Le dîner

Les critiques concernant ce roman m'ont incité à me lancer dans cette lecture.
Deuc couples se rencontrent pour un diner dans un restaurant chic, en fait, ce sont deux frères avec leurs épouses, mais deux frères que beaucoup de choses séparent.
D'entrée, j'ai été séduit par la tournure, mais juste d'entrée, et comme les chapitres de ce livre, composé, de l'apéritif, de l'entrée, etc... à un moment, j'ai complétement été déconcerté par la tounure des évènements, et je me suis complètement décroché de l'histoire qui ne m'a plus du tout intéressé.
Autant dire que j'attendais la fin avec impatience pour ne pas abandonner en cours de route.
Non, c'est raté pour ce coup-ci.

Pas de la grande littérature mais une présentation intéressante : chaque étape d'un repas dans un restaurant chic sert à dévoiler un peu de la réalité de deux couples d'une même famille. Ce repas permet aussi à l'auteur de faire une critique de la société néerlandaise. Avec beaucoup d'humour ou plutôt une grande lucidité, il tourne en dérision le comportement particulier du néerlandais type que ce soit en vacances ou dans un restaurant.
Mais que dire de ce roman un peu dérangeant par le message qu'il transmet et qui peut se résumer comme suit :« Tout est permis quand il s'agit de protéger sa famille » ou encore « Tuer une personne 'nuisible' à la société n'est pas vraiment un crime ! ». S'agit-il aussi d'une critique sur l'éducation et l'enseignement aux Pays-Bas ou n'est-ce juste qu'un exercice de style... Je ne suis pas certaine de vouloir approfondir ma connaissance de la littérature hollandaise :-p
Et tout cela parce qu'une fois de plus j'ai été attirée par la couverture : un superbe homard rouge posé sur des carreaux de Delft sur un fond bleu d'un ciel d'été sans nuages !

Entre l'apéritif et l'addition, ce dîner tout d'abord anodin révélera des drames familiaux glaçants.

Paul et Serge, deux frères, se donnent rendez-vous avec leurs épouses, Claire et Babette, dans un restaurant distingué d'Amsterdam. Un restaurant chic où la liste d'attente est de trois mois pour obtenir une table. Mais Serge, politicien en pleine campagne électorale, arrive sans difficulté à les faire accéder à la meilleure table.

Paul, le narrateur, est directement agacé par le retard de son frère et par tous les regards braqués sur le futur premier ministre du pays. Durant l'hors d'oeuvre, la discussion semble bien anodine et tourne autour des films à l'affiche et de leurs dernières vacances en Dordogne.

Pourtant dès le début du repas, Paul parvient difficilement à cacher la haine cordiale qu'il voue à son frère et multiplie les remarques acerbes. La tension monte peu à peu et le plat révélera le véritable enjeu de ce diner : parler de leurs trois enfants. Un acte de violence indescriptible relie leurs fils et révélera toute la force dramatique de cette soirée…

Si le début du roman témoigne d'un humour grinçant et acerbe, le dîner fait surgir au fil des pages un sentiment de malaise grandissant. Il révèle aussi une interrogation sur le poids de l'éducation dans la construction personnelle.

Je suis restée désarçonnée et viscéralement dérangée par ce roman. Entre racisme, violence et noirceur ce livre semble vouloir nous heurter profondément.
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OK, alors. Le livre repose sur un principe de retournement de perceptions. Plus le dîner avance, distillant les révélations sur cette famille, plus les personnages perdent leur capital sympathie pour devenir détestables puis exécrables. Au contraire de la seule personne présentée initialement négativement qui en ressort le plus humainement. A ce niveau c'est assez intéressant, mais leurs valeurs sont tellement éloignées de quelque chose d'appréciable que le livre se termine dans la frustration.
Comparativement au début, cela semble parfois quelque peu incohérent d'ailleurs, on sent pas mal la main de l'écrivain je trouve. Il s'imagine plus malin qu'il ne l'est au passage (quoique c'est peut-être juste le narrateur/père qui se croit plus intelligent et supérieur, bordel je hais tellement ce type). Le style est plat, populaire, avec toutes les nominations de marques agaçantes, descriptions modernes sans intérêt et autres tics inhérents. Par contre ça se lit très vite, j'ai l'impression à ce propos d'être pris au jeu et ça m'agace.

Je n'ai malheureusement pas accroché.
Pourtant, la 1ere et la 4ere de couverture donnait envie de lire ce livre.

Tout d'abord intriguée par l'écriture du livre mêlant commandes au restaurant et commentaires du narrateur, j'éprouve rapidement un malaise face à la violence décrite et rendue légitime...
Finalement, c'est un mélange de fascination et de curiosité quelque peu "malsaines" qui m'ont poussée à aller jusqu'au bout, me laissant une drôle de sensation une fois la dernière page lue...

J'ai eu beaucoup de difficultés à lire ce livre. Les cent premières pages m'avaient largement suffi si on n'avait pas insisté pour que je continue. En effet, le héros qui raconte est absolument détestable et on sent son agressivité... difficile donc de s'identifier et encore moins de s'y attacher.
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J'ai très moyennement apprécié ce livre. Des longueurs, des passages survolés et lorsque cela devient intéressant, on est à la fin du livre. Je suis déçue car, en lisant le quatrième de couverture, je pensais qu'il allait me plaire. Dommage.

Ce livre laisse une forte impression de malaise surtout pour les parents d'adolescents comme moi.
Je ne sais pas dire si je l'ai aimé.