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EAN : 9782226255563
338 pages
Albin Michel Jeunesse (02/04/2014)
3.5/5   48 notes
Résumé :
Une erreur de bagages et voilà les Sprinkle - Coco et sa mère Daisy- avec les valises des Nelson, et les Nelson - Andrew et Webb, son fils - avec les affaires des Sprinkle. Si les ados - Coco et Webb - se connectent immédiatement pour échanger via internet, les parents, bien qu'attirés l'un par l'autre, se la jouent plus comédie romantique à l'ancienne.

C'est le début d'un délicieux roman plein de quiproquos, de rebondissements, de disputes et de rend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Suite à un échange de valises, Coco et Webb deux adolescents vont avoir envie d'échanger des mails puis de se voir. Au contraire, la rencontre entre leurs deux parents célibataires va commencer sous de mauvais auspices. Heureusement une deuxième chance de mieux se connaître va s'offrir aux deux adultes... Chassés croisés et quiproquos s'enchaînent pour faire de ce récit un vrai vaudeville sous fond de décor parisien et espagnol... Entre Paris, Barcelone et Madrid les couples se font et se défont ...

A la valse des coeurs se superpose celle du langage. Emails, dialogues et discours intérieurs se mélangent pour représenter au plus juste la danse des sentiments. le regard étonné et pétillant de ces américains sur les capitales européennes apportent un charme supplémentaire à l'histoire même si un des moments cocasse du récit met le fromage français en délicate posture. Embarquons nous aussi pour ce savoureux périple amoureux...




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J'étais très attirée par la couverture de Tout finit par un baiser, je la trouvais pleine de fraicheur, pétillante, donnant un côté voyage, un peu de Paris avec la tour Eiffel sur la valise, colorée. Bref elle me plaisait bien, aussi je remercie vivement Solenn Deltell pour son envoi et m'avoir ainsi permis de le lire rapidement.

Nous suivons donc quatre personnages : Coco et sa mère Daisy d'un côté et Webb et son père Andrew de l'autre. Ils ne se connaissent pas mais partage le même vol pour Paris. Alors qu'Andrew a bien repéré Daisy au point de lui glisser discrètement un mot d'amour dans son sac à main, les trois autres ne se sont pas rencontrés. Mais voilà Coco et Webb ont le même sac de voyage et l'échange à l'arrivée à Paris. Sauf que Webb et Andrew ont pris un deuxième vol : Paris-Madrid. Quelle surprise pour Webb d'ouvrir sa valise et de se retrouver avec une tunique gitane, des soutien-gorge et des affaires féminines. Et quelle horreur pour Coco de découvrir des vieux tee-shirts roulés en boule sans précaution dans le sac.

Les deux adolescents sont chapeautés par des parents célibataires un peu paumés, qui ne savent pas trop comment gérer leur enfant, sont un peu perdus bien qu'ils fassent de leur mieux pour les suivre. Webb et Coco réussissent seuls à trouver la trace de l'autre et échangent instantanément des mails à travers lesquels ils font connaissance.

Nous suivons donc plusieurs histoires dans ce roman : une romance adolescente, une romance adulte, et deux histoires parent-enfant. C'est un roman qui donne de la bonne humeur et où chacun peut y trouver quelque chose. On se reconnaît tous dans un des personnages, et Webb m'a beaucoup touchée. Il m'a rappelé certains souvenirs du lycée et des premières rencontres. Il m'a également fait rire à de nombreuses reprises grâce à son humour et aux situations plutôt cocasses. Quant à son père, on le voit vraiment dépassé, vraiment à côté de la plaque. Il tente de comprendre son fils mais est à des kilomètres de la réalité. Les réflexions sur l'éducation des enfants, sur la difficulté d'être parent sont vraiment intéressantes. J'ai beaucoup aimé que Katie Klise choisisse de nous montrer des adultes un peu perdus, pas sûrs d'eux, et surtout qu'elle montre la difficulté de choisir une éducation, que l'on ne voit pas des parents parfaits loin de là, qui ne savent pas trop ce qu'ils font.

« C'est bien ça le plus affligeant, pour des parents: voir ses pires qualités chez quelqu'un d'autre. Et c'est d'autant plus rageant qu'on ne peut rien y changer, pas plus chez son enfant que chez soi-même. »

Voilà une lecture sans prétention, qui procure un agréable moment de détente et vous fera passer une bonne journée.
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Roman polyphonique par excellence, Tout finit par un baiser met en scène quatre personnages : deux adolescents et deux adultes, filles et garçons. Chacun d'eux à un caractère bien trempé et semble mener sa vie comme il l'entend (les ados comme les parents). Pourtant on se rend vite compte que les liens familiaux sont difficiles à entretenir que cela soit du côté des adultes (et de leurs responsabilités) ou du côté des enfants (et de leurs envies de devenir). C'est d'ailleurs l'aspect qui m'a le plus intéressé dans le livre. La vision que chacun peut avoir de l'autre, avec ses préjugés, ses faux-semblants et ses désirs.

Dans l'ensemble les romances sont assez attendues : les parents d'un côté avec une séduction dite traditionnelle et les ados de l'autre via le web et les réseaux sociaux qui leur ont permis de se retrouver dans un premier temps. Pourtant la fin aura su me surprendre, apportant un brin de réalisme à une situation très romancée à la base…

Une jolie lecture, qui fait passer un bon moment et qui devrait plaire aux ados sans soucis. (A noter que l'édition française a conservé la très jolie couverture originale…).
Lien : http://boumabib.fr/2014/10/1..
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Un concentré de bonheur !
J'ai retrouvé le ton décalé de 43, rue du vieux cimetière, que j'aime tant. Ici se mélangent à merveille humour, émotion, tendresse et amour !
Un roman que j'ai eu du mal à lâcher, qui m'a rappelé les meilleurs romans de Meg Cabot.
Un roman qui remplit le coeur d'arc-en-ciel !
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Je remercie les éditions WIZ

Une erreur de sac de voyage voilà comment commence l'histoire entre la famille Sprinkle et la famille Nelson. Lors de son arrivée à Madrid, Webb Nelson se rend compte que sa valise n'est pas la sienne, à Paris, Coco fait le même constat...Webb trouve l'email de la jeune fille et dès lors un échange se crée entre les deux adolescents. Entre quiproquos et rebondissement, ce roman offre le quotidien de deux familles, de deux destins qui se rencontrent pour peut-être n'en former plus qu'un...

Plusieurs personnages se retrouvent dans ce roman, se croisent, se perdent et se retrouvent. Il y a Coco, une jeune femme de 18 ans qui va prochainement entrer à l'université. Elle change souvent d'humeur et semble ne pas avoir envie de ce voyage avec sa mère et pourtant l'email d'un certain Webb va tout changer….Il y a aussi Daisy, la mère de Coco, une femme talentueuse et chef de renom, qui embellit tous les restaurants auxquels elle vient en aide, mais en ce moment, elle a besoin de vacance et de s'éloigner de son métier...De l'autre côté, il y a Webb, un jeune homme de 17 ans qui aime les jeux vidéos et qui semble assez fainéant mais tout comme coco, un certain email va tout bouleverser...Enfin, il y a Andrew, concepteur d'exposition c'est à dire qu'il s'occupe de l'espace..c'est un homme très pris par son travail qui n'accorde pas de temps à sa vie privée..Ces quatre personnages sont autant attachants les uns que les autres. Je me suis davantage sentie proche des adolescents mais j'ai également apprécié les parents.

Tout commence par un vol et par un échange de bagages. Webb se retrouve avec le bagage de Coco et inversement. Au fur et à mesure des emails, Webb et Coco apprennent à se connaître et bientôt les bagages ne sont plus qu'un prétexte pour se voir...Une relation amicale se profile au fil des emails mais l'amour n'est pas bien loin...Andrew avait déjà repérer Daisy dans le vol et lui avait écrit un mot qu'il a glissé dans son sac sans qu'elle le sache mais les quiproquos arrivent bien vite, pourront-ils s'aimer...Les rebondissements sont très présents dans ce roman, on ne s'ennuie à aucun moment, j'ai commencé le roman et l'ai finit aussitôt tellement j'étais accaparé par cette histoire. L'amour est un élément important dans ce roman mais j'ai remarqué qu'il y avait également le thème de la famille et notamment les relations mères/filles et pères/fils. En effet, Andrew et Daisy aimeraient que leur voyage soit la possibilité d'apprendre à connaître davantage leurs enfants et se rapprocher d'eux. de plus, j'ai aimé l'art qui se retrouve dans ce roman, que ce soit pour la visite des quartiers de Paris ou bien des expositions à Madrid. Ce roman est un concentré de réalisme et d'amour, une histoire très authentique et touchante par sa sincérité et ses personnages.

L'écriture de l'auteure est fluide, on a aucun mal à entrer dans son histoire car elle nous permet d'avoir le point de vue des quatre personnages grâce aux chapitres qui sont alternés. Il est ainsi très facile de s'attacher aux personnages. de plus, j'ai aimé les illustrations que l'on trouve pour chaque jours passés, on a l'impression que ce roman est un carnet que la famille a écrit et ces illustrations sont des souvenirs de ce qu'ils ont vécu.

En bref, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, c'est un coup de coeur. C'est une histoire attendrissante, touchante et authentique. Entre rebondissement, quiproquos mais aussi amour et famille ce roman est un délice !
Lien : http://les-chroniques-de-joh..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
– Oh non, j’y crois pas !

Dès que j’ai ouvert la fermeture Éclair de mon sac de sport noir, j’ai compris qu’il y avait un problème. Ces fringues, bien rangées sur deux piles, n’étaient pas les miennes. Mais alors, pas du tout.Des tee-shirts aux couleurs vives (taille S). Des jeans repassés. (Il y a encore des gens qui repassent leurs jeans ?) Une paire de tongs. Des sandales à talons. Une jupe. Une espèce de tunique style gitan. Des slips et des soutiens-gorge à fleurs.

– Oh, non, j’y crois pas ! ai-je grommelé, plus fort, cette fois.

– Qu’est-ce qui t’arrive ? Drapé dans le peignoir en éponge de l’hôtel, mon père sortait de la salle de bains en s’essorant les cheveux.– C’est pas mes fringues.

– Comment ça ?

– Ce sac, c’est pas mon sac. J’ai dû prendre celui de quelqu’un d’autre, à l’aéroport.

– Oh, bon Dieu, Webb !

Chaque fois qu’il blasphémait comme ça, j’avais l’impression que mon prénom lui-même devenait un juron, du style : « Webb, alors ! ».Une demi-heure plus tôt, nous étions arrivés à l’hôtel Palace, en plein centre de Madrid. Papa venait pour installer, dans un musée d’art contemporain, une exposition dont il avait conçu la mise en espace. L’inauguration était prévue pour dans deux jours, ce qui voulait dire qu’il bosserait tout le temps et que je pourrais passer mes vacances de printemps à me balader dans la ville. C’était pour ça, d’ailleurs, que j’avais emporté mes chaussures les plus confortables.Et maintenant, j’avais quoi à me mettre ? Des sandales à talons, une tunique gitane et des soutiens-gorge.

– Qu’est-ce que je vais faire ? ai-je gémi, assis sur mon lit.

– Appeler la compagnie, a répondu mon père. Si ton sac de voyage est toujours à Paris, ils le mettront dans un avion et l’enverront ici. On peut leur demander de le faire, en tout cas. Il n’avait pas l’air convaincu.

– Et ça, c’est ton sac à dos ?– Ouais, ai-je répondu en donnant un coup de pied dans le sac en nylon vert posé à mes pieds.

– Et ton autre sac, tu l’avais quand on est passés à la douane, à Paris ?

J’ai fait un effort pour me souvenir. J’avais dormi pendant presque tout le vol et j’étais à peine réveillé quand on avait passé la douane.

– Ils n’ont pas ouvert mes bagages, ça je m’en souviens, ai-je remarqué, en fouillant dans mon sac à dos à la recherche de mon portable. C’est alors que la mémoire m’est revenue.

– Oh, non !

– Quoi encore ? a lancé mon père.

– Je crois que j’ai oublié mon portable au lycée.

Nouveau soupir, plus prononcé, celui-là.

– Tu as gardé ton ticket de retrait des bagages, au moins? Ou ta carte d’embarquement?
J’ai vidé les poches de mon jean : papiers de chewing-gum, une pièce de dix cents, un Tic Tac tout poussiéreux.

– Je sais pas.

Avançant jusqu’à la chaise où il avait jeté sa veste, mon père a fouillé dans ses poches.

– Tiens.

Il brandissait une poignée de papiers.

– Au moins avec ça, on va savoir sur quels vols on était.
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– Oh, merde !

– Qu’est-ce qui t’arrive ? m’a lancé maman, de la pièce voisine.

Elle m’avait gentiment proposé de prendre la chambre, mais je préférais de loin dormir sur le futon, dans le séjour. Je n’avais qu’à ouvrir les volets en bois pour voir Paris. Paris !

Ça faisait des mois que j’attendais ce moment. À Noël, maman m’avait offert un sac de voyage noir L.L. Bean, genre sac marin, avec, en prime, plusieurs guides de Paris. J’avais passé presque tout le vol, depuis Chicago, à noter tout ce que je voulais voir pendant ces vacances de printemps.

Et maintenant, je n’avais plus qu’une envie : me suicider.

– Merde ! ai-je répété.
– Tu sais que je déteste ce mot, m’a dit maman en parcourant la courte distance qui séparait la chambre à coucher du séjour, dans le petit appartement qu’on nous avait prêté, rue des Trois-Frères.

– Oui, eh bien moi je me déteste, ai-je répliqué en me laissant tomber sur le futon.

– Mais qu’est-ce qu’il y a, à la fin ? a insisté maman.

Un seul regard à l’infâme tas de fringues qui gisait par terre a répondu à sa question. Au lieu des vêtements que j’avais soigneusement choisis et méticuleusement rangés dans mon sac, elle avait sous les yeux une pile de vieux tee-shirts, de jeans sales (Il y a vraiment des gens qui emportent en voyage des jeans pas lavés ?), des chaussures de marche qui puaient les pieds, des caleçons et une chemise blanche toute chiffonnée.

– C’est à qui, toutes ces affaires ? a demandé maman.

– J’en sais rien.

– Mais alors, comment sont-elles arrivées là ? Et où est ton sac ?– J’en sais rien, ai-je répété d’un ton glacial. Et aussitôt je m’en suis voulu encore plus de répondre aussi mal à ma mère. J’ai péniblement avalé ma salive et changé de ton pour achever de m’expliquer : Je me suis trompée de sac à l’aéroport. Comme une idiote !

– Tu n’es pas une idiote, a martelé maman, en regardant partout autour d’elle. Tu as ton sac à dos ?
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[Mon père] m'avait demandé si j'avais réfléchi à ce que je voudrais faire comme études, après le lycée et s'il y avait un métier qui m'attirait. Quand j'avais répondu que je voulais devenir un homme des cavernes des temps modernes, il avait failli se mettre à pleurer le pauvre. Les temps sont durs, pour les parents.
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Chère Madame 6B,

Je suis sincèrement désolé de vous avoir si maladroitement bousculée en embarquant. Je me ferai un plaisir de vous rembourser le nettoyage de votre chemisier ou de vous en acheter un autre. Mais à vrai dire, je serais plus heureux encore si vous me permettiez de vous inviter à dîner lorsque nous serons rentrés l’un et l’autre outre-Atlantique. Si tant est que vous ayez l’intention de retourner aux États-Unis. (Vous pourriez très bien être parisienne. Vous en avez d’ailleurs l’allure.)

Si je voyageais seul, j’aurais peut-être l’audace de me présenter à notre arrivée à Paris. Mais pour l’heure je ne peux que vous inviter à m’envoyer un e-mail, au cas où vous auriez envie de rencontrer un admirateur terriblement confus d’avoir endommagé vos atours de voyage.

Très cordialement,
Mr. 13C

Mon e-mail : Lineman@com

P.S. : Vous êtes vraiment une femme de première classe.
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Salut, Spidey,
Des nouvelles très intéressantes, ici. Demain, ma mère et moi nous allons (tiens-toi bien) à Madrid. Ce serait trop long de t'expliquer pourquoi, mais en gros elle va faire la cuisine pour une amie. (Ma mère est chef, je ne sais pas si je te l'ai dit). En tout cas, on prend l'avion pour Madrid tôt demain matin pour revenir à Paris après-demain. Autrement dit, on n'y passe qu'une soirée. Mais c'est mieux que rien, non ? Je me demandais si tu aurais envie de :
a) me rencontrer
b) faire l'échange des sacs
c) boire un café et/ou manger des tapas (miam !)
d) voir une corrida (s'il te plaît, dis non )
e) sauver un taureau de la mort ( Si ! Si ! Si !)
f) faire tout ce qu'il y a dans la liste ci-dessus.
g) ne rien faire de ce qu'il y a dans cette liste ci-dessus.
Tu réfléchis et tu me dis, Okay ?


Ta désespérément dévouée,
Coco

P.S : Je porte ton tee-shirt IL Y A ENCORE QUELQU'UN QUI T'AIME, BORIS ELTSINE. (C'est le nom d'un groupe ou c'est une blague ?). T'inquiète. Je vais faire des courses, tout à l'heure. Mes emprunts de fringues intempestifs ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir.
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