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François Lasquin (Traducteur)
EAN : 9782253151555
606 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.34/5   431 notes
Résumé :
On l’attendait, ce dernier Stephen King ! Après un accident de voiture qui faillit lui coûter la vie, il semblait que le maître eût décidé de tourner la page et d’arrêter l’écriture…

Qui aurait pu croire cela ? Pas ses fans, qui depuis, guettaient les moindres nouvelles en provenance de l’auteur. Le voilà enfin de retour avec une histoire de … cylindrés, de Buick, la 8 Roadmaster, très précisément.

Nous voilà en Pennsylvanie. Ned Wil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,34

sur 431 notes
« Roadmaster » ne fait peut-être pas partie des best-sellers du maître de l'épouvante, mais il reste selon moi un thriller de bonne facture que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.

Aussi, je suis étonné de voir autant de critiques négatives sur ce roman qui se situe entre l'horreur et le fantastique. On retrouve pourtant tous les ingrédients d'un bon King : du suspens, une bonne dose d'horreur, une imagination débordante que seul King sait rendre crédible à travers sa plume unique ( sérieusement, qui d'autre que lui peut écrire un roman de 600 pages sur une voiture qui avale et crache des créatures venues d'un autre monde), et enfin ce qui fait sa plus grande force, à savoir une analyse psychologique poussée des différents protagonistes qui lui permet de sonder les peurs les plus profondes de ses lecteurs.

Même si l'auteur lui-même le nie, on a la nette impression que ce roman est un règlement de compte, ou une sorte d'auto-exorcisme. En 1999, « Stephen King » a effectivement été victime d'un accident de voiture qui a failli lui couter la vie. Cet événement marquant a été un tournant dans sa vie et le relate même dans un chapitre d'une de ses oeuvres (la saga de « La tour sombre »).

Bonne lecture à tous!
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Le père de Ned Wilcox était policier, mort en service. Oh, pas une mort glorieuse … non une mort toute bête, mais y-a-t-il des morts intelligentes ? Curt Wilcox été apprécié de ses collègues de la compagnie D, une compagnie ou les hommes et les femmes sont soudées. Alors le jeune Ned a pris l'habitude de rester avec eux, peut-être pour retrouver une partie de son père. Et à force de passer du temps au standard, il en connaît le fonctionnement et les codes par coeur. le personnel de la compagnie a pour lui beaucoup d'égards et bientôt vont se laisser aller, progressivement, à la confidence.
Il apprendra que dans le hangar B est rangée une voiture d'un genre un peu particulier. Parfois en plein cagnard la température descend en dessous de 15 ° C, signe annonciateur de nouveaux évènements. Et quand la Roadmaster émet des rayons lumineux, alors là, vaut mieux ne pas trainer dans le coin, car ce qu'il se passe dépasse l'entendement.
Un roman fantastique construit comme un fractionné de course à pieds. On démarre sur un tempo moyen comme pour s'échauffer puis d'un coup le rythme s'accélère, impossible de regarder le numéro des pages, elles défilent à toute allure. Puis tout aussi soudainement le rythme retombe pour ré accélérer quelques pages plus loin. Parfois l'action stagne comme un coureur qui récupère, alors le regard porte souvent vérifier le numéro des dites pages, bien vérifier que l'on continue d'avancer. Et puis il y a l'emballage final, qui vous empêche de respirer tellement le rythme est soutenu sur une longue période, et vous laisse épuisé ... sur votre canapé.
C'est le matin du troisième jour où j'ai commencé la lecture de ce livre que le thermomètre intérieur / extérieur de la salle de bain a commencé à donner des signes bizarroïdes : le 08 avril à 5h30 il annonçait 36,2 ° C dehors. Température en Normandie que nous atteignons trois fois par décennies et toujours au coeur de l'été. Y avait-il à l'extérieur quelques phénomènes mystérieux ? Hésitant, j'ai ouvert la fenêtre, offrant ma nudité aux hiboux de passage, mais rien, juste un chien qui aboyait au loin, du côté d'Orgeville. C'est en refermant cette fenêtre que le couvercle de la poubelle s'est violemment refermé dans un bruit sec, déclenchant en moi une frayeur intense et des sueurs froides des pieds à la tête. L'imagination est parfois sans borne.
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Un inconnu s'arrête dans une station-service en Pennsylvanie, au volant d"une magnifique Buick Roadmaster. Puis il disparaît.
La police vient chercher la Buick et l'entrepose dans un hangar de la police d'Etat.
Ned Wilcox, un jeune homme rejoint la police de Pennsylvanie, en tant que stagiaire et pour découvir les causes de la mort de son père, Curt Wilcox 20 ans auparavant. La Buick est toujours là et provoque toujours depuis 20 ans des phénomènes mystérieux et surnaturels : froideur extrême dans le hangar avant qu'elle n'entre "en crise", éclairs lumineux, disparition de certains hommes qui s'en approchent (on suppute qu'ils ont été "avalés" par la Buick et crachats de mystérieux "êtres"? hétéroclites.

Les policiers sont à la fois attirés par ce mystère et complètement terrorisés. (On les comprend, les pauvres !). Ils sont néanmoins décidés à trouver l'origine de ces mystères.

Je ne suis pas du tout intéressée par les voitures à tel point que je saurais à peine reconnaître la couleur de celles de mes voisins ... mais j'ai été fascinée par ce nouveau récit de Stephen King que je n'avais plus lu depuis quelques années. On retrouve ici, selon moi, du Stephen King pur jus qui s'y entend comme pas deux à susciter le mystère, l'angoisse et la peur.

J'ai lu que beaucoup de personnes n'apprécient pas ce roman mais moi je l'ai adoré et dévoré en 2 jours ( 600 pages quand même).

Aux amateurs, je souhaite bonne lecture et autant de frissons que j'en ai ressentis.
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Le jeune Ned Wilcox est bouleversé par la mort de son père, policier fauché par un ivrogne sur le bord de la route. Il passe beaucoup de temps dans les bureaux de la Compagnie D., auprès des anciens collègues de son père. Un soir, les membres de la Compagnie D. racontent à Ned l'histoire de la Buick Roadmaster garée dans le Hangar B. Pour Sandy, Shirley, Eddie et les autres, cet engin n'est pas une voiture, mais un vaisseau convoyeur, un portail intelligent, vivant et malveillant ouvert sur un univers extraterrestre. « Tu veux dire que la Buick cicatrise ? […] Qu'elle est capable de se guérir toute seule ? » (p. 152) Régulièrement, la voiture expédie des créatures mortes ou vivantes sur le sol du Hangar B, mais elle semble également aspirer des créatures dans un autre monde. Personne ne sait comment cela fonctionne et personne ne relâche son attention quand il s'agit de cette Buick démoniaque. « Avec la Buick, l'important n'était pas ce qu'on savait, mais ce qu'on ignorait. » (p. 179) À mesure que le récit progresse, Ned est convaincu que son père est mort par la faute de cette voiture et même que cette voiture est l'unique responsable de sa disparition. « Je ne crois pas aux coïncidences, je crois seulement qu'il y a des chaînes d'évènements qui deviennent de plus en plus longues, de plus en plus fragiles, jusqu'au moment où elles sont rompues par l'effet de la malchance ou de la malveillance humaine. » (p. 11)

Abominations sorties du coffre d'une voiture, tempêtes électriques, morts violentes, sinistres accidents de la route, disparitions inexpliquées, tout est au rendez-vous de ce très bon volume du roi de l'épouvante. Mais ici, ce qui terrifie le plus, c'est le mode de narration. Au lieu de nous faire suivre les évènements à mesure qu'ils se déroulent, l'auteur les présente comme s'étant déjà produits et les convoque grâce aux souvenirs conjugués de différents narrateurs. Nous sommes donc en présence d'une parfaite histoire qui fait peur, du genre que l'on raconte aux (grands) enfants. Et Stephen King mobilise tout le talent dont il est doté pour livrer un récit qui fait froid dans le dos, la puissance évocatrice de ce récit a posteriori étant soutenue par la multiplicité de narrateurs. Et le meilleur est à venir puisqu'après cinq cents pages de souvenirs, il reste le pire, ce qui n'a pas été vécu, ce qui reste à raconter. Les cent dernières pages du roman sont donc la conséquence inévitable du ressort tendu sur les cinq cents premières. du grand art, je vous dis !
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Curt Wilcox, flic de Pennsylvanie, est mort en service. Une mort bête – comme si il y en avait des intelligentes –, écrasé par un poivrot. Ned, son fils, passe tout son temps libre au commissariat où travaillait son père. Une façon comme une autre de vivre le deuil...
Un jour', il découvre une Buick Roadmaster des années 50 garée dans le hangar B, derrière le poste. Comme Ned l'interroge à ce sujet, le sergent Sandy Dearborn décide de lui raconter l'histoire de la Buick. Une histoire fascinante qui concerne également son père. Mais ce faisant, Sandy ouvre peut-être la boîte de Pandore...

J'ai grandi avec Stephen King et ses histoires m'ont rarement déçu. J'aime sa façon d'écrire. Comme à son habitude, il plante un décor ordinaire (en Pennsylvanie, cette fois, au lieu de son Maine habituel) et les personnages sont des hommes et des femmes tout aussi ordinaires. Il se crée une proximité, une empathie naturelle avec le lecteur, et l'apparition du surnaturel, progressive, devient crédible.

Toutefois, je me demandais si, cette fois, je n'allais pas trouver ce roman redondant, car au vu de la quatrième de couverture (un très laconique : « Des Buicks, il y en a partout... Celle-ci sera votre pire cauchemar. ») je pensais trouver une sorte de remake de Christine... et bien pas du tout. L'histoire part dans une direction totalement différente. J'ai été agréablement surpris ! Sans rien dévoiler de l'intrigue, je peux dire que la Buick Roadmaster de ce roman n'a pas grand chose de commun avec la Plymouth Fury de Christine.

Les personnages sont attachants et l'histoire, racontée sous la forme d'un long flashback, est prenante. J'ai eu du mal à lâcher le livre, j'avais toujours envie de lire un chapitre de plus. La magie "King" a fonctionné une fois de plus.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
… les gens s'habituent à tout, même à ce qui dépasse leur compréhension. Quand une comète apparaît dans le ciel, la moitié du monde se met à s'arracher les cheveux en parlant du Jugement dernier et les quatre cavaliers de l'Apocalypse, mais pour peu qu'elle reste là six mois, plus personne n'y fait attention, elle devient la banalité même.
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Mais je me souvient de m'être dit que nous avons tous l'air plus jeune et plus aimable quand vous souriez pour de bon, Quand le sourire est dû à une vrai joie, quand il n'est pas simplement un masque que nous arborons pour satisfaire aux exigences de quelque inepte comédie sociale.
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La chose au fond du hangar était de la taille d'une très grosse chauve-souris, du genre de celles qui peuplaient les Grottes Miraculeuses de Lassburg ou la Caverne dite des Merveilles à Pogus City ...
Son corps était presque entièrement dissimulé par ses ailes. Elles n'étaient pas rabattues, mais se chevauchaient maladroitement en faisant d'horribles plis, comme si la chose avait tenté de les replier - en vain - avant de mourir. ...
La gueule de créature béait. Un long filament jaunâtre en pendait, comme si elle comme si elle avait régurgité son dernier repas au moment de mourir...

A l'idée qu'une substance comme celle-là pouvait faire office de sang, Huddie eut envie de hurler. "J'y toucherai pas", se dit-il. "J'aimerais mieux tuer ma propre mère que de toucher à une saloperie pareille".
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J'ai eu envie de lui répondre que pour moi, les raisons ne signifiaient rien, que tout ce que je savais, c'était qu'il existait des chaînes entre les événements, des chaînes qui se constituaient peu à peu, maillon après maillon, à partir de rien, et s'enroulaient autour de l'univers. Que parfois on arrivait à se cramponner à une de ces chaînes pour se hisser hors de quelque noir abîme. Mais que la plupart du temps, on s'entortillait dedans. Que, quand on avait de la chance, on restait simplement empêtré, mais que quand on n'en avait pas, on se retrouvait étranglé, asphyxié.
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En général ,il y a un moment dans la vie où la plupart d'entre nous voient le monde tel qu'il est et se rendent soudain compte que s'ils retroussent les lèvres ,ce n'est pas pour embrasser leur destin à pleine bouche,mais parce que la vie vient de leur faire avaler mine de rien une pilule amère.
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