J'ai en horreur l'idée que tout ce que nous faisons dépendrait de ce que les gens nous ont fait.
Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu.
Tandis que les bras de Bill se refermaient sur elle, elle se demanda dans quelle mesure les êtres humains comprenaient à quel point il était bon de s'étreindre et que l'on pouvait avoir envie que cela durât des heures. Certains devaient bien y parvenir mais sans doute pas la majorité, à son avis. Peut-être fallait-il pour comprendre combien c'était bon de se serrer dans les bras l'un de l'autre, en avoir été longtemps sevré.
Quand un plaisir devient trop dangereux, il est temps d'y renoncer
Elle se demanda dans quelle mesure les êtres humains comprenaient à quel point il était bon de s'étreindre et que l'on pouvait avoir envie que cela durât des heures . Certains devaient bien y parvenir mais sans doute pas la majorité à son avis . Peut-être fallait-il , pour comprendre combien c'était bon de se serrer dans les bras de l'un de l'autre , en avoir été longtemps sevré .
« Le long bras de la loi, salope. […] Le putain de long bras de la loi qui va bientôt s’abattre sur toi, tu peux me croire. » (p. 131)
Elle va maintenant , vouloir savoir pourquoi il m'a fallu , autant de temps pour me réveiller . Elle ne va peut être pas me demander , s'il n' avait pas quelque chose en moi , qui aimait être battue , mais elle va le penser .
...car qui oublie le passé est condamné à le répéter.
Mais peu importait ; il vivait des évènements stressants, comme aimaient à le dire ces enfoirés de psychologues, et quand les gens vivent des évènements stressants, ils reprennent souvent leurs anciennes habitudes. Les habitudes - et en particulier les mauvaises, comme fumer et boire - faisaient office de béquilles, racontait-on. Et alors ? Quoi de mal à se servir d'une béquille si l'on boite ?
Je suis la vraie rosie,
Je suis rosie la vraie ,
Mieux vaut me croire ,
Je suis une sacrée bonne affaire