Cassian perdit patience.
- Oui ! Écoutez, Louise, ces gens ont beau être vos amis, vous avez plus d’obligations envers votre fille qu’envers eux. Oui ou non ?
La jeune femme ne répondit pas.
- Vous ne pouvez pas concilier les deux. Soit vous sacrifiez votre amitié – une amitié dont vous me permettrez de douter –, soit vous sacrifiez votre fille. Laquelle est la plus précieuse ?
Soyez heureuse, au contraire. Réjouissez-vous que le pire soit passé. Pour nous tous. Le pire est maintenant derrière nous.
Les bonnes nouvelles n’attendent pas.
La loi est un animal déroutant, souvent imprévisible. Même avec le dossier le plus solidement argumenté, il faut prévoir l’éventualité d’un échec et se préparer à une lutte longue et difficile.
Le sentiment le plus merveilleux, c’est le soulagement. Une incroyable sensation de libération, comme si je souffrais d’une effroyable migraine depuis des mois et qu’elle ait disparu comme par enchantement. Je nage tout entière dans le bonheur.
On est censé prévoir que les enfants peuvent être tentés par certaines choses, mais qu’ils n’ont pas le bon sens de discerner que celles-ci pourraient être dangereuses.
Si on invite des gens chez soi, on est obligé de veiller à leur sécurité. C’est la loi.
On ne sort pas dîner avec quelqu’un sans raison.
Le mieux, c’est de ne rien faire avec une précipitation que vous pourriez regretter. Attendez de voir la tournure que prendront les événements.
J’ai horreur qu’on me dicte ce qu’il faut que j’aime ou que je n’aime pas et j’en prends systématiquement le contre-pied. Quand je pense au nombre de bons films dont je n’ai pas pu profiter à cause de ce réflexe idiot !