Running man, dystopie écrite par
Stephen King, mais publiée sous le pseudonyme de Richard Bachman, narre les péripéties d'un homme nommé Ben Richards, chômeur, époux d'une femme obligée de se prostituer pour gagner leur vie, et père d'une fille mourante, atteinte de pneumonie. Pour sauver celle-ci, il va devenir le concurrent d'un jeu télévisé, où il doit survivre trente jours en fuyant les Chasseurs, prêts à tout pour l'abattre…
Le plus effrayant : ces spectateurs qui veulent absolument la mort de Ben Richards, et qui sont encouragés à le dénoncer lorsqu'ils l'aperçoivent, ou même filmer sa mort.
C'est ainsi qu'on se met à suivre le parcours de Ben Richards, dans l'Amérique de 2025 (c'est-à-dire un peuple qui s'abrutit devant le Libertel, télévision que chacun est obligé d'avoir chez soi, et s'empoisonne à petit feu dans la forte pollution ambiante : « Ils nous ont donné le Libertel pour que le peuple crève tranquillement, sans faire d'histoires. […] le Libertel nous tue. Pendant qu'on regarde leurs tours de passe-passe, on est aveugle au reste. »). Va-t-il survivre 30 jours, et gagner le prix de fin, un milliard de dollars, ou mourir avant ? Je vous laisse savourer l'excellente fin ^^.
Pourquoi ce livre n'a-t-il donc pas obtenu un plus grand succès ? Je l'ai largement préféré à
Carrie ou
Cujo, du même auteur. Tout le long du livre, on a un style d'écriture agréable, simple, efficace, et du suspens, de la tension, de l'action… de quoi rester accroché aux pages un bon moment !
« Cet homme est Ben Richards, vingt-huit ans. Regardez-bien ! Dans une demi-heure, il va être lâché dans la ville ! Si vous le voyez - mais il faut le prouver - vous avez gagné cent dollars ! Si vous donnez un renseignement permettant de l'abattre, il y aura mille dollars pour vous ! »