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C'est un excellent thriller. Un chef d'oeuvre à mon sens car il est juste dans l'écriture, c'est-à-dire juste le bon nombre de mots et pas plus.
Stephen King ne fait pas ici de mise en place précise du contexte d'entrée de jeu ce qui permet d'entrer dans l'action très vite. Il réussit à faire en sorte qu'à aucun moment vous ne sortez de l'action pour entrer dans de la description, de l'explication ou de l'analyse de l'auteur sur la situation ou les personnages. C'est parce qu'il n'y a aucune longueur que vous pouvez, en tant que lecteur, vous trouver aux côtés de Richard dans ses aventures : vous vous inquiétez de la suite, vous vous demandez quelle décision il faut prendre maintenant et où tout ça va vous mener, vous improvisez aux vues des circonstances avec lui.

Il y a beaucoup de livres de Stephen King que je ne lis pas parce qu'ils risquent d'être trop « durs » pour moi : trop de descriptions que je qualifierais de « dégueulasses » ;-), trop de tension psychologique ou même un mix des deux. Heureusement, M. King sait faire plus « soft » et je ne passe donc pas à côté d'un grand auteur. Dans celui-ci, je dirais qu'il y a un passage à la fin que j'ai trouvé peu ragoûtant mais, à quelques pages de la fin, je suis passée vite sur les descriptions pour me concentrer sur l'action et la suite de l'aventure de Richard.
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Stratégie de manipulation de masse, la distraction ou détournement de l'attention. La méthode « de la diversion » est un élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants, en l'attirant sur des choses banales ou futiles. Ça résonne familier, n'est-ce pas ?
En 2025, la pollution, la pauvreté et la dictature règnent en maîtres aux États-Unis. Pour que les gens regardent ailleurs que sur le pouvoir en place, le gouvernement "offre" des jeux... la télé-réalité.Les plus pauvres y sont engagés comme figurants et acteurs.
Sur le libertel, un jeu dont le peuple est le héros fait fureur. "La grande traque", chasse à l'homme géante, consiste à lâcher un homme dans la nature pour qu'il soit traqué par militaires et policiers mais également par le peuple lui-même, dont la mission est de le chercher, le dénoncer, et le remettre aux chasseurs qui sont à sa poursuite.
Il est désigné comme l'homme à abattre, et la haine de la population est exacerbée contre cette personne, d'autant qu'à chaque information exacte, la monnaie tombe...
Ben Richards, dont le bébé est malade, a besoin d'argent pour le soigner, alors il va s'engager dans cette course-poursuite qui dure 30 jours, déterminé à gagner le "jeu" pour sauver son enfant.
Dans sa fuite éperdue, il ne rencontre pas que la vindicte populaire et croise aussi la route de personnes prêtes à l'aider et à le soutenir. Ouf, l'humanité tout entière n'est pas perdue...
Roman palpitant, aucune seconde de répit n'est laissée au lecteur qui va de rebondissement en rebondissement. le récit est cruellement réaliste et oserais-je dire "actuel" ? le compte à rebours est lancé, telle la mise en page imaginée par Richard Bachman, puisqu'à l'époque c'est sous ce pseudo que ce livre est sorti.
Un chef-d'oeuvre dont on ne sort pas indemne. Vous ne pouvez pas ne pas l'avoir lu.
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Dynamique, bigarré, imprévisible, dense,...je n'ai que des éloges pour ce roman de S.King qui date de 1982.
Dynamique : le rythme est rapide, il s'agit d'une chasse à l'homme, ce qui n'incite pas à des introspections et description des paysages. Mais la succession continue des paragraphes de 100 à 0 ('compte à rebours'); les rencontres, font qu'on ne s'ennuie pas une seconde, même si l'auteur prend le temps de dénoncer les déviances du monde moderne (le fameux 'Libertel', la scission de la société en deux castes : les nantis, les déshérités).
Bigarré : le héros rencontre plein de personnages divers, compromis avec 'le Réseau', opposants simples quidams essayant de survivre...Une bellle peinture colorée de cette société horrible.
Imprévisible: S.King maintient le roman dans un cadre assez crédible et compréhensible pour le plaisir du lecteur, mais manie habilement les subtilités du suspense...jusqu'à la dernière page.
Dense : le parcours du héros l'est, ainsi que la façon dont l'auteur dénonce les déviances de la société moderne. On peut lui reconnaîtra d'être visionnaire...
300 pages intenses !
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Cette semaine, je vais vous parler d'un roman de Stephen King écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman.

Ce roman est pour moi dans la veine de 1984, en pressentant une société dystopique gouvernée par un régime autoritaire où la population est tenue sous contrôle. A l'inverse de 1984, la population n'est pas maintenue sous contrôle par un régime/idéologie mais par des jeux télévisés …la population en est abreuvée afin de leur faire oublier la réalité (chômage, drogue, violence, pollution ….).

Stephen king nous montre ici un futur assez noir, dans une société complétement polarisée entre des très riches (une minorité) et des très pauvres, l'essentiel de la population …tout est devenu payant pour contrôler les masses (par exemple un revenu minimum, …bien trop élevé pour la majorité, est nécessaire pour accéder aux bibliothèques). L'idée de contrôler les masses par les jeux est une idée brillante de l'auteur, mettant en avant et réutilisant le célèbre adage du pain et des jeux, venant de la Rome antique pour avoir la paix sociale.

Avec ce roman, on reconnait bien l'écriture de Stephen King, un futur désabusé, un combat dont on connait la fin mais qui s'avère pourtant captivant.

Nous avons ici un grand roman d'anticipation. le seul bémol étant le langage des personnages qui s'avère cru parfois sans raison utile (ou alors pour montrer la difficulté de la situation).

Ce roman fait environ 300 pages et s'avère diablement efficace.
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Peut-être mon préféré de Stephen KING / Richard BACHMAN.
Ce livre est plus qu'un roman d'anticipation, il est ce monde vers lequel on court tout droit si la machine ne s'arrête pas très vite ! Une société pourrie par l'argent, des gens asservis par les plus hauts placés, les choix qu'on impose au peuple en leur faisant croire qu'ils restent maître de leur destin...
Suivez Ben Richards dans sa lutte contre le monde qui ne doit pas devenir le nôtre !
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Ce que j'ai aimé : L'efficacité de ce roman. Il est court, très rythmé, avec de l'action en permanence, tu ne souffles jamais. King nous a concocté un chapitrage sous forme de compte à rebours, si bien que tu ne t'arrêtes jamais, tu ne peux pas lâcher.
Ensuite, difficile de ne pas faire un rapport avec 1984 et Hunger Games. Même si chronologiquement, on voit qui s'inspire de qui, les dystopies se succèdent dans mon cerveau et m'apportent un regard assez déplaisant sur notre décadence (oui, c'est dans la rubrique « ce que j'ai aimé », parce que j'aime réfléchir, des fois) : la place du divertissement poussée à son paroxysme et son influence sur la société. Ça m'épate toujours de voir quelle vision est montrée du futur et de nous voir nous y diriger quand même… Bon allez, promis, je fais une pause dystopie, je veux pas te perdre, toi, cher lecteur…

Ce que je n'ai pas aimé : Bien que n'ayant pas vu le film, Schwarzy est présent sur certaines éditions de ce roman, et j'avoue que, même si ça freine un peu l'imaginaire personnel, je l'ai vu lui tout au long de cette course-poursuite.

Lien : http://wc.pressepuree.fr/run..
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17/20

En 2025, Ben Richards, marié avec Sheila, a une petite fille de dix-huit mois, Cathy. Tout pourrait aller pour le mieux, mais celle-ci est malade, très malade, et dans cette société futuriste et dystopique qui, malheureusement, pourrait être réelle, Ben n'a pas les moyens de payer un médecin ou des médicaments pour soigner sa fille. Il décide alors de participer aux Jeux, très populaires, ils exploitent la misère des hommes qui y participent dans l'espoir de gagner quelques dollars. Il postule donc et, après avoir passé de nombreux tests, est retenu pour participer à La Grande Traque. Dans ce jeu, il va devoir survivre pendant 30 jours...simple, me direz-vous, sauf qu'il aura à ses trousses des Chasseurs expérimentés et aidés de toute la population, qui gagnera de l'argent en dénonçant Richards. Un jeu cruel, avec à la clé 100 milliards de nouveaux dollars...de quoi soigner sa fille et vivre en sécurité avec sa famille. Mais survivra-t-il à cette Traque qui mobilise tout le pays?

Une gigantesque chasse à l'homme dans la lignée des Hunger Games ou encore du Tournoi de la mort, un État ligué contre un homme qui se bat pour sa famille, un État qui ment à la population, et une chasse à l'homme à l'ampleur nationale qui prend une dimension de révolte contre l'État, contre les mensonges, contre la misère, les Jeux et la mort qui sillonne le pays. Un roman poignant qui s'avère être bien plus qu'un simple Jeu.

Tout d'abord, je me suis immédiatement attachée aux personnages de Sheila, Cathy et Ben, surtout à ce dernier d'ailleurs mais néanmoins aussi aux deux premières à travers la représentation que nous en fait Ben, qui est vraiment un superbe personnage principal. Courageux et déterminé, il veut à tout prix remporter ce Jeu et sauver sa fille, même si pour cela il doit risquer sa vie à chaque instant. C'est un personnage dont la vie à forger un caractère dur et à l'humour noir qui sied parfaitement au récit, mais néanmoins un personnage aimant, doux et sensible. Un personnage à la psychologie très recherchée et très développée que nous livre ici Stephen King, et un personnage pour lequel je n'ai eu d'autre choix que de ressentir de l'affection et de l'empathie, un personnage dont le sort m'a vraiment importer tout au long du récit. le personnage parfait pour ce roman; il n'y a pas à dire, Stephen King a un don pour nous faire aimer ses personnages.

L'écriture de Stephen King, le maître de l'horreur, est toujours aussi merveilleuse, poignante et descriptive à souhait sans pour autant alourdir le récit. Une écriture moderne bien que ce roman date de 1982, qui m'a totalement transportée en 2025 depuis les premières jusqu'aux dernières pages sans que le récit ne souffre d'aucune longueur. Une écriture fraîche, rapide et addictive. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j'ai admiré l'imagination de l'auteur et la crédibilité de l'univers futuriste qu'il a mis en place, un univers qui pourrait totalement être probable, une dictature régie par les Jeux et leurs dirigeants et un clivage entre les populations qui sert très bien le récit et permet à celui-ci d'être totalement approfondi. Stephen King ne laisse rien passer et c'est un roman très bien fini et complet qu'il nous livre ici.

La mise en place est très bien maîtrisé, d'une longueur parfaite pour plonger totalement le lecteur dans l'atmosphère de la Grande Traque et de la société telle qu'elle est devenue sans pour autant trop s'attarder. Parfait pour ne pas lasser le lecteur mais au contraire le rendre accro à l'univers créé par Stephen King, ainsi qu'aux personnages et à l'intrigue.

le rythme s'accélère progressivement, l'action prend un angle plus définitif au fil de la Traque, en fonction des choix que prend Ben Richards, s'il ne bouge pas, il meurt et l'action s'accélère toujours plus. Chaque choix, chaque phrase peut changer le cours de sa vie, de sa survie et celle de sa fille. Dans ce monde où il ne peut faire confiance qu'à quelques rares personnes, la peur s'immisce progressivement dans l'esprit du lecteur, le compte à rebours au début de chaque chapitre rythmant le récit y contribue aussi, et les pages se tournent frénétiquement, en retenant son souffle, et c'est avec désespoir que l'on voit la fin approcher. Mais quelle fin? Comment ce roman haletant va-t-il se terminer? Qui de Ben Richards ou l'État remportera ce Jeu? Autant de questions qui font monter une boule d'angoisse dans la gorge du lecteur car chaque partie fait de son mieux pour abattre l'autre, d'une façon ou d'une autre, le Bluff remplace la Traque et celui-ci est vraiment passionnant, on doute de tout, de la moindre phrase, du moindre mot prononcé par les Chasseurs ou les hauts placés, et le doute s'installe.....

La fin est magistrale, poignante, déchirante et sanglante. Ce livre ne pouvait pas finir autrement mais la façon dont King l'a mise en place la rend très...juste et légitime. La fin aurait peut être pu être très bonne autrement mais elle aurait eu une autre saveur, un autre impact sur le lecteur. Celle-ci m'a retournée mais me convient malgré tout ce qu'elle implique.

Les +: l'univers très crédible, l'écriture, les personnages, l'intrigue, l'action, la fin
Les -:///

Un très bon roman qui est beaucoup plus que ce qu'il paraît être. Un très bel univers dystopique aux personnages attachants et au caractère approfondi. Une action et une intrigue haletantes et passionnantes. Une plume qui n'a pas subi les assauts du temps et qui permet au roman de se lire rapidement et d'être très addictif. En bref, un roman que je conseille à tout le monde (surtout que l'horreur n'est ici que légèrement présente).
Lien : http://story-of-books.blogsp..
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Paru en 1982, failt partie des écrits de Stephen King qui ne sont pas des romans fantastiques ou  d'horreur. Ici, on est plus dans l'univers dystopique : nous sommes en 2025, une dictature règne aux USA, avec un media tout puissant, aux ordres du "Réseau", qui dicte la pensée, organise le loisir, le divertissement et suivi par des millions de téléspectateurs : des jeux "le moulin de la fortune",  "creusez votre tombe" et surtout "la grande traque"... Ben Richards, licencié de General Atomics, suite aux radiations subies et invalidantes, postule pour ce dernier jeu, pour un gain de 1 milliard de "nouveaux dollars", il doit échapper pendant 30 jours à la traque de redoutables chasseurs et aussi à la vindicte populaire.

Candidat asocial, brut de décoffrage, absolument dans le besoin pour soigner sa gamine et vivre avec Sheila, sa femme, Il est élu pour tenter l'impossible, car personne a jamais réussi à dépasser 12 jours de la chasse menés par Mc Cone et son équipe.

Ce qui ressort de ce thriller-compte rebours, nerveux, violent, mené plein gaz, c'est la froideur des dirigeants du "Building des jeux", et   la sauvagerie de la vox populi dressée pour les intérêts de la firme. Stephen King nous décrit un monde en deux classes sociales, qui s'opposent, et dont les riches dressent les uns contres les autres pour vivre dans leur luxe. La haine, la convoitise, la délation auront elles raison de la nécessité de survivre du candidat Richards ? C'est la fuite, les planques, la clandestinité, les soutiens improbables, les décisions cruciales, les coups bas,  qu'on va vivre avec Ben Richards, un candidat qui a de la ressource, du cran et de l'imagination. Ce roman est une réussite et d'une lecture addictive, facile et qui fait pourtant réfléchir aux entournures avec un final époustouflant et ... prémonitoire ? A vous de jouer,  vous ne le regretterez pas .... tic tac, tic tac...

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Un très bon King que je viens de finir ici.

de très bonne thématique que nous propose l'auteur. C'est la première dystopie que je lis de lui et globalement il n'est pas loin de ce que l'avenir actuelle nous présente.

J'ai bien aimer la découverte du show bussiness ainsi que les dérives de la télé réalité. C'est très bien trouvé et passionnant. Il ne perd pas de temps pour une fois sur des détails. Ont est directement pris dans l'histoire.

Comme chaque fois, Stephen King nous crée des personnages tjs incroyable et charismatique. Ce livre ne déroge pas à la règle. J'ai adoré suivre les aventures de Ben Richards. Il ne manque pas d'audace, n'a peur de rien.

Je vous invite vraiment à lire ce petit livre qui nous fait passer un excellent moment.

Je recommande.
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Richard Bachman, alias Stephen King est le maître incontesté pour créer une ambiance. Des les premières pages de Running Man, nous faisons corps avec Ben Richards, misérable habitant d'une banlieue misérable, dans un futur (proche?) gouverné par les écrans de télévision.
Afin de sauver sa fille d'une maladie grave, ce anti-héro, sorte de monsieur tout le monde assomé par le travail et la pauvreté, participe à un jeu télévisé dont le principe est assez simple : il doit fuir une orde de policiers chargée de l'abattre, chaque heure de survie rapportant 100 dollars à sa famille. Les téléspectateurs sont quant à eux encouragés à participer en dénonçant le fuyard. Pour la mort, tapez 2 comme nous dirions aujourd'hui. La critique du voyeursisme est avant gardiste, le bouquin datant de 1982.

Un film éponyme à été réalisé par Paul Michael Glaser, avec Schwarzenegger dans le rôle titre. Il s'agit en réalité d'un remake du Prix du danger, avec Gérard Lanvin. le réalisateur Yves Boisset a gagné son procès en plagiat contre Glaser.
Le prix du danger est à l'origine une nouvelle de Robert Sheckley (The Prize of Peril).
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