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J'ai été convaincue par cette première découverte de l'oeuvre gigantesque de Stephen King, et assez convaincue pour lire d'autres de ces romans. Je ne regrette pas du tout de l'avoir lu, et il m'a ouvert à un autre genre que je prendrais par la suite beaucoup de plaisir à découvrir : le thriller horrifique. Vous pouvez donc vous y plonger sans tarder, si vous aimez les thrillers bien stressants et angoissants… Sans pour autant tomber dans de la violence gratuite.
Lien : https://www.la-plume.fr/runn..
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Je crois bien que c'est dans mon manuel de 5ème qu'il y avait un extrait de ce livre. Et on l'avait étudié avec le prof, je m'en souviens tellement que plusieurs années plus tard, après avoir réussi à retrouver le titre de ce roman (je ne pense pas qu'à l'époque on savait que Richard Bachman et Stephen King étaient la même personne, en tout cas je ne savais pas que j'étudiais un texte écrit par un auteur aussi connu – et populaire), j'ai fini par le livre en entier. J'en ai découvert la structure, probablement un peu culottée pour l'époque, et la trame complète.
Je ne suis pas très portée sur les romans d'action, donc c'est surtout le début qui m'a plu, puis la fin à partir du moment où Richards… Non, je ne dirai rien, le suspens demeure quand même un ressort important de ce livre, je ne peux gâcher ce plaisir aux lecteurs futurs…
Mais il ne faut pas non plus s'attendre dans ces parties à une analyse psychologique fine, il paraît que ce n'est pas le genre de Stephen King (mais je suis mal placée pour le dire, c'est, oserai-je l'avouer, mon premier Stephen King…). Un héros assez archétypal aussi, pas vraiment sympathique, pas vraiment propice à l'identification, mais il paraît que ça aussi c'est normal chez Stephen King. Ce qui est intéressant, ce sont les ressorts de l'histoire, comment les décisions sont prises par un être acculé qui n'a plus grand chose à perdre.
Je m'attendais à une critique sociale plus acerbe, dans ce monde futuriste où la possession d'une télévision, ô combien bien nommée Libertel, est obligatoire (mais l'allumer ne l'est pas encore). C'est un peu à cause de discussions récentes sur la téléréalité, sur la façon dont des livres comme [1984] ou [Fahrenheit 451] décrivent notre société actuelle mieux que beaucoup d'analyses contemporaines et que pourtant cela ne nous alarme guère, que j'ai décidé de lire ce livre (avant de m'attaquer à une relecture de ces grands classiques d'ici peu probablement), mais je n'ai pas véritablement trouvé ce que je cherchais de ce point de vue-là.
Un bon livre donc, facile à lire et dont on veut connaître la fin même si elle se devine assez rapidement. Une fin qui laisse un goût amer d'ailleurs au vu d'événements qui se sont déroulés bien après la publication de ce livre et qui entrent en résonnance de façon étrange. Mais un livre qui bouscule moins que ce que je pensais, qui ne sort pas tant que cela de l'ordinaire : « du pain et des jeux » (et parfois seulement des jeux, quand le pain manque), cela fait bien longtemps que la recette est connue, et encore plus longtemps qu'elle fonctionne de façon infaillible, qu'un Ben Richards mette un coup de pied dans la fourmilière ou qu'il ne le mette pas. Ce n'est qu'une péripétie des jeux. D'une façon ou d'une autre, que les décisions paraissent inéluctables, irrévocables, tout cela sera en dernière instance récupéré d'une façon ou d'une autre par le système. Bienvenue en direct sur le Libertel.
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Running Man est le premier roman de Stephen King écrit sous son pseudonyme Richard Bachman. Paru en 1982, l'action se déroule dans un futur terrifiant et pas si lointain de nous, en 2025.

Les dystopies montrent rarement un futur attrayant et ce roman ne déroge pas à la règle. Les villes américaines (mais aussi sûrement partout dans le monde) sont scindés en deux parties : celle des riches, lumineuse et propre et celle des pauvres, copie de bidonvilles sombres et crades et où les virus et maladies sont plus nombreux que les habitants. Dans chaque foyer, posséder un poste de télévision est devenu obligatoire par la loi (creepy). Les émissions de télé sont aussi nombreuses qu'abrutissantes (genre pire de les Chtis à Marseille, ouais…). On dirait un épisode de Black Mirror, cette série Netflix qui critique violemment notre société à travers les nouvelles technologies.

Ben Richards vit bien sûr dans la partie pauvre de la ville de Los Angeles et il devient candidat pour l'entreprise qui gère les Jeux. Son but : gagner de l'argent pour soigner sa fille malade et sortir sa femme de la rue. Il est sélectionné pour « La Grande Traque ». Comme son nom l'indique, il devient l'objet de la plus grande traque mondiale. Il doit prouver qu'il est en vie en se filmant deux fois par jour. le peuple peut le dénoncer pour gagner de l'argent (et encore plus s'il meure suite à la délation), l'armée est à ses trousses et il n'a que 12 heures d'avance. Chaque heure en vie lui fait gagner 100 Nouveaux Dollars. Flippant, hein ?

Heureusement, c'est très bien écrit. le King quoi (objectivité envolée 🙂 ). Les chapitres sont un compte à rebours qui va de 100 à 0. le suspense est là, les rebondissements aussi. Il y a tout ce qu'il faut pour ne pas lâcher ce roman avant son final explosif !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Pour mon premier Stephen King, j'opte pour Running Man. Ayant des images du film avec notre bon vieux Schwarzi qui me reviennent à la mémoire, je m'imaginais (avec appréhension) un livre futuriste type jeu vidéo à la Tron. Je note avec plaisir que le focus est fait sur la fracture sociale dans un monde certes futuriste mais réaliste. En le lisant, je note une forte ressemblance avec 1984 de George Orwell, écrit en 1949, avec le Libertel/Télécran, l'aliénation du peuple dirigé par une entité impersonnelle (Le Réseau/Big Brother); le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, écrit en 1932, avec le fait de distraire à tout prix le peuple par le jeu. Et bien sûr, je vois que les dystopies récentes se sont fortement inspirées de Running Man (Hunger games, le labyrinthe...) avec le jeu de la survie, de la traque. J'ai beaucoup aimé l'entrée en matière avec toutes les étapes de sélection qui permet de mieux connaître ce monde pourri dans lequel vie Ben Richards. J'ai apprécié également que la traque se fasse à "ciel ouvert" (contrairement au film justement, où j'ai l'impression que c'est à l'intérieur me semble-t-il). Bref, intrigue prenante avec une dimension sociale intéressante et une remise en cause des dégâts occasionnés par l'homme sur la Terre (tant du point de vue de l'écologie que de l'aliénation intellectuelle des masses).
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"Running Man" est le deuxième roman dystopique que je lis de Richard Bachman. Je dis bien Richard Bachman car encore une fois, le maitre King nous bluffe avec une plume totalement différente de celle à laquelle il a habituée dans les livres écrits sous son vrai nom.

Toutefois, pour un roman de 250 pages, j'ai quand même eu du mal à le finir. Surement car il existe de nombreuses similitudes avec "Marche ou crève" ou "Fahrenheit 451", en tout cas dans le contexte : Jeu avec la mort au bout en cas d'échec, Régime totalitaire contrôlant les moyens de communication à travers le "Libertel", etc...
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Un thriller dystopique bien ficelé, qui tient ses promesses jusqu'au bout (pouvait-on en attendre autrement de la part de Stephen King ?).

En 2025, la population est enchaînée à la télévision et est addict aux jeux télévisés qui peuvent potentiellement et exceptionnellement permettre aux innombrables malades et miséreux de mettre du beurre dans leurs épinards.
Le héros, lui, participe au plus radical des jeux : une véritable chasse à l'homme, dans laquelle chaque heure de survie rapporte de l'argent à sa famille.

Je suis restée happée jusqu'au bout, même si l'humour noir que j'appréciais beaucoup au début s'est transformé en grotesque vers la fin du roman.
Le héros, Richards, m'a fait sourire par son caractère pince-sans-rire et m'a émerveillée par son ingéniosité.
J'ai tremblé à de nombreux passages et, contrairement à de nombreux romans, dans celui-là on ne sait pas du tout si le héros va s'en sortir.
La fin est très surprenante, voire même un peu trop surréaliste... Cela mis à part, ce roman est de toute beauté (une beauté un peu sale, certes, mais superbe tout de même !).
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The running man


J'aime beaucoup les romans d'anticipation et les romans dystopiques alors il etait temps que je m'attaque aux classiques. Et je suis particulièrement impressionnée de ceux qui ont été écrit il y déjà plusieurs décennies comme 1984 de George Orwell publié en 1949 ou La servante écarlate publié en 1985.
La question qui revient souvent est : est-ce réellement possible? Personnellement, je ne pense pas que ce soit si incroyable. Dans le cas présent, la traque humaine fait penser aux spectacles de gladiateurs de la Rome antique qui ont réellement existé. Et quand on sait que l'industrie du divertissement va tous les jours plus moins dans le sensationnel, plus rien n'est impossible. Surtout quand on sait que ce divertissement ne sert pas uniquement à generer des revenus mais parfois aussi et surtout à contrôler les masses, à endoctriner et à contenir tout risque de rébellion contre le pouvoir en place.
The running man est un grand classique de Stephen King ecrit en 1982.
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Ben Richards, un jeune homme dont la petite fille est malade décide de s'inscrire à une émission de jeux qui promet la richesse à ses participants. Mais ces jeux de téléréalité sont meurtriers…
Dans cette société où le spectacle et la télévision règnent, Ben va devoir tout tenter pour sauver sa peau et sa famille.

Intrigue 🖤🖤🖤🖤
Personnages 🖤🖤🖤
Angoisse 🖤🖤🖤🖤
Final 🖤🖤🖤🖤
Ecriture 🖤🖤🖤🖤

-> Dans la lignée de Marche ou Crève

On reprend ici le côté jeu et téléréalité dans un univers de science-fiction / dystopie. Alors que dans Marche ou Crève il ne faut pas s'arrêter de marcher ici il faut surtout courir pour échapper à la Grande Traque, un jeu mortel.
Si vous avez trouvé son autre roman SF intéressant mais un peu lent, le rythme de Running man pourrait très bien vous plaire !

-> Course contre la montre

Le rythme est soutenu dans la plupart du roman, on ne s'ennuie pas une seconde, cela fait même parfois film d'action américain avec des scènes grandioses.
Seule l'introduction avec le casting est un peu plus lente mais nécessaire pour bien comprendre les rouages de ce jeu.

Connaissant King, on s'attend à tout à chacune des pages qu'on tourne… le côté compte à rebours de début de chapitre rajoute de la tension, les chapitres sont d'ailleurs très courts, souvent 2 ou 3 pages.

-> The Running man

Si dans Marche ou Crève je me suis réellement attachée aux personnages et j'ai été émue, ici j'ai moins apprécié le personnage principal. Sa situation m'a révoltée, j'ai adoré le suivre mais je n'ai pas vraiment réussi à l'apprécier malgré la profondeur de son personnage.

-> Noir et révoltant

Stephen King aborde la manipulation du peuple, le pouvoir de l'argent, des médias, la politique… il n'épargne rien ni personne dans cette société. Même pas son personnage principal.
L'histoire est censée se dérouler en 2025… espérons que nous n'en serons pas là d'ici quelques années. La fin m'a paru cohérente et m'a beaucoup plu.

Un excellent King qui montre encore une fois que la dystopie lui correspond tout à fait !
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1982, sort le roman dystopique Running Man avec un monde en 2025 en proie à la polution, un véritable fossé entre riches et pauvres, la vie des gens exposée et mise en pâture par le biais du Libertel... Pas si dystopique que ça au final... Ici c est la vie de Benjamin Richards qui est mise en jeux, dans " la grande traque", seul moyen qu il aura trouvé pour obtenir de l'argent et pouvoir tenter de sauver sa fille malade, quitte à y laisser sa propre peau. Mais pour celà il est prêt à en emporter quelqies unes avec lui. Et si possible hautes placées. Aucub candidat n'est ressorti vivant de cette aventure, c est juste une question de compte à rebours.
Difficile à lâcher, halletant, glaçant.
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Souhaitant lire toute la bibliographie de Stephen King, j'avance progressivement dans mes lectures au hasard des bouquinistes. Je n'avais pas vu l'adaptation cinématographique de ce roman, ni lu le résumé et c'est en lectrice naïve que j'ai réalisé cette lecture. J'ai été bluffé par l'aspect novateur du récit, il est difficile de croire qu'il date des années 80. Après l'engouement pour la télé réalité dans les années 2000, puis la vague de récits survivalistes à la Hunger Games ou battle royale, ou même encore le dénouement final , ce roman semble être visionnaire. L'intrigue se tient, la psychologie des personnages est crédible, le lecteur est happé jusqu'à la fin.
C'est une piste de réflexion solide sur le pouvoir des médias et de la manipulation des masses, mais aussi un aperçu crédible d'une société confrontée à un effondrement social et environnemental.
Un très bon Stephen King, rapide à lire et efficace.
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