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Si elle a quelque chose en moins, les centimètres qui lui auraient permis de se fondre dans la masse, elle a aussi quelque chose en plus. Recueillie par sa grand-mère par!ès le décès de ses parents, l'enfant se confie dans un carnet, réceptacle de toutes ses observations et de tous ses délires et ses élans poétiques.
A quinze ans, forte d'un larcin chez le voisin, et lasse de l'ambiance délétère de son quartier d'enfance, elle part à la découverte du monde.

Des rencontres successives, elle apprendra la force de l'amitié, les affres de la trahison avant d'arriver dans une communauté solidaire qui met un point d'honneur à respecter les règles qu'elle s'est inventée.

Si les débuts évoquent Dickens, la fable construite autour de ce personnage atypique rejoint l'univers des utopies construites sur une révolte sourde et désespérée.

Le récit des aventures de la narratrice alterne avec les écrits de son précieux carnet. Mais peu à peu, les repères deviennent plus flous, et entraîne le lecteur aux confins de la folie.

L'originalité du propos et l'audace de l'écriture sont tout à fait remarquables dans ce premier roman inspiré.

Une autrice à suivre

352 pages Seuil 19 Août 2022
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Une lecture tout à fait singulière, à mi-chemin (avec un S) entre le conte, la fable, la philosophie, l'initiation, le fantastique … Pas évident de classer ce livre dans une case, enfin s'il le fallait.


C'est le premier roman de l'autrice, et je pense que je lirais autre chose pour confirmer l'impression que j'ai eu en lisant ce livre.


Alors on va suivre notre héroïne, une jeune fille qui n'aura jamais grandi, qui se caractérise elle-même comme naine, qui se sent coincée là où elle vit en plus des discriminations qu'elle subit à cause de sa taille et sans doute aussi à cause de sa couleur de peau. Elle va découvrir très tôt qu'elle a la faculté de « quitter » son corps, ce qu'elle appelle la dissociation, celle du corps et de la pensée. Son corps malchanceux n'est qu'une enveloppe pour un esprit qui va chercher des « idées » dans ses pérégrinations en tant que pensée. Cet aspect du roman est assez étrange, car ces fameuses idées ne semblent pas avoir d'impact tant que ça dans le déroulé de la vie de l'héroïne (n'attendez pas que je la nomme, à aucun moment, nous n'apprendrons son prénom ou son nom.).

Les idées sont en quelques sortes un parallèle philosophique ou un idéologique fantasmé par notre narratrice, comme des conclusions disséminées parfois avant ou après le parallèle vécu dans la vraie vie.

Je ne sais pas si je suis clair, mais en écrivant ses lignes, je me demande si moi-même, j'ai tout saisi ce que j'ai lu. Car ce qui amène encore un peu de confusion, ce sont les passages d'un cahier qu'elle porte en permanence avec elle et ou elle note ses idées, il est nommé le manuel. Ces passages sont parfois assez troublants, car ils paraissent en décalage avec la trame de l'histoire en elle-même.

Les aspects du roman que je viens de traiter sont la partie qui fait réfléchir et perturbe la linéarité du roman. Car l'histoire de notre petite personne est là, digne d'un conte ou d'une fable ! Et c'est tout simplement excellent. C'est comme lire un conte contemporain, une succession d'endroits insolites de personnes sont rencontrés et partageront un bout de la vie de notre protagoniste, avec son lot d'idéaux et de morale. le tout saupoudré de fantastique de mystique. Rien ne sera facile pour l'héroïne, partout ou elle passe les épreuves seront sur son chemin. Il y a des événements tout le long de ce roman que je ne saurais classer du fait de la dissociation, ou tout simplement de nature fantastique, comme une frontière intangible qui maintient notre imaginaire en équilibre.

Ça restera une lecture jouissive pour la partie conte, mais assez ambiguë sur l'endroit précis ou veut nous amener l'autrice, qui au passage à une plume qui étaye parfaitement son ouvrage au genre non identifié.

Ah oui et une chose assez déstabilisante sont les passages du roman en italique qui des fois vous font sortir du PDV unique de la narratrice, mais vous le comprenez après quelques lignes et vous êtes traversé par le sentiment (passager) étrange d'être perdu dans votre lecture.


En somme, si vous voulez une lecture sans réfléchir, ce ne sera pas ce roman.
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Conte des temps modernes, La Dissociation marque forcément les esprits grâce à cette forme romanesque réinventée.
La Naine, héroïne, maîtrise l'art de la dissociation : s'évader par l'esprit où qu'elle soit.
Mais la dissociation n'est rien sans les Idées qui « ne naissent ni du travail ni de l'étude. Elles ne nécessitent ni lecture ni labeur. Elles surgissent des corps abattus, quand il n'y a plus d'espace pour s'échapper. Elles arrivent, bouleversent l'ordre, ouvrent en grand portes et fenêtres. »
La dissociation et l'Idée, deux thèmes intrinsèquement liés et souverains dans ce roman, vous l'aurez compris.
Ne vous attendez pas, cependant, à un voyage totalement magique, non. C'est bien la force de cette oeuvre. A travers des portraits réalistes de personnages en marge de la société, un monde nouveau se dévoile. Comme si la réalité brutale de ces gens qui font tache parce qu'ils sont différents créait une faille dans la Terre.
Vous ferez la rencontre (j'insiste bien sur ce mot de « rencontre ») de la Naine, venue du Nord de la France, appauvrie par les fermetures d'usine, d'un artiste, de gardiennes de Cité, d'immigrés et j'en passe. Des régions minières d'hier aux banlieues d'aujourd'hui, c'est une galerie de personnages marquant par leur Idées et leur volonté de se trouver leur place dans le Monde. Notez bien le Monde, pas la société...
Il faut bien l'avouer, parfois, il m'était difficile de tout comprendre car c'est une certaine philosophie qui se déroule entre toutes ces rencontres, jusqu'à la fin.
Certains passages m'ont laissée sans voix car l'écriture prend aux tripes, dans toute sa violence et son réalisme. Les meilleurs passages, stylistiquement parlant, font écho dans mon esprit à Aimé Césaire. Disons qu'ils ont la même capacité de réveiller, de frapper.
Quant à la frontière ténue entre rêve et réalité, incontestablement, c'est à Murakami que je pense. Happée par l'intrigue même si la situation m'échappe parfois. C'est la même force puisée dans les entrailles du lecteur.
Je garde précieusement ce roman car il me sera nécessaire, à coup sûr de le relire. Je remercie évidemment l'auteure pour ce voyage des plus dépaysants (démondialisants même !), ainsi que Babelio et les éditions Seuil. Les masses critiques réservent toujours de belles surprises.
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Chers futurs lecteurs, préparez-vous à faire un saut dans le monde des Idées de la narratrice. Acceptez de lâcher prise, de ne pas tout comprendre, et laissez-vous embarquer dans ce récit perché et philosophique !

La narratrice, une jeune femme noire et de très petite taille (certains diront « naine » mais la maladie n'est jamais évoquée) vit avec sa grand-mère dans l'Ouest de la France. Cette jeune femme a un don, celui de la dissociation. Elle a la capacité de s'extraire de son corps pour pénétrer dans le monde des Idées.

Un jour, elle vole une liasse de billets et s'enfuit dans le Nord de la France. C'est le début de son voyage, et le développement des Idées, qui vont prendre de plus en plus de place dans la vie de notre narratrice.

J'ai beaucoup aimé ce roman et pourtant, je n'ai pas tout compris. Il y règne une ambiance picaresque (sans doute grâce aux personnages souvent loufoque, Luzolo l'artiste qui n'aimait pas l'art, Petit-Chat, Jeanne-Marie ou encore Rime et Selima). L'autrice est spécialiste de la pensée de Bergson et c'est vrai que pour son personnage, « la conscience est coextensive à la vie ».

Ce n'est pas un essai et c'est bien un roman, avec un fil narratif poétique, et gai ! J'ai trouvé la plume de l'autrice sublime. C'est un vrai moment hors du temps, une échappée foldingue !

Un grand merci @babelio et aux @editionsduseuil pour l'envoi de ce roman, une très belle surprise !
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Honnêtement, j'ai voulu lire ce livre parce que j'avais la possibilité de l'avoir entre mes mains avant sa sortie officielle et parce qu'il promettait de faire un peu de bruit dans la presse. Je voulais donc avoir mon avis dessus, mais je n'avais aucune idée dans quoi j'allais tomber.

Dans ce roman, on suit une jeune femme qui, un beau jour décide de prendre la fuite pour s'échapper de sa condition et de la folie de sa grand-mère avec qui elle grandit. Cette jeune femme possède deux particularités : elle est de très petite taille, et surtout, elle possède un don : celui de la dissociation, c'est-à-dire qu'elle a la capacité de s'extraire de son corps pour s'engouffrer dans le monde des idées, un monde imaginaire et plein de surprises.

On suit cette jeune femme, depuis sa petite taille, au gré de ses aventures, de ses rencontres, mais aussi de ses notes (qui sont restées assez énigmatiques pour ma part) qu'elle prend soigneusement dans son carnet violet.

On plonge au fil des pages dans une aventure de plus en plus loufoque et picaresque marquées de rencontres. le réel poignant se mêle à un fantastique décalé si bien que l'on sait de moins en moins ce qu'il se passe et où l'on se trouve en compagnie de ce personnage aussi déterminé que barré. Mais ça fonctionne. L'écriture de Nadia Yala Kisukidi nous prend et nous emporte dans ce récit de folie.

Les personnages sont à la hauteur du récit. Profonds, marquants et dérangeants, ils sont tous en quête d'un idéal, ou peut-être d'un rêve. La personnage principale, semble quant à elle, à la recherche d'une place, d'un « chez elle », physique ou métaphysique, qu'importe puisque peut-être que finalement, c'est la même.

Ça porte une odeur d'apocalypse, ça sent les limites et la rupture. Comment ça finira, ça, je vous ne le dis pas. Ce que je peux vous dire, c'est que ce livre vaut le coup d'oeil. J'étais un peu décontenancée après l'avoir terminée. C'est une expérience qu'il faut avoir tentée. C'est parfaitement maîtrisé, si bien que, parfois, ça a pu m'échapper.
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Un roman trés particulier qui nous emporte dans une sorte de fable onirique et déjantée d'un village du Nord de la France à la banlieue parisienne dans un contexte social difficile.
Tous les personnages sont en marge et tentent de sortir leur épingle du jeu et de survivre.
Un étrange pouvoir accompagne l'héroïne pour lui permettre peut être de sauver ceux qu'elle rencontre.
Un roman un peu fouillis, souvent déroutant mais d'une grande originalité.
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Voici un roman surprenant qui n'a pas cessé de m'étonner et même de me perturber tout au long de ma lecture. J'avoue que j'ai eu du mal à le terminer, alors qu'au départ le sujet m'intéressait beaucoup.
C'est l'histoire d'une jeune métisse dont on ne saura pas le nom. Recueillie par sa grand-mère après la triste disparition de ses parents, et alors qu'elle n'a que dix ans, elle cesse subitement de grandir. Elle reste donc naine. Sa grand-mère devient totalement obsédée par sa taille, elle s'est mis en tête de la faire grandir à tous prix. Pour fuir sa folie, la jeune fille écrit ses ressentis dans un carnet qui ne la quittera jamais.
Un jour, après avoir récupéré quelques liasses de billets chez un voisin qui volait les autres, elle quitte le domicile familial. Elle décide alors de tenter de vivre sa vie loin des siens.
Sur son chemin, elle va rencontrer des personnes bienveillantes, qui vont vouloir veiller sur elles à cause de sa petite taille, d'autres au contraire qui profiteront de ses faiblesses.
Depuis sa petite enfance, elle a découvert qu'elle avait un don extraordinaire, le don de dissociation, c'est-à-dire la capacité de s'extraire de son propre corps par sa seule imagination, et ainsi de prendre de la distance avec les événements et la réalité...cela va bien l'aider !

Mon avis
J'ai aimé le côté loufoque de ses rencontres, souvent poétiques et décalées, comme celle de Luzolo, l'artiste qui n'aimait pas l'art, d'Andrée et Petit chat de l'hôtel Béthune, et les autres avec qui elle va s'engager davantage...en particulier cette drôle de communauté qui a inventé ses propres règles utopistes et tient à les appliquer.
Au fil de son voyage, véritable épopée ou roman d'aventure qui va la mener du Nord de la France jusqu'à la capitale, elle va croiser de nombreux marginaux, tous prêts à la protéger, à l'intégrer dans leur groupe...et tous en quête d'un idéal. Cela va l'aider à mieux s'accepter telle qu'elle est.
Le roman alterne ce qu'elle écrit dans son carnet, son "Manuel", une sorte de journal, pas toujours très compréhensible pour moi, et les événements qui étayent sa vie et ses découvertes. L'amitié n'est jamais très loin, mais la folie aussi.
Je pense que si j'ai eu tant de difficultés à lire ce roman c'est qu'il est beaucoup trop ardu pour moi, très littéraire et philosophique. En fait, je n'ai pas honte de dire que je n'ai pas tout compris des propos tenus par l'auteur, sans doute brillante dans son domaine, mais un domaine beaucoup trop éloigné de moi et de mes connaissances (je vous rappelle que j'ai une formation scientifique !). Je n'ai pas réussi à lâcher prise et à me laisser porter par cet écrit qui prend parfois des allures de fable, ce qui aurait pu me plaire. Ce n'était donc pas le bon moment pour découvrir sa plume.
C'est un roman qu'il faut peut être relire plusieurs fois pour le comprendre. Il y a des passages émouvants, frappants de réalisme, mais je me suis perdue en chemin dans tous ces messages et même parfois dans les personnages.
Dommage que je sois restée sur le bord de la route...
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Dès les premières pages, l'auteure vous projette dans le monde qui va devenir le nôtre jusqu'au terme du voyage. Vous êtes happé, bousculé par une écriture nerveuse qui vous accompagne et vous happe sans vous agresser. Des aphorismes sont semés eu creux des pages comme autant de petites pierres précieuses , et ça brille
Dans la première moitié du livre, l'auteure nous ménage avant de nous entraîner progressivement dans la dissociation: commencent alors des voyages verticaux, vertigineux, souterrains et ascensionnels …..
Vous êtes livrés à vous même au coeur du roman:

A vos pages …
La fiction et la réalité s'entrecroisent et s'entremêlent à tel pour qu'il nous est parfois difficile de ne pas les confondre.
.

La dissociation me rappelle l'ouvrage de Mariam Petrosyan « la maison dans laquelle » ou/et le petit joueur d'échec : Roman de Yoko Ogawa parce qu'ils nous projettent dans un univers que l'on croit parallèle au.nôtre mais qui en fait se superpose à lui..
J'ai adoré..
(un vieux monsieur que l'âge a indifférencié )
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Je dois avouer que j'ai d'abord eu du mal à rentrer dans ce roman un peu fou et atypique, puis je me suis laissée embarquer par l'histoire de cette jeune femme de petite taille, maîtrisant l'art de la dissociation, qui s'enfuit de chez elle avec l'argent volé à un étrange voisin.
La dissociation lui permet de s'extraire de son corps et du monde réel pour rejoindre celui des Idées, des pensées et de l'imagination.
Dès la naissance, la vie n'a pas épargné notre héroïne que nous suivons à travers son périple nous menant du nord à la banlieue parisienne, dans un squat d'artistes, dans un hôtel, dans un placard, à la plonge d'un restaurant sur un escabeau…..
Le lecteur la suit dans ses tribulations, ses rencontres (bonnes ou mauvaises), ses amitiés, ses désillusions et ses joies.
Avec des personnages originaux en marge de la société et un univers atypique et poétique, Nadia Yala Kisukidi m'a embarqué dans son univers entre fable fantastique et réalité. J'ai aimé cette très belle découverte loufoque et sombre mais remplie d'humanité qui offre une belle part de réflexion !
J'ai hâte de lire son prochain roman !
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Un roman étrange, sorte de conte fantastique ! C'est l'histoire d'une jeune femme métisse dont la caractéristique physique est qu'elle soit de petite taille, elle s'est arrêtée de grandir à l'âge de 10 ans, élevée par sa grand-mère car ses deux parents sont morts, dans un milieu social pauvre. Mais sa grand mère fait une obsession de sa petite taille et la jeune femme rêve de s'enfuir dans un lieu où on ne diminue pas la vie en raison du corps.
L'occasion lui en est donnée après qu'elle ait dérobé une liasse de billets à des malfrats.
Elle s'aperçoit très vite qu'elle est dotée d'un pouvoir magique, d'un don celui de la dissociation c'est à dire qu'elle peut s'échapper de son corps et vivre une vie pleine grâce à son esprit et sa raison. Sa quête est celle d'un monde où le corps ne nous empêcherait pas de vivre.
Elle entreprend alors un grand voyage dans le nord de la France en passant par Lille - Villeneuve-d'Ascq -Evry - Paris -Ivry sur Seine où elle va vivre de multiples rencontres loufoques, fantastiques et politiques dans des mondes marginaux comme celui d'une organisation utopique, « l'indépendance », ou encore dans un foyer dernier bastion des postes et télécommunications ou encore à l'hôtel Bethune avec Andrée et petit chat ou encore Luzolo, l'artiste qui n'aimait pas l'art….le fil de ses rencontres met en exergue sa recherche d'un refuge, d'une communauté dans laquelle elle ne se sente pas diminuée. Les chapitres de narration alternent avec les pages de son « Manuel » sorte de journal dans lequel elle consigne ses réflexions.
Si j'ai beaucoup apprécié le style d'écriture de l'autrice, j'ai beaucoup moins été séduite par par le style narratif, la magie n'était pas au rendez-vous. j'avoue qu'en dépit du sujet et des messages politico-philosophiques illustrés avec intelligence par les rencontres de l'héroïne qui font de ce roman une sorte de fable contemporaine je me suis quelque peu ennuyée et perdue dans ces rencontres successives. Je remercie Babelio de m'avoir offert cette découverte interéssante grâce au partenariat masse critique.

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