art, je vous dis !
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Une petite déception à la lecture de ce livre car j'y ai trouvé beaucoup de longueurs. Néanmoins, Stephen King déploie tout son art pour nous tenir en haleine page après page, et il en faut du grand art car on a quand même plus de 600 pages à tenir !
C'est clair, ce roman ne restera pas dans mes préférés du King. Déjà que je n'aime pas les voitures et en peu de temps, j'ai lu Christine et Roadmaster. Est ce un signe ?
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Autant le dire tout de suite, Roadmaster n'est pas le meilleur roman de Stephen King. Loin s'en faut. Pourtant, je mentirais en affirmant qu'il s'agit d'un mauvais livre.

Son intrigue n'est guère brillante. Tout tourne autour d'une voiture, plus précisément une Buick Roadmaster, soudainement surgie de nulle part. Si elle ressemble effectivement au modèle 1954, bon nombre d'éléments ne cadrent pas et en font plus une sorte de copie d'une Buick. Toujours est-il qu'elle sert d'interface entre notre bonne vieille Terre et ... ailleurs.

Résumé ainsi, ça peut ne pas être prometteur. Et effectivement l'histoire ne l'est pas. Sauf que! Sauf qu'elle est bien racontée et que j'ai pris plaisir à découvrir l'équipe de policiers d'État de Pennsylvanie qui surveille cette voiture. Sauf que c'est Mr King aux commandes et qu'il maîtrise l'art d'aborder des thèmes diversifiés dans une même histoire. Ici en l'occurrence, on a les Amish, la vie au quotidien d'une patrouille de la police des routes, ...

Surtout on a l'amitié qui relie ces hommes et femmes liés par un travail qui parfois empiète voire détruit leur vie personnelle. Si les caractères des personnages frôlent parfois le stéréotype, il s'en dégage néanmoins une belle sincérité qui se traduit dans le long récit qu'ils font à Ned Wilcox, fils lycéen d'un collègue tué dans le cadre de ses fonctions. Bêtement fauché par un alcoolique, comme Stephen King allait l'être peu de temps après avoir commencé la rédaction de ce roman. Les coïncidences sont parfois bizarres.

Et c'est là que réside la grande leçon de cettz histoire. Presque une philosophie même. C'est que dans la vie, les causalités prennent parfois des apparences singulières, où l'on cherche une raison, une explication tangible et définitive. Mais voilà, la vie est ainsi faite qu'on ne peut pas tout appréhender. Ni tout comprendre. C'est sagesse, je crois, de l'intégrer. Mais ça demande parfois beaucoup de temps et des efforts. Et l'aide de personnes biens, comme sait si bien les dépeindre Stephen King.
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Après plusieurs longues années sans avoir relu un Stephen King, je me suis persuadée que cette période pré-Halloween était l'idéale pour sortir un de ses romans de ma Pile à Lire. Me voici donc en pleine lecture de Roadmaster.

Roadmaster, c'est la marque d'une mystérieuse Buick, abandonnée par un homme en noir à une station-service. Recueilli par les policiers et mise à l'abri dans un hangar, cette voiture est loin d'être ordinaire. Construite dans des matériaux étranges, il émane en plus d'elle des phénomènes qui dépassent l'entendement : une température qui baisse, des éclairs qui se produisent, des créatures qui apparaissent dans le hangar où elle est rangée… Ned Wilcox, le fils d'un policier mort vingt années plus tôt lors d'une de ses missions, veut en savoir plus sur cette voiture qui a tant intrigué son père. Les anciens collègues de son père, Eddie, Sandy, Shirley, et tous les autres, vont tâcher de retracer avec exactitude l'histoire de cette voiture au gamin.

Nous sommes donc constamment partagé entre le temps présent et les retours dans le passé, où les personnages se relaient pour raconter avec exactitude l'ensemble des événements qui leur sont arrivés avec la Buick. le mystère qui entoure l'entoure demeure complet, du début à la fin. Personne ne sait ce qu'elle est, personne ne sait d'où elle vient, ni quels dangers elle représente. Tout comme les personnages, nous sommes plongés dans un flou profond, qui nous empêche de discernement clairement les motivations de cette voiture, presque extraterrestre. Au début, j'ai été immédiatement prise dans le récit, curieuse d'en savoir plus sur cette voiture.

Mais, malgré tout le respect que je dois à ce grand écrivain qu'est Stephen King, je me suis passablement ennuyée avec cette histoire. En effet, à part quelques courts épisodes d'actions sporadiques, l'histoire stagne, assez vide, dénuée de dynamisme. Les personnages se succèdent à tour de rôle pour raconter quelques anecdotes qu'ils ont vécus au contact de la Buick, mais rien de très palpitant.

J'ai quand même persévéré dans ma lecture jusqu'au dénouement final, m'attendant peut-être à un retournement de situation inattendu, qui aurait réveillé ma curiosité. Mais rien, à l'instar de l'ensemble du récit. Aussi, les plus de 600 pages que contiennent ce bouquin m'ont parues bien longues.

Passez votre chemin : ce livre s'étire en longueur et manque de dynamisme. Stephen King m'a habitué à beaucoup mieux, c'est pour ça que, malgré cette déception, cela ne m'empêchera pas de lire d'autres livres de cet excellent auteur.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'ai lu de nombreux commentaires réservés sur ce roman, et parfois même, carrément défavorables. Pourtant, il a les qualités que l'on retrouve si fréquemment chez Stephen King : le sens de la chaleur humaine, le talent de reconstituer en paroles un groupe soudé et solidaire, un amour de l'humanité jusque dans ses plus criants défauts, qui passe dans le récit et fait aimer les personnages. Dans ces petites communautés rurales du Nord-Est des USA que l'auteur aime tant, et du plus banal de la vie quotidienne, il fait surgir le fantastique comme une intrusion réellement intolérable de l'impossible dans une vie humaine finalement assez heureuse. Ici, le fantastique est incarné par une étrange voiture qui n'a de mécanique que l''aspect extérieur, puisqu'elle semble fonctionner comme un sas entre les mondes, le nôtre et un univers si radicalement autre qu'il en devient inimaginable. Cette "voiture" n'est pas loin d'être douée d'une sorte de vraie personnalité, mais bien plus étrange, bien plus inconcevable et extraterrestre que "Christine". L'entrelacement étroit des relations humaines, des dialogues qu'on croit entendre, avec leur lourd accent yankee, et de cette impossibilité sur roues, font de ce roman une oeuvre assez réussie, si - pour une fois - quelques longueurs, quelques bavardages et quelques digressions - n'alourdissaient pas l'ensemble. En même temps, je comprends aisément la nécessité littéraire de ces défauts : les narrateurs sont les personnages, et il faut bien que leurs récits à plusieurs voix aient des défauts pour avoir l'air vrais, et mieux dissimuler l'art du romancier qui tire toutes les ficelles. C'est donc une assez bonne lecture, assez recommandable.
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Des Buick, il y en a partout... Celle-ci sera votre pire cauchemar. Faut-il avoir peur d'une banale voiture ? Sûrement quand c'est Stephen King qui conduit !

Mais où est donc Stephen King ? J'écris cette phrase en tentant de garder mes yeux ouverts et en baillant. C'est l'histoire d'une automobile (encore!) qui accouche d'êtres venant d'ailleurs. C'est ce que je qualifierais de... médiocre.

Au fond, je suis un adepte de King. J'ai toujours adoré son style et ce qu'il réussissait à nous sortir comme histoire. Mais c'est loupé pour ce roman-ci. J'en ai même eu de la difficulté à le terminer. Je m'endormais carrément à chaque chapitre. C'est bien écrit. Oui! Mais, c'est diablement inintéressant. Dès le deuxième chapitre, mes paupières étaient lourdes... lourdes...

Le style de l'écrit est à la hauteur de l'auteur. Il s'agit d'un type de narration sous forme de conversation. Comme si les personnages racontaient une histoire. Nous sommes constamment envoyés dans le passé, ramenés au présent, retour dans le passé, et ainsi de suite. Sur ce point, tout est nickel. Ça fonctionne bien. Toujours excellent. Fluide, imagé et droit au but.

Par contre, pourquoi diable nous ressortir une histoire de voiture ? le roman "Christine" aurait suffi, mais non... Je ne conseille pas ce livre, même pas à mon pire ennemi. J'ai quand même un peu d'humanité en moi. Paraîtrait même qu'un film sera tiré de ce roman. Non! Quand même, ne charriez pas! Les gens s'endormiront dans les sièges de cinéma.

Désolé M. King, sur ce coup-ci, vous avez raté la cible et de loin. Meilleure chance la prochaine fois. Je l'espère.

Ma note est d'une demi étoile sur 5.

James W. Pack
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