Tout finit par un baiser !

Roman polyphonique par excellence, Tout finit par un baiser met en scène quatre personnages : deux adolescents et deux adultes, filles et garçons. Chacun d'eux à un caractère bien trempé et semble mener sa vie comme il l'entend (les ados comme les parents). Pourtant on se rend vite compte que les liens familiaux sont difficiles à entretenir que cela soit du côté des adultes (et de leurs responsabilités) ou du côté des enfants (et de leurs envies de devenir). C'est d'ailleurs l'aspect qui m'a le plus intéressé dans le livre. La vision que chacun peut avoir de l'autre, avec ses préjugés, ses faux-semblants et ses désirs.

Dans l'ensemble les romances sont assez attendues : les parents d'un côté avec une séduction dite traditionnelle et les ados de l'autre via le web et les réseaux sociaux qui leur ont permis de se retrouver dans un premier temps. Pourtant la fin aura su me surprendre, apportant un brin de réalisme à une situation très romancée à la base…

Une jolie lecture, qui fait passer un bon moment et qui devrait plaire aux ados sans soucis. (A noter que l'édition française a conservé la très jolie couverture originale…).
Lien : http://boumabib.fr/2014/10/1..

Ce roman s'apparente à une comédie romantique américaine par le ton et le contenu.
C'est léger, amusant et tout finit bien. C'est donc un roman de vacances, à lire tranquillement au soleil. Comme ce ne fut pas mon cas, je me suis un peu ennuyée.

Les quiproquos s'enchainent après l'erreur de bagages initiale et persistent jusqu'au dernier moment ménageant un vague suspense romantique. Quand vont-ils finir par se réconcilier?
Le point de départ est un échange involontaire de bagages : Webb, l'adolescent prend par mégarde le sac de Coco l'adolescente.
Le garçon prend alors contact avec la fille pour l'en informer. Début de l'idylle adolescente.
Parallèlement, le père de Webb craque pour la mère de Coco mais n'arrive pas à dissiper sa gaffe de départ.

Les chapitres narrés alternativement par les quatre protagonistes permettent au lecteur d'avoir une vue d'ensemble alors que chacun des personnages est englué dans sa vision des événements et dans les malentendus.
J'ai trouvé cela drôle au début mais cela m'a vite agacé. Les références très américaines sont passés loin au dessus de ma tête.
De plus, les clichés sur Paris (la mère et la fille y séjournent) et sur les Français ont contribué également à mon agacement; de même que les incohérences : groupes amish activistes à Paris et Barcelone (?) et police anti-terroriste complètement neuneu.
C'est devenu à la fin du grand n'importe quoi.
Bref, il était temps que cela se finisse.

En résumé, j'ai bien aimé au début, un peu moins au milieu et pas du tout à la fin.

A partir de 13-14 ans