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sur 2284 notes
Le Club des ratés est de retour à Derry et, cette fois, il compte bien éliminer Ça définitivement. Ce second tome est parfois un peu trop lent et l'histoire tourne un peu en rond à quelques moments, comme c'est souvent le cas, selon moi, pour les longs romans de Stephen King, comme le fléau ou Dôme par exemple. Cependant, la lecture reste un plaisir et la fin, impressionnante, fait oublier les quelques longueurs.
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Nous retrouvons le "Club des ratés" dont les souvenirs de leur enfance reviennent ainsi que leur bataille dans les égouts avec Ca. Mais aucun n'arrive à se souvenir de la véritable apparence de Ca. Ils vont devoir redoubler de prudence car il est à leur trousse et bien décider à les tuer pour qu'aucune menace ne pèse sur lui.
La futur et dernière bataille dans les égouts va être soit leur planche de salut soit leur mort annoncée.

Le second volume de Ca est encore plus dans l'horreur et la puanteur de l'antre de Ca et de sa malfaisance.
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Le second tome des aventures du club des ratés est meilleur que le premier. C'est sans doute lié à l'écriture nerveuse qui exerce une tension tout au long du roman. Il y a très peu de temps morts même lorsque les souvenirs remontent à la surface. ça s'annonce par des manifestations bruyantes et olfactives.
Les membres du club des ratés ont bien grandi depuis l'été 1958. de retour à Derry, ils ne sont plus que 6 sur les 7 amis. L'un d'eux à mis fin à ses jours. Nous sommes en 1985, ça a recommencé a tuer. Dans le premier tome, les enfants avaient réussi à le blesser gravement. Mais, il n'est hélas pas mort. ça veut sa revanche et tous les coups sont permis.
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J'ai passé un excellent moment avec ce roman… même si j'ai préféré le premier tome, je dois bien l'avouer. La fin m'a un peu laissée sur ma faim, notamment sur le traitement de certains personnages, mais globalement j'ai adoré !

Quel plaisir de retrouver la bande des ratés ! Je me suis attachée à chaque personnage, et leur force en tant que groupe m'a énormément touchée. Leur relation en tant qu'adulte est un peu moins puissante que leur relation étant enfant, sauf entre Bill et Mike. J'avoue être restée particulièrement dubitative sur la relation Bill/Beverly, mais bon je suis team Ben depuis le départ donc au final, ça ne m'a pas dérangé tant que ça. J'ai adoré leurs réflexions en tant qu'adultes sur la manière dont leur naïveté d'enfance leur permettait de vaincre la peur, et ce qu'ils allaient devoir faire en tant qu'adultes pour vaincre Ça.

J'ai trouvé que ce second tome donnait une toute autre dimension à certains personnages. Je pense notamment aux jeunes Henry et Patrick, dont la psychopathologie est largement développée dans ce livre-ci. Je pense n'avoir jamais lu de livre développant à ce point-là le côté psychopathe de ses personnages, même si ceux-ci sont des enfants, et que le côté fantastique appuie sur cet aspect de leur personnalité. Ces deux personnages m'ont glacé le sang, et certaines scènes sont insoutenables d'horreur.

J'ai trois bémols à cette lecture, qui reste fabuleuse, mais pas parfaite et donc pas un coup de coeur. le premier bémol concerne la fin réservée à certains personnages. Je pense notamment à deux personnages, un méchant et un gentil, dont la fin est très vite expédiée et pas du tout exploitée. le deuxième bémol concerne « l'affrontement final », dont j'attendais un peu plus. Et le troisième bémol concerne une scène spécifique, de sexe infantile, qui m'a énormément dérangée. Je sais que le sexe fait partie de l'oeuvre de King, mais faut pas abuser !

Malgré ces petites réserves, Ça fut une lecture fabuleuse. C'est un roman incroyable sur la force de l'amitié et le pouvoir de la foi. Ça est une oeuvre qui m'a fait vivre une multitude de vies, d'émotions, et de rêves. J'ai vibré avec les personnages, été immergée dans une tension insoutenable, et ai vécu de beaux moments de complicité avec une bande dans laquelle j'ai fait partie pendant quelques heures mémorables. Cette oeuvre est une pépite !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Par la suite, lorsque nous poursuivons la lecture du tome 2 de "Ça", nous ne pouvons que nous incliner face au génie de King ! Car il faut bien le reconnaître, ce roman est un morceau de bravoure en ce qui concerne le genre de l'épouvante ! Son écriture, dans ce chef-d'oeuvre de l'épouvante philosophique et anthropologique, est absolument bien rodée, parfaite, contemporaine et vivante, presque en trois dimensions ! À noter qu'une forte addiction et une véritable soif de lecture peuvent s'emparer du lecteur, puisque la fin des phrases à la fin d'un chapitre, se poursuit dans le début du prochain ! Il est donc impossible d'achever un chapitre en paix, la tentation est trop forte, il nous faut continuer notre phrase, ne serait-ce que par logique de lecture ! Or, c'est aussi en cela que réside l'intelligence d'écriture de Stephen King, puisque c'est à l'aide de ce processus qu'il peut manier en véritable maître de son histoire, les flash-back entre le passé des enfants et le présent des adultes. Les souvenirs se combinent, tous se souviennent et les réminiscences les conduisent inlassablement vers un temps révolu, aux confins de cette jeunesse qui leur manque, de cette insouciance dans laquelle ils coulaient des jours heureux, croyant que le bonheur était éternel...

"Ça", c'est aussi un roman qui nous marque, le corps, l'âme, le coeur et l'esprit. Un roman qui nous hante, bien des années après sa lecture, qui imprime au fer rouge le cruel visage de ce clown démoniaque, dans notre mémoire, nous réveillant en pleine nuit, humide de sueur et haletant, constatant avec effroi que nous sommes vêtus du pyjama rayé de notre enfance ! Car ce roman nous fait tout simplement redevenir enfant. Il nous invente des souvenirs communs avec ces gamins que nous ne connaissons pas, mais qui soudain, deviennent nos propres amis ! Nous sommes alors entraînés malgré nous dans ce gouffre, dans cette sorte de faille temporelle...

En effet, il y a toujours un gros, un asthmatique, un bigleux, un bègue, une fille frivole, un Noir, un comique dans un groupe d'enfants de douze ans. Il y a toujours un groupe de méchants garçons débiles qui veulent tout casser, qui se révoltent contre leurs parents, contre les professeurs et passent leur temps à casser la figure aux plus gentils ; c'est-à-dire à notre fameux groupe du Club des Ratés ! Ces gamins débrouillards et imaginatifs, avides du danger et fascinés par les interdits, nous l'avons tous été, nous les connaissons tous, nous rêvions d'avoir des amis aussi merveilleux qu'eux et de les garder pour toujours, une fois devenu adulte !

Or, à la fin de cette trilogie, nous ne pouvons que constater avec une amère déception, que King était tellement parti loin dans son histoire, il y était tellement impliqué - tout comme le lecteur rendu presque fou ! -, que nous avons l'impression qu'il ne savait pas comment la terminer... La résolution de l'énigme est donc décevante et fait s'écrouler tout l'échafaudage de nos idées et de nos suppositions, quant à l'origine exacte de "Ça" ! "Derry est mon abattoir, ses habitants mon troupeau", comme le dit si bien la créature... "Ça" n'est alors qu'une allégorie du mal, apparentée à une araignée géante, ce qui se rapproche le plus de ce que l'esprit humain peut concevoir et dont le plus grand nombre a peur.

Cette série est donc une référence en matière de lecture de roman d'horreur, incontournable lorsque nous aimons l'écriture parfaitement bien orchestrée de Stephen King et lorsque nous éprouvons ce besoin capital de comprendre pourquoi le mal existe sur Terre et s'il est possible de s'en débarrasser. King nous répond que oui, affirmant la maxime suivante : "Enfants, sachez que la fiction n'est que la vérité que cache le mensonge, et la vérité que cache ce récit est assez simple : la magie existe".
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De retour, après 27 ans, dans leur petite ville de Derry, les membres du « Club des ratés » doivent affronter leurs plus terrifiants souvenirs, brutalement ressurgis.
En effet, Ça - ce personnage se transformant en fonction des peurs de chacun, le plus souvent représenté par un Clown terrifiant - est de retour à nouveau.

J'ai poursuivi mon écoute dans la foulée du 1er tome... J'étais, en même temps que les protagonistes, tantôt amusée, mal à l'aise, angoissée et terrifiée...

N'étant pourtant pas fan de ce type de lecture, j'en suis ressortie enchantée de cette redécouverte...
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27 ans plus tard.

Deuxième opus de cette volumineuse histoire de plus de 1400 pages.
Nous retrouvons le club des ratés non pas où nous l'avions laissé, dans les friches lors de leur serment, mais adultes cette fois, vaquant à leur vie, dans un oubli total des événements de leur enfance, voire de Derry. Seul Mike, bibliothécaire dans sa ville natale, n'a rien oublié de leur lutte, de leurs peurs, de Grippe Sou.
Vingt-sept années se sont écoulées, les indices sur le retour de l'entité malfaisante font surface et Mike, en bon gardien de la mémoire, n'en a rien perdu. Il rappelle alors un à un les membres du club pour un nouveau combat.

Nous allons vivre dans cette partie de l'histoire de très nombreux sauts dans le temps, plus encore que dans le premier livre de nombreux flash-back, chacun verra sa vie exposée, ses peurs resurgir et les blessures de son enfance faire surface.
On découvrira que contrairement à ce qu'ils pensent, chaque membre (ou presque) du club a gardé un lien avec d'autres membres, inconsciemment.

Je ne dévoilerai rien de plus de l'intrigue, des rebondissements, des combats, de la fin. Mais je dois regretter que la fin semble bâclée, que les événements finissent par devenir brouillons, les forces supérieures étranges et peu crédibles. Que les adultes soient des adultes !
J'ai finalement moins apprécié cette partie de l'histoire qui, si elle nous renseigne plus profondément sur la ville, Ca et les protagonistes, nous éloigne des terreurs d'enfants, de leur courage et de leur amitié.
Je trouve les personnages adultes moins attachants, plus creux, moins recherchés que les enfants, comme si seule l'innocence apportait aux plus jeunes un aura magique.

Merci à l'auteur pour ce long voyage en terre d'angoisse et de souvenirs.
Nous avons tous un petit côté "club des ratés", nous avons tous des peurs même si elles ne se cachent pas derrière un ballon rouge et un costume de clown et nous avons tous besoin d'amis d'enfance et de souvenirs pour avancer dans la vie.
Vous venez ? On va jouer...
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Je viens de finir la relecture de "ça". Lu il y a plus de 30 ans, je me souvenais globalement de l'histoire, mais pas de tous les événements.
Nous retrouvons Bill, Eddie, Beverly, Mike, Ritchie et Ben. Plus ils passent du temps ensemble, plus ils retrouvent la mémoire des événements de 1958 et de comment ils avaient vaincu CA, même s'il n'est pas mort.
Mais cette fois le monstre est préparé pour l'affrontement et ne compte pas se laisser faire. Ils retrouvent sur leur chemin leur ennemi de toujours : Henry Bowers.
Stephen King réussit à nous faire vivre le présent et revivre le passé dans les même phrases. Dans chaque chapitre, le lecteur navigue dans le temps et peut suivre à la fois la fin de l'histoire de 1958 et celle 1985.
Du grand Stephen King
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C'est un grand jour les amis ! J'ai enfin fini le roman culte Ça ! Je pourrais maintenant dire que je connais parfaitement l'histoire et critiquer les adaptations en connaissance de cause (je rigole, même si…)!

Je suis très contente d'avoir lu ce roman qui est un des plus cultes dans le genre horrifique. Si ma lecture a été assez laborieuse, j'ai quand même beaucoup apprécié cette histoire, et encore plus les personnages qui sont très attachants. J'ai été même un peu triste à la fin de quitter le club des ratés avec lesquels, pendant plus de 1000 pages, j'ai ressenti toute sorte d'émotion et vécu de nombreuses aventures.

Stephen King a su créer une véritable alchimie entre nos petits héros que l'on retrouve difficilement dans d'autres romans. On s'attache à chacun d'entre eux, et on prend plaisir à les retrouver adultes. On ressent toute l'affection qu'ils ont entre eux et cela rend le récit particulièrement émouvant par moment. Il y a une véritablement complicité qui se dégage pendant leurs échanges et on ne peut que leur souhaiter tout le bien du monde.

Il y a tout de même quelques points négatifs qui ressortent de ma lecture : les longueurs ! Je sais que je me répète, mais je trouve que ce roman est beaucoup trop long. Il y a des chapitres entiers consacrés à des évènements qui ont eu lieu dans la ville de Derry et qui ne m'ont pas semblé particulièrement pertinents dans l'histoire. Ce fut long, laborieux mais je me suis tout de même accrochée.

L'autre aspect négatif est le final de l'histoire : tout d'abord la révélation sur ce qu'est véritablement la créature Ça. Je l'ai trouvé assez ridicule, et cela a même cassé tout le mystère flippant qu'il y avait autours d'elle. Dans ce deuxième tome, on peut dire définitivement au revoir au clown. Il n'est plus présent du tout, déjà que l'on ne le voyait pas beaucoup dans le premier tome. Je me répète, mais toute la comm' autours du clown de Ça est bidon. le clown est anecdotique, voir quasiment absent les trois quarts du roman.

L'autre point négatif est bien évidemment LA fameuse scène de fesses. Elle a choqué pas mal de lecteurs et j'avoue que j'ai été assez déstabilisée par ce passage. Je ne vais pas vous spoiler, mais sachez seulement qu'il s'agit d'une scène de sexe infantile particulièrement malsaine et dérangeante qui arrive comme un cheveux sur la soupe… M. King, était-ce vraiment nécessaire?

Néanmoins je ressors très contente de cette lecture et je comprends que ce roman ai marqué toute une génération de lecteurs. Ça est un roman qui ne laisse pas indemne et qui immerge complètement son lecteur dans la petite ville de Derry. On se sent impliqué dans l'histoire et on a presque envie d'intervenir en faveur des héros pour les soutenir. On se prend à repenser à cette histoire une fois le livre reposé. Les héros vont me manquer ça c'est certain !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Je n'aime pas les clowns, je ne les ai jamais aimé même enfant. Ce n'est pas de la coulrophobie mais je n'en suis pas loin. Je n'aime pas leur maquillage et leur humour tarte-à-la-crème.

Après avoir lu Ça, je peux le dire, j'avais bien raison de ne pas aimer les clowns. Souvent on me dit que Ça n'est pas un roman d'épouvante et là je fais les yeux ronds parce que ce bouquin m'a filer les miquettes.

J'ai adoré le récit sur deux époques et leur entrelacement. le bouquin est épais mais je ne me suis jamais ennuyée, il n'y a pas de temps morts ni de longueurs.

À mes yeux, Ça est un des meilleurs livres du King non seulement pour les thèmes abordés mais aussi pour la construction du récit.
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