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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici une saga familiale qui nous emporte au nord de la Finlande, au coeur de la taïga, un roman glacé , comme les paysages.....dans un village perdu où vont se nouer les destins de quatre personnages, quatre voix,(surtout de femmes), de 1895 à 1996, celles de Maria, sa fille Lahja, sa belle-fille Kaarina, Onni le mari de Lahja....
Le récit s'ouvre sur une plongée magistrale dans la vie de Maria, une personne qui désire être indépendante financièrement .
Elle s'établit comme sage- femme, dans des conditions très difficiles , l'exercice de ce métier , à l'époque, était trés rude.
Elle élève sa fille seule .....
Au contraire, sa fille Lahja, cherchera à s'affirmer en réalisant son rêve de toujours : fonder un foyer....
Onni, bon père, très présent pour ses enfants, cache un lourd secret qui compromet toute promesse de bonheur....
C'est Kaarina, leur belle-fille qui fera tomber silences, non-dits, transmis de génération en génération...
Voyage temporel et géographique, cette fresque intimiste complexe dresse un portrait saisissant de la société finlandaise au XX° siècle : rudesse, lutte contre la misère, influence très forte de la religion, Onni, le père relie tous les autres personnages....avec ses silences, ses secrets , sa honte ,ses fêlures..
La construction est déconcertante .
On saute à chaque fois plusieurs années au fil des chapitres et l'on s'y perd un peu ...
Scènes , coups bas, disputes, mesquineries jalonnent ce récit mystérieux, hanté par la peur, les préjugés, les remords, l'incompréhension, le désarroi, les tourments dissimulés, inavoués , un récit traversé par la guerre, l'exil, les naissances et les changements .
Un puzzle complexe tissé de situations minuscules à travers les péripéties d'une famille , sans compassion, ni fioritures .
Certains personnages sont antipathiques ....
Un roman à la fois froid et étouffant au climat lourd , même si l'on passe un bon moment ....
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Histoire d'une famille finlandaise qui s'ouvre en 1895 pour se refermer en 1996.

Là où se croisent quatre chemins, comme autant de portes entrouvertes sur les couloirs de vie des personnages de cette famille.
On s'engouffre dans ce labyrinthe d'instants du quotidien, traversés par la guerre, l'exil, les naissances, où les époques et les voix s'entremêlent, pour nous déstabiliser.

Les bribes du passé sont comme des flashs. Intenses, colorés, gris ou bleus.
Il faut être patient. Attendre d'avoir tous les morceaux pour tenter de les recoller, de comprendre ce que Maria, Lahja, Kaarina et Onni nous ont raconté. Chacun avec ses mots, ses émotions, ses secrets. Mais souvent aussi sans les mots. Les gestes seuls nous en disent long.

Des phrases courtes, des dialogues qui semblent flotter, on attend la suite, mais rien ne vient. Ils sont taiseux.
Des mots enfoncés comme des coups de marteau.
Une histoire familiale qui se construit comme une maison, ajoutant des planches pour construire de nouvelles pièces, ouvrant sur des portes qui sentent la solitude, le froid, la peur.
On s'y perd comme dans un labyrinthe. On marche en aveugle en se tenant aux cloisons. On a le vertige en grimpant jusque dans les hauteurs.

On a presque envie, une fois la dernière page tournée, de reprendre la lecture, pour se sentir moins oppressé, moins perdu, dans ces couloirs froids et noirs, cette fois-ci avec une bougie.

Saga familiale, histoire de femmes, et d'un homme qui voudrait « être différent, ou bien pareil, mais ailleurs », dans cette taïga finlandaise si austère et si grandiose.
Je remercie Babelio et les Éditions Albin Michel pour ce roman à la plume étonnante.
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1895-1996. Dans un village du Nord de la Finlande, Maria, Lahja, Onni et Kaarina tentent de survivre. Survivre aux hivers rigoureux, à la guerre, aux médisances, au poids de l'Eglise, au temps qui passe et aux secrets qui les empêchent d'avancer, de toucher le bonheur. du temps où Maria, sage-femme indépendante, mère célibataire, aborde le XXè siècle en se battant contre les préjugés, l'absence de contraception, les morts en couches à l'époque de Kaarina qui découvre les silences et dénoue les non-dits de sa belle-famille, s'étalent 100 ans d'heurs et de malheurs pour cette famille et son village perdu dans la taïga.

Quatre voix, celle de Maria, de sa fille Lahja, de son gendre Onni et de Kaarina, la femme de son petit-fils. Maria, donc, l'indépendante, la féministe avant l'heure, qui en remontre aux matrones et aux maîtres de maison, qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense aux hommes qui engrossent leurs épouses sans fin, qui n'a pas peur des sermons des bien-pensants et qui n'a certainement pas besoin de partager la vie d'un homme. Sa fille Lahja est toute autre. Après une enfant née hors mariage, elle s'unit à Onni, un homme bien, un bon père pour Anna, l'aînée et les deux suivants. Lahja a besoin d'une épaule masculine sur laquelle se reposer. Mais ses rêves de bonheur se heurtent à la culpabilité d'Onni qui cache un lourd secret. Car Onni n'est pas un homme comme les autres. Il a beau faire de son mieux, être présent pour ses enfants, bâtir pour sa famille la plus grande et la plus haute maison du village, au fond de son coeur, il sait que c'est un rôle qu'il joue, qu'il n'est pas pleinement lui-même en mari et père. Et puis, il y a Kaarina qui en épousant son fils doit aussi partager la vie de Lahja, une Lahja mauvaise, aigrie, qui fait le vide autour d'elle. Les disputes, les scènes, les coups bas sont le quotidien des deux femmes qui finissent par créer un lien au delà des rancoeurs.
Une écriture sobre, fragmentaire, des ellipses dans la narration, et pourtant une belle fluidité. Des évènements décrits différemment selon la personne qui les raconte mais qui donne une belle vue d'ensemble. On pense un peu à Herbjørg Wassmo, à ces grandes sagas familiales du Nord avec ces gens rudes, ces taiseux qui luttent contre les éléments, contre la misère, contre Dieu lui-même. C'est un grand et beau roman aux personnages forts.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Albin Michel.
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Nous voilà embarqués dans une saga familiale en Finlande, entre 1895 et 1996.
Tour à tour, nous allons suivre quatre personnages.

Maria s'établit comme sage-femme à la fin du XIXe siècle, au nord de la Finlande, les conditions d'exercice de son métier sont difficiles d'autant qu'elle est une femme libre : elle choisit d'élever seule sa fille Lahja.

Devenue adulte, cette dernière aspire à une vie différente : elle souhaite se marier pour fonder une famille, la deuxième guerre mondiale viendra bousculer ses rêves d'harmonie.

Sa belle-fille Kaarina occupe la troisième partie et enfin Onni, le mari de Lahja qui est probablement le personnage principal de ce roman, avec ses secrets et ses fêlures.

Les ingrédients restent classiques. Au menu, des scénarios de répétition : Maria a un enfant qu'elle élève seule fièrement, Lahja a aussi un premier enfant sans père ; des secrets de famille : Maria reçoit des courriers et les range entre deux piles de linge sans les lire, Onni part régulièrement à la ville sans donner le détail de son séjour, il reçoit aussi des lettres…
C'est la belle-fille Kaarina qui va dénouer les secrets et mieux comprendre la lourdeur de l'atmosphère de la maison familiale dans laquelle tous vivent plus ou moins entassés.

Si la recette du roman polyphonique n'est pas neuve, l'auteur parvient à donner de la consistance à tous ses personnages et à insuffler une âme à ce livre. Il nous propose un récit intimiste, crée une véritable ambiance feutrée et tisse surtout une intrigue dense qu'on ne lâche pas et qui se lit comme une saga.

J'ai été gênée cependant par une chronologie bousculée m'obligeant à revenir en tête de chapitre pour me repérer dans l'espace-temps. Malgré cela ce fut une très belle lecture.

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Étrange plongée dans la vie d'une famille pendant un siècle.
Chaque partie du livre pourrait presque être lu indépendamment des autres. Chacune est centrée sur un membre particulier de la famille, la Grand Mère,la Mère, puis la belle-fille et finalement le père.....
Mais on retrouve les quelques petits événements dans chacun des récits, et finalement c'est le père qui les lie tous.

Mais c'est un récit assez rude. Déjà les deux premiers chapitres sont deux grandes claques... mais il faut ensuite traverser le siècle, et plus le temps passe et plus cela semble se compliquer.
Les secrets sont parfois très lourds.

J'ai beaucoup aimé ce voyage géographie et temporel. C'est une découverte de ce que pouvait être la vie dans le nord de la Finlande au début du XXème siècle.
C'est aussi une découverte autour du sujet principal (que je tairai) avec la difficulté à vivre que cela pouvait être à une autre époque.
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Ce roman court de 1896 à 1995, sans respecter la chronologie, mais en composant un puzzle où des pans de l'histoire familiale peuvent se trouver racontés du point de vue de l'un ou l'autre des quatre personnages principaux : d'abord Maria qui est sage-femme à la fin du XIXème siècle, puis Lahja sa fille, ensuite Kaarina, la belle-fille de Lahja et enfin Onni, le mari de Lahja. le roman porte bien son titre, puisque les quatre récits ne se nouent réellement qu'au terme du roman, après des allers et retours dans le temps, entre constructions de maisons, naissances, guerres, deuils et relations familiales compliquées.

Lahja occupe une place centrale dans le roman, elle a une mère sage-femme et pourtant aucune aptitude visible à s'occuper d'enfants. Son but de jeune fille et de jeune femme est de se marier, mais quand elle y parvient, elle ne semble pas heureuse, et l'on comprendra progressivement pourquoi elle est si amère.

La Finlande qui nous est montrée en modèle de société actuellement a dû être le lieu d'une évolution particulièrement rapide des mentalités, c'est ce qui frappe en lisant cette histoire. En 1938, une femme ne pouvait pas marcher à côté de son mari, plus tard, dans les années 60 ou 70, le rôle de l'église était encore particulièrement fort, régissant jusqu'à l'intimité et la vie quotidienne. C'est la clef du roman, mais je ne vous en dirai pas plus.

Ce roman plaira aux adeptes de sagas familiales nordiques, comme le livre de Dina ou Karitas, mais qui ne craignent pas d'être un peu bousculés par la chronologie. Quoique si on tient bien compte de la date présente à chaque début de chapitre, on se repère assez vite. Les personnages sont plutôt sombres et du genre taiseux, mais les dialogues ne sont pas absents et n'en ont que plus de force. Là où se croisent quatre chemins, grâce à des personnages rudes mais attachants, fera sans nul doute partie des romans qui ne se laissent pas oublier facilement !
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Il m'arrive souvent, par le plus grand des hasards, de lire des livres qui me laissent une même impression. Je ne dirais pas qu'ils se ressemblent pour autant mais quand je les lis et quand je les termine, j'éprouve le même sentiment. C'est ce qui m'est arrivé avec Là où se croisent quatre chemins que j'ai lu tout de suite après Betty.
J'avais trouvé que Betty était pesant et douloureux, on est un peu dans le même registre ici.
On a différentes parties, correspondant chacune à un personnage d'une famille, passant ainsi d'une génération à la suivante, mécanisme narratif que j'affectionne habituellement. J'ai bien aimé la première partie, mais les suivantes m'ont beaucoup moins plu. le personnage de Lahja est assez imbuvable et même si on comprend qu'elle souffre, son comportement avec les autres est odieux. La pauvre Kaarina a bien du courage de continuer à s'occuper d'une telle belle-mère ...
Tout ce que j'espère c'est que ma prochaine lecture sera plus lumineuse !
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur
A l occasion d un challenge je l ai découvert grâce à une joueuse
Une histoire de famille comme je les aime tant
Et chose que je lis rarement cette histoire se passe en Finlande.
J y est découvert les coutumes depuis 1930 a 1996
Un seul reproche ce livre se divise en 4 parties dans chaque partie un des personnages principaux se raconte
Les portraits sont croisés donc moins de suspense
A priori pas d autres livres traduits donc pas de tentation pour le découvrir davantage
Mes PAL s en réjouissent
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Premier roman qui nous propose un portrait de la Finlande au XXe siècle.
Propos fort ambitieux d'un professeur de littérature et de finnois.
C'est parti pour Oulu, Nord de la Finlande peut être mais surtout au nord du golfe de Botnie.
Prenons le temps de découvrir ce qu'est un hollikyyti.... qui me semble se rapprocher d'une salle d'attente, de gare ....
Oui bien sûr c'est difficile de lire le nom de la rue ... Pakkahuoneenkatu ..... pour vous simplifier les choses katu ça veut dire rue ... pas si compliqué que ça !
Quatre Chemins de vie dans ce roman, quatre caractères qui vont nous raconter leurs vécus des évènements marquants du XX siècle.

Maria,
"Je jure sur Dieu et ses saints Evangiles de servir dans l'accouchement quiconque se tournera vers moi. Puissants et faibles, riches et pauvres, nuit et jour.
Serment de la sage-femme, 1890."
Qu'en 1895, une jeune femme décide d'être sage femme et d'exercer cette belle profession dans un lieu pour le moins isolé, dans un village perdu au fin fond des forêts de pins .... qu'elle prenne sa vie en main, qu'elle utilise un moyen de transport moderne et à peine dévolu aux femmes (il ne s'agit en fait que d'une bicyclette !), qu'elle décide d'élever sa fille seule, une combattante, une résistante avec un très beau parcours de vie.

Lahja,
"Que la crainte de Dieu soit ma plus grande force. J'exigerai de moi toujours plus.
Dans l'adversité je me rappellerai la grandeur de notre but. Je me soumettrai à l'autodiscipline.
Règlement des volontaires auxiliaires féminines Lotta Svärd, 1936."
(Il aurait peut être été justifié de préciser ce qu'était la Lotta Svärd dans une petite note de bas de page, c'était une organisation de volontaires auxiliaires féminines finlandaises. Ces femmes se sont engagées volontairement dans l'armée finlandase à partir de l'indépendance de leur pays (1918)).
Lahja, fille de Maria, celle que certains appelaient la batarde, ("ça veut dire quoi spéciale peut être !"). Il doit être parfois difficile d'être la fille d'une femme si forte, si volontaire. Comment faire pour ne pas surenchérir ses valeurs, s'en démarquer parce qu'elle n'est pas l'autre, parce qu'elle n'est pas seulement la fille de.
Lahja choisit de vivre comme elle le peut avec un homme car elle ne peut accepter la solitude, son choix était il le bon car son coeur était parti pour une autre destination et elle n'a pas eu le courage de le suivre.

Kaarina,
"je veux t'aimer et t'être fidèle dans la prospérité comme dans l'adversité, dans les bons comme dans les mauvais jours, jusqu'à la fin de notre vie.
J'accepte cette alliance de toi comme symbole de notre union.
Serment de mariage, 1960."
Belle fille de Lahja, brave fille qui a choisi un mari comme lui a choisi une femme, des rêves et des paillettes plein les yeux et le coeur, prête à tout pour vivre heureuse malgré Lahja et la vie parfois difficile.

Et le quatrième chemin de vie, celui de Onni,
"je veux accomplir tous les ordres et consignes qui me seront donnés autant que me le permettront mes forces.
Je veux me comporter en tout comme un homme doté de loyauté, de droiture et de bravoure.
Serment militaire, 1938."
Le mari de Lahja, celui qui accepte tout pour faire croire que sa vie est comme celle des autres, qu'il peut tout faire pour donner du bonheur aux autres sans tenir compte du reste.


Roman puissant dont la construction semble compliquée alors qu'elle demande juste un peu d'attention.
Roman bâtit comme une petite maison, la maison de Maria avec une histoire simple, puis la vie fera construire des pièces supplémentaires un peu dans le désordre, les pièces de Lahja, de Kaarina et d'Onni.
Les histoires simples de chacun finissent par faire une histoire qui tout comme la maison à plein de coins et de recoins.
En espérant que le second roman de Tommi "Lopotti" sera rapidement traduit en français !
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J'aime les romans où il fait froid parce que ce dernier est souvent un personnage discret mais décisif. Il ne fait pas tout le charme des romans nordiques (dans certains il est absent d'ailleurs) mais il contribue à forger une identité et bien sûr des atmosphères. Tommi Kinnunen plonge quatre générations de Finlandais dans un vingtième siècle où leur froid pays se construit tout en étant piétiné par la guerre. Les personnages, eux, doivent vivre malgré L Histoire qui passe sur eux. Vivre c'est à dire participer mais aussi exister, être eux-mêmes. Pour Maria au caractère bien trempé, être une femme indépendante, déjà une féministe, à l'orée du XXe siècle, est une évidence. Pour sa fille Lahja, photographe, élevée sans père, mère elle aussi d'une enfant sans père, avoir un compagnon est un socle nécessaire et la mort de son mari Onni finira par l'aigrir. Ce mari Onni semble parfait si ce n'est que son bonheur est ailleurs, un ailleurs que sa famille et la société ne saurait accepter. le dernier narrateur du récit, Karina, la belle-fille de Lahja, agit comme un révélateur, après avoir partagé, au travers des disputes avec une Lahja toujours plus invivable, le destin d'une famille qui cherche son unité, sa cohérence comme si chaque génération rejetait la précédente et réciproquement.
Les récits des quatre personnages sont comme quatre calques qui se superposent (au lecteur d'ajuster la chronologie) pour former le portrait impressionniste de cette famille bancale dont les arrière-petits-enfants de Maria s'échapperont peut-être indemnes.
J'ai beaucoup aimé le début et la fin du livre alors que la partie centrale autour de Lahja, qui est pourtant le pivot de l'histoire, m'a paru plus longue, moins attachante. Tommi Kinnunen montre que, avec Sofi Oksanen, Laura Gustafsson, Riikka Pulkkinen, Emmi Itaranta et Johanna Sinisalo, le roman finlandais est en pleine forme !
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